L’équipe de Topchrono a officialisé la tenue du premier triathlon et duathlon en forêt dans la ville de Saint-Adolphe D’Howard. Les organisateurs, accompagnés du maire de la ville Réjean Grave et du directeur plein-air de Saint-Adolphe Louis Croteau, ont annoncé la bonne nouvelle lors d’une conférence de presse en bordure du lac Saint-Joseph mercredi dernier.

Leur message est clair:  « Nous souhaitons offrir un évènement sécuritaire et accessible à tous ». Pour la municipalité de St-Adolphe D’Howard et l’équipe organisatrice, cet évènement est « une occasion incontournable de se lancer un défi à travers le paysage unique des Laurentides ». Comme indiqué dans un précédent article, ce sera le premier triathlon hors-piste sanctionné par Triathlon Québec depuis belle lurette.

Benoit Simard, grand spécialiste de vélo de montagne et détenteur du record sur le duathlon olympique Esprit de Montréal (1 :53 :25) est le président d’honneur de l’évènement. « C’est important de se lancer de nouveaux défis, de sortir de sa zone de confort pour être de meilleures personnes. C’est pour cette raison que je tenterai l’expérience de mon premier triathlon ici », raconte-il. Il espère de cette façon, montrer l’exemple en sortant lui-même de sa zone de confort et attirer de nouvelles personnes vers le sport.

Les parcours vélo et course à pied se dérouleront en forêt, ajoutant un peu de piquant à cette expérience. Des vélos de montagne seront à la disposition des participants pour faire leur épreuve.

L’évènement se tiendra le 31 août 2013, au pied du Mont Avalanche et s’adressera aux participants de tous âges. Voici les distances:

–          Duathlon : 2km de course / 13km de vélo / 5km de course

–          Triathlon sprint : 500m de nage / 13km de vélo / 5km de course

–          Triathlon Olympique : 1000m de nage / 21km de vélo / 10km de course

–          Duathlon enfants : 500m de course / 3km de vélo / 500m de course

 

Vous pouvez vous inscrire dès maintenant sur leur site internet.

Triathlon en forêt à St-Adolphe-d’Howard. Vous êtes tentés? Ayez un aperçu de ce que vous pourriez vivre:

 Triathlon en forêt à St-Adolphe-d’Howard

C’est dimanche que se déroulait le Championnat Canadien Junior Élite de Triathlon dans le Centre-Ville de Toronto. Un impressionnant contingent de vingt-trois athlètes québécois prenait part à la compétition accompagnés par les entraîneurs Charles Perreault et Kevin Plourde. Les athlètes se sont illustrés de belle manière alors que pas moins de quinze d’entre eux (8 gars et 7 filles) ont terminé dans les 20 premiers parmi un plateau de 58 gars et 33 filles.

Les grands honneurs sont revenus à Alexis Lepage qui remporte le titre de Champion Canadien junior tout juste devant son compatriote Xavier Grenier-Talavera. Ceux-ci ont pu se forger une avance d’une minute en compagnie d’un groupe de huit autres athlètes lors de la portion cycliste parmi lesquels figuraient également Philippe Bédard et Maxime Labarre.  Le duo québécois s’est ensuite livré à une chaude lutte en course à pied avec Connor Foreman de Colombie-Bitannique, mais c’est finalement Alexis Lepage qui a eu le dernier mot et prend sa revanche sur l’an dernier, alors qu’il avait pris le 2e rang. Quant à Xavier Grenier-Talavera, sa performance lui permet de gagner le classement cumulatif de la série nationale 2013, lui qui avait terminé 2e et 3e aux précédentes manches à Birds Hill et Edmonton. Jeremy Briand offre la 3e performance québécoise de la journée en terminant 8e et en signant le deuxième temps de course à pied de la journée. À souligner également les belles performances de Tristan Lalumière-Roberge et Charles Paquet qui terminent 11e et 13e respectivement à leur toute première saison chez les juniors.

Du côté féminin, la meilleure performance de la journée a été celle d’Emy Legault qui gagne la médaille de bronze et parvient ainsi à remporter le classement cumulatif de la Série nationale junior 2013. L’issue la course s’est réellement décidée lors de la portion course à pied alors qu’une douzaine d’athlètes sont sorties simultanément de la seconde transition. Quatre autres québécoises finissent dans le top 10 avec Véronique Demers 5e, Élisabeth Boutin 6e, Camille Delamarre 7e et Annie-Kim Labarre 10e. L’avenir est prometteur pour ces athlètes puisqu’il leur reste entre une et trois saisons dans la catégorie junior.

Deux nouveaux concepts de triathlon apparaissent au Québec. Un triathlon avec un départ d’un bateau (pour ceux qui connaissent, c’est comme “Escape from Alcatraz”) jumelé à un raid, et un TRIDuo, un triathlon fait en équipe indissociable de deux athlètes qui, ensemble, font la course. Et nous y auront droit dès le 14 septembre prochain.

Un triathlon avec un départ en milieu de lac et un raid aventure jumelés

Une nouvelle aventure incluant un triathlon le matin et un raid en après-midi déterminera quels sont les athlètes d’endurance et d’aventure les plus complets au Québec.

Pour se faire, les participants devront faire un triathlon de distance “sprint” en matinée puis un Raid aventure en après-midi. Ils devront donc tester leurs talents techniques et leur endurance en natation, en vélo de route, à la course à pied, en trekking, en vélo de montagne, et en trail running sans oublier de tester leurs nerfs lors de sections spéciales (cordes, escalades… qui seront 100% encadrées).

Un pointage cumulatif sera établi selon les résultats des athlètes aux deux épreuves. L’objectif pour tous les participants sera de vivre une fabuleuse journée multisports, de repousser ses limites tout en levant les yeux afin d’apprécier la beauté du parcours et, évidemment, de passer la ligne d’arrivée, prouvant ainsi qu’ils sont des athlètes complets et un peu plus fous que la moyenne !

Il est toujours possible de faire uniquement le triathlon ou le raid pour ceux qui veulent y aller plus doucement.

Un nouveau format de triathlon, le TRIDuo EnduranceAventure

Vous aurez aussi la chance de vivre une compétition en équipe de deux et de vous entraider tout au long du parcours. Vous pourrez profiter de la « draft » de votre partenaire tant à la nage, en vélo qu’à la course : Qui sera le meilleur duo de triathlon au Québec?

Triathlon Québec est heureux de sanctionner cet événement novateur : l’équipe technique et les officiels de course seront présents pour ce dernier événement de la saison 2013.

Les inscriptions peuvent se faire ici.

Samedi dernier se tenait le triathlon Desjardins de Ville-Marie et Duhamel-Ouest. Pour l’édition 2013, un nouveau record de participation a été atteint. Effectivement, l’an passé, 141 personnes avaient pris part à l’événement. Cette année, c’est 174 participants qui ont concouru.

De plus, pour une première fois, la distance olympique était offerte en individuel et au relais. Trois équipes et 23 concurrents en individuel ont pris le départ. Matthieu Herbet qui a déjà plusieurs triathlons à son actif, dont les Championnats du monde en Nouvelle-Zélande en 2012 où il avait terminé 7e dans son groupe d’âge, a remporté la pole position avec un temps de 2 :15 :50.

Du courage à plusieurs niveaux

Dans cette même catégorie, il a été possible d’y voir une jeune femme complété son tout premier triathlon distance olympique après avoir surmonté une dure épreuve de santé au cours des derniers mois. Ce fut un grand moment de voir le public aller l’accueillir à l’arrivée alors qu’elle complétait l’épreuve.

D’ailleurs, pour être courageux, les participants du triathlon Desjardins de Ville-Marie et Duhamel-Ouest devaient l’être. Les orages n’ont peut-être été aussi forts au Témiscamingue qu’ailleurs au Québec, mais le vent lui, était de la partie. Des rafales allant jusqu’à 38 km/h ont apporté leurs lots de difficultés. En plus des côtes du parcours de vélo, les athlètes ont dû faire face à des vagues à profusion pendant la natation et beaucoup de vent durant la course.

Au moins, le soleil était au rendez-vous pour les participants venus des quatre coins de l’Abitibi-Témiscamingue, du Québec et même de l’Ontario.

Félicitations aux athlètes, au comité organisateur et aux bénévoles pour ce bel événement.

Voici les résultats des podiums de l’événement :

Triathlon olympique :

Homme

1e Matthieu Herbet – 2 :15 :50
2e Alexandre Lamothe – 2 :30:53
3e Philippe Binette – 2 :33 :51

Femme

1e Julie Pagé – 2 :38 :32
2e Noémie Julien – 2 :40 :49
3e Andréa Lemire – 2 :56 :45

Équipe

1e Cloé Roberge, Pierre Roy, Étienne Fleury – 2 :23 :28
2e Jessica Roberge, Mathias Bilodeau Bergeron, Nicolas brunet – 2 :44 :42

Triathlon sprint

Homme :

1e Alain Boisvert – 1 :14 :55
2e Paul Blater – 1 :18 :49
3e Pierre Mooses – 1 :21

Femme :

1e Geneviève Mignault – 1 :30 :34
2e Vanessa Bédard – 1 :31 :20
3e Annie Grimard – 1 :31 :47

Équipe +80

1e Jade Provencher, Claude Legault, Fils Legault – 1 :20 :37
2e Frédérique Langlois, Pierre Rivard, Dany Gareau – 1 :20 :43
3e Maude Allain, Éric Gaudet – 1 :23 :19 

Équipe -80 ans

1e Steve Cholette, Reno Girard, Angie Bujolt – 1 :18 :06
2e Samuel Trépanier, Papa Trépanier, Frédérique Lévesque – 1 :20 :13
3e Mégan Wall et Lyn Couture (mère-fille) – 1 :23 :22

Les athlètes ont eu droit à du beau temps après la vague de chaleur des derniers jours pour la 16e édition du triathlon de Verdun. Au total, plus de 800 participants ont pris le départ de l’une ou l’autre des catégories.

En plus d’être le championnat provincial pour les catégories U13 et U15 groupe d’âge, l’évènement était l’hôte de la série Coupe du Québec Pro Circuit Endurance pour les catégories duathlon et triathlon sprint.

Chez les U13 garçons, Filip Mainville devance Pavlos Antoniades et William Leclerc au fil d’arrivée et devient le champion provincial 2013 pour cette catégorie. Du côté des filles, c’est Claudia Fortin qui remporte les grands honneurs devant Alexandrine Coursol qui termine une seconde seulement derrière sa rivale. Isabelle Legault complète le podium.

Chez les U15 garçons, Shawn Lupien termine premier devant Matthew Le Bolloch et Philippe-Olivier Gagné. Chez les filles, Mathilde Therrien-Quintal s’impose devant Florence Bourque et Alize Vermette.

Du côté du triathlon sprint, Andrew Tanner devance Steve Le Lannic et Pierre Heynemand au fil d’arrivée. Toujours dans la même catégorie, Marie-Renée Vial remporte la course chez les femmes devant Nathalie Leduc et Peggy Labonté.

Pour le duathlon sprint, Alain Lafleur termine premier devant Charles Malo. Frederic Mathieu complète le podium. Chez les femmes, Sylvie Charest remporte l’épreuve devant Charlotte Jacquemin et Sonia Santerre.

Espérons que le succès populaire de cette année amènera encore plus de participants au cours des prochaines éditions. Bravo à toute l’équipe de l’organisation!

Nous tenons à souligner la nomination de Kyla Rollison comme entraîneure du mois de juin par l’Institut National du Sport (INS). Kyla est l’entraîneure-chef du Club Tri-O-Lacs qui compte plus d’une centaine de membres. Elle est l’entraîneure de plusieurs athlètes prometteurs, notamment Amélie Kretz, championne canadienne senior 2013, de même qu’Emy Legault, Xavier Grenier-Talavera et Véronique Demers qui s’illustrent particulièrement sur la scène nationale junior cette année. Félicitations Kyla !

Voici l’article tiré du site de l’INS.

 


 

Kyla Rollinson, entraîneure du mois de juin

Kyla Rollinson

À sa première participation à une épreuve du circuit de la Coupe du monde de triathlon, Amélie Kretz est montée sur la plus haute marche du podium de l’étape sprint d’Edmonton, le 23 juin dernier. Cette prestation permet à la Montréalaise Kyla Rollinson d’être nommée « Entraîneure du mois de juin » par l’Institut national du sport du Québec et le Club de la médaille d’or.

Entraîneure au club Tri-O-Lacs de Vaudreuil, Rollinson supervise le travail d’Amélie Kretz en collaboration avec Craig Taylor, qui est basé à Guelph (Ontario), où étudie la jeune athlète. En plus du succès de Kretz, Rollinson a aidé deux de ses athlètes à monter sur le podium dans le cadre des Championnats canadiens juniors.

« Kyla est très à l’écoute de ses athlètes et elle s’assure de les connaître, pas seulement comme sportifs, mais aussi sur le plan personnel. Elle est très passionnée et elle n’a pas peur d’essayer de nouvelles choses », explique Amélie à propos de son entraîneure qui poursuit présentement sa formation de niveau 3 du PNCE.

« Étant donné qu’elle me connaît depuis longtemps, je l’appelle pour lui demander des conseils ou pour discuter d’entraînement. Lorsque je suis au Québec, c’est elle qui supervise mes entraînements sur le terrain. »

Amélie Kretz a eu le bonheur de célébrer sa victoire dans la capitale albertaine en compagnie avec son entraîneure. « Elle n’a pas dit grand-chose, sauf qu’elle était très émotive et m’a dit qu’elle était fière de moi. C’est en grande partie grâce à elle que je suis rendue où je suis aujourd’hui. Elle a eu, et aura, toujours une grande influence dans mon évolution en tant qu’athlète et en tant que personne. »

En signe de reconnaissance, une bourse d’études de 200 $ de l’Institut national du sport du Québec est remise à l’entraîneur du mois. Ces fonds peuvent être utilisés lors des activités et programmes donnés par les services de formation de l’INS Québec au cours des 12 prochains mois.

 

— Un texte de Pierre Thiffault et photos de Bart Rolet —

25 athlètes venant de tous les coins de la province ont participé la fin de semaine du 12-13 et 14 juillet dernier au deuxième camp d’entrainement de triathlon longue distance GALD (Groupe d’âge longue distance) à Mont Tremblant, organisé par Triathlon Québec. Encore une fois, le camp était dirigé conjointement par les entraîneurs Bart Rolet (BartCoaching) et Pierre Thiffault (CoachPT).

Trois jours d’entrainement bien sûr, mais aussi de conférences, d’échanges et de bonne humeur entre athlètes débutants et expérimentés, partageant tous une passion commune.

Le soleil nous a donné rendez-vous pendant ces trois jours. Plusieurs sessions techniques de nage en eau libre ont permis aux athlètes de se familiariser avec les combinaisons isothermiques, le lac, le départ de masse, le sillonnage, la simulation de course, la visualisation et la longue distance. Les pratiques à répétition de transitions de la nage au vélo et du vélo à la course ont été très appréciées de nos athlètes moins expérimentés.

En vélo, les séances de travail technique ont été pratiquées sur le parcours du Ironman, le très côteux Chemin Duplessis, dont la gestion des côtes, les nombreux changements de vitesses et la cadence. Le lendemain, une demi journée de vélo endurance avec des sorties de 90 km à 165 km selon l’objectif prévu du Ironman ou du 70.3, suivi d’un enchaînement de course à pied de 4 km à 10 km. Mise en pratique des techniques apprises, de la gestion des efforts, de la nutrition et de l’hydratation.

Pour la course à pied, un atelier pratique a été présenté sur la bonne technique de course.  L’importance de la gestion des côtes et des descentes en courant sur le parcourt du Ironman, le Chemin des Voyageurs. La longue sortie de course du dimanche était de 15 km à 30 km, précédée d’une natation d’endurance à effort contrôlé.

En plus des entraînements, des conférences ont été donnés sur la gestion du jour de course spécifique au triathlon longue distance par Bart Rolet, ainsi que sur le renforcement musculaire et la prévention des blessures par Pierre Thiffault. Celles-ci ont permis aux athlètes de repartir avec de nombreuses informations utiles.

Aussi un cours de mécanique de vélo 101 avec Pierre Grouiller pendant le 5 à 7. Toujours pratique!

À noter l’encadrement essentiel, professionnel et enjoué de Rose-Frédérique et Anne-Emmanuelle (toutes deux formées entraîneuses Triathlon Québec/Canada).

Tous les athlètes ont pu compléter le camp et terminer superbement la fin de semaine par un mini-Triathlon qui restera gravé dans leurs mémoires. Malgré la fatigue accumulée des trois jours, ils ont donné un dernier effort pour ce défi et terminé le camp avec le sourire et surtout une grande fierté.

On remet ça en 2014!

Cliquez ici pour voir les photos du camp GALD

 

Vous souhaitez réduire votre impact environnemental, participer à un triathlon à moindre frais, rencontrer de nouveaux triahtlètes et partager vos expériences?Toutes les raisons sont bonnes pour faire du co-voiturage.

Dans un esprit éco-responsable et d’accessibilité, Triathlon Québec met à la disposition des athlètes un forum de co-voiturage sur son site Objectif 226.

Vous pouvez y déposer votre proposition ou votre besoin de co-voiturage pour vous rendre aux événements.

N’oubliez pas de mentionner votre jour et lieu de départ, le nombre de places disponibles ou nécessaires ainsi que l’événement auquel vous participez.

Un petit pas pour la communauté, un grand pas pour notre environnement.

Bonne saison à tous!!!

L’équipe de Triathlon Québec

Le 31 août prochain, à St-Adolphe d’Howard, au pied du Mont-Avalanche dans les Laurentides, à moins d’1 heure de Montréal, se tiendra le tout premier triathlon en forêt depuis belle lurette.

Un triathlon hors-piste aura donc lieu dans la province, et si la participation est bonne, nous pourrions avoir droit à une série compétitive de plusieurs courses dès l’année prochaine.

Exit donc le vélo de TT, c’est le vélo de montage qui sera ici à l’honneur sur un parcours somme toute pas si technique que ça, donc plutôt facile et accessible. De plus, il sera peut-être possible de louer des vélos de montagne sur le site, une entente de partenariat avec une compagnie californienne majeure devant être confirmée prochainement.

L’objectif pour le comité organisateur est de mettre en place un circuit compétitif dès l’an prochain. Il s’agira d’un premier événement organisé par Topchrono et l’équipe de Triathlon Québec va collaborer étroitement avec le directeur de course pour s’assurer d’un parcours sécuritaire et de qualité. Avec l’ascension constante de participations sur les triathlons dans les dernières années, le triathlon hors-piste qui renaît cette année au Québec connaîtra peut-être aussi une grande popularité. Ce qui est certain, c’est que si cet événement est un succès de participation pour sa première édition, cela contribuera à convaincre les organisateurs de créer une série en 2014. Si la qualité de l’événement est au rendez-vous, que l’expérience de l’athlète s’avère positive, Triathlon Québec pourrait aussi envisager de l’inclure dans le réseau des Coupes du Québec, pourquoi pas.

Une équipe passionnée

Événements Top Chrono a pour mission de créer des courses, qu’il s’agisse de courses à pieds, de triathlons ou duathlons, qui sont destinées autant à l’élite qu’aux débutants. En offrant des événements hors-piste, Topchrono vise à donner de nouveaux défis aux athlètes émérites en plus de permettre aux moins habitués de tenter une expérience hors de l’ordinaire. Comme l’indique Maxime Beaudry, Coordonnateur au développement des affaires, l’équipe de Topchrono veut développer un réseau de courses diverses avec des événements de grande qualité, accessibles autant pour tous au Québec et en Amérique du nord.

En équipe ou en individuel, duathlon ou triathlon

Pour cette édition initiale du triathlon et duathlon en forêt, plusieurs distances sont accessibles. Il sera également possible de participer individuellement ou en équipe. De plus, même les jeunes pourront se joindre au départ, alors qu’une distance duathlon pour ces derniers est offerte. À noter que si vous vous inscrivez d’ici le 30 juillet, vous recevrez gratuitement un tech-shirt avec votre trousse de participant. Pour vous inscrire ou pour obtenir plus amples informations sur l’événement, consultez notre calendrier. Les inscriptions peuvent se faire directement à partir du site de TopChrono.

 

Par Dre Isabelle Mallette, chiropraticienne DC, membre du CCSSq

Pour une 2e saison d’affilée, une équipe de chiropraticiens vous accompagne dans vos compétitions de la Coupe du Québec.  En effet, le Conseil Chiropratique des Sciences du Sport du Québec (CCSSq)  est partenaire de la Fédération de Triathlon du Québec afin d’offrir des soins musculo-squelettiques aux athlètes.

Dans le cadre de cette collaboration, nous vous proposons des chroniques au sujet de la prévention et le traitement des blessures en triathlon.

Chronique 2 : Comment réagir à l’apparition d’une blessure?

La menace d’une blessure plane toujours au-dessus d’un athlète qui s’entraîne pour améliorer sa performance.  À l’entraînement on veut s’approcher le plus possible du point de sur-entraînement afin de stimuler un changement physiologique sans toutefois atteindre le point de blessure des tissus. Malheureusement, la plupart des athlètes vont atteindre le stade de blessure à un moment ou à un autre.

Dans la chronique 1, nous avions révisé les statistiques concernant les blessures associées à la pratique du triathlon.  Les blessures sont courantes chez les triathlètes. De fait, la littérature scientifique rapporte que 50 à 75% des athlètes vont présenter une blessure au cours des 6 mois d’entraînement précédent la saison de compétition.  Elles sont en majorité aux membres inférieurs et sont, pour la plupart, liées à la sur-utilisation..

Avez-vous déjà expérimenté une blessure dans votre pratique du triathlon?

De façon générale, il y a 2 catégories  de blessures: aigues ou traumatiques VS cumulatives ou de sur-utilisation

Les blessures aigues ou traumatiques (moins fréquentes) se produisent lorsqu’un tissu (muscle, tendon, ligament, os, cartilage, nerf, fascia, ect.) est soumis à une force soudaine qui va causer un mouvement innapproprié ou trop important (traumatisme, chute ou autres).  Les blessures aigues les plus communes chez les coureurs sont : des déchirures musculaires, des claquages des ischio-jambiers ou des quadriceps, des entorses des chevilles.

La plupart des blessures sont classées comme étant cumulatives ou de sur-utilisation.  Cela se produit lorsqu’une force répétitive va faire céder ou va irriter un tissu.  Des exemples de lésions cumulatives incluent : « shin splint » ou périostites, tendinite du tendon d’achille, syndrome de la bandelette iliotibiale, fracture de stress….Plusieurs facteurs sont soupçonnés dans le développement de ces blessures : des problèmes avec les chaussures, des erreurs d’entraînement (mauvaises techniques, programme de réchauffement et de conditionnement inadéquat, périodes de repos insuffisantes, ect.), des facteurs environnementaux (terrain, altitude, température, qualité de l’air, ect.), des anormalités anatomiques (problèmes biomécaniques structuraux ou fonctionnels, manque de flexibilité, instabilité articulaire, ect.).

Si certaines blessures sont inévitables, d’autres peuvent toutefois être prévenues.  Je vous encourage aussi à questionner  vos entraîneurs et professionnels de la santé de même qu’à faire quelques recherches personnelles. Regardons ensemble quelques conseils pratiques. 

Première règle à suivre : la douleur est un signal.

La douleur, c’est le moyen dont dispose votre corps pour vous signaler que quelque chose ne va pas.  N’ignorez pas ce message.  Agissez avant que votre corps ne vous envoie un signal d’alarme plus pressant.

Les douleurs et les inconforts sont des signaux que l’on doit savoir décoder.  Lorsque l’on apprend à s’entraîner, on doit être capable de faire la différence entre ressentir une douleur et ressentir l’intensité ou à la fatigue liée à l’effort physique.

On observe que la pratique de certains sports d’endurance comme le triathlon et la course à pied connaissent actuellement une grande augmentation dans la population chez des gens à la recherche d’une façon de garder la forme. De manière générale, cette clientèle avec une expérience d’athlète limitée, est plus susceptible de ne pas reconnaître les signaux de douleur étant donné sa connaissance embryonnaire des principes physiologiques qui guident l’entraînement ainsi que des aspects technico-tactiques des disciplines pratiquées.

Conséquemment, lorsqu’on a un doute sérieux face à l’apparition d’un inconfort, vaut mieux en faire moins et prendre le temps d’examiner la situation!

Deuxième règle à suivre : Ne laissez pas une petite douleur en devenir UNE GROSSE!

Lorsqu’un  athlète ressent un inconfort (une raideur, une irritation) pendant ou après l’entraînement et que cela ne s’estompe pas en 24 heures en appliquant le protocole PRICE*, on lui recommande de prendre un jour de repos.  Durant ce repos, il est possible de modifier  l’activité d’entraînement sans imposer une cessation complète de l’activité physique.  Par exemple, en entraînant une partie du corps qui n’est pas touchée par la blessure. Si, deux jours plus tard, on ressent encore le malaise, nous suggérons de consulter un professionnel de la santé qui a une bonne expertise sur le diagnostic et le traitement des blessures relatives au sport pratiqué.

* PRICE est l’acronyme anglophone utilisé pour retenir la séquence à appliquer :

 P = PROTECTION 

 R = REST / REPOS

 I  = ICE / GLACE

 C =COMPRESSION

 E = ELEVATION / ÉLÉVATION

Dans la prochaine chronique, nous détaillerons davantage ces concepts.

Cette année encore, les chiropraticiens et chiropraticiennes que vous allez rencontrer sur le circuit vous offrent bénévolement des traitements musculo-squelettiques, de vous référer vers des ressources de votre région et de répondre aux questions des athlètes et des entraîneurs (avant ou après votre épreuve).

Je vous invite à aller à leur rencontre!