Il est maintenant possible de vous procurer vos billets pour le gala annuel de Triathlon Québec.
Il est maintenant possible de vous procurer vos billets pour le gala annuel de Triathlon Québec.
Pour le programme des Triathlons Scolaires Merrell, géré par Triathlon Québec et Merrell, il était tout naturel de s’impliquer, à sa mesure, dans cette course pas comme les autres. Cette expérience nous a permis de faire un « trip de gagne », de réaliser un défi personnel et d’équipe, tout en soutenant une cause pour aider les jeunes. Qui dit mieux?!
Triathlon Québec et Merrell complètent donc le défi du Lac Memphrémagog 2014 afin de soutenir la Fondation Christian Vachon, qui contribue activement à la persévérance et la réussite éducative. Si vous ne connaissez par Christian Vachon, visionnez ceci.
Notre équipe, nommée Triathlon Scolaire Merrell, était composée de six personnes: notre capitaine et également coordonatrice à Triathlon Québec, Isabelle Creusot, Christian Triquet, président de Merrell Canada et passionné de défis compétitifs, Francis Sarrasin-Larochelle, également coordonnateur à Triathlon Québec, Eugénie Caron-Paré, triathlète de Québec maintenant déménagée à Montréal, Sébastien Gilbert-Corlay, directeur des opérations de Triathlon Québec, et pour terminer et non la moindre, Linda Aveline notre conductrice accompagnatrice qui a tenu le volant tout au long de la course qui a duré plus de 11 heures!
La course consistait à enchaîner 14 relais de 7 à 12 km chacun, en donnant le meilleur de soi-même à chaque fois. 125 km complétés, pour notre équipe, en 11 heure et 1 minutes, dans les paysages magnifiques de l’Estrie toute en couleurs, avec un passage frontalier au Vermont pour contourner partie sud du lac.
Voyez ici l’article et le vidéo/reportage d’EstriePlus.com
La Fondation Christian Vachon a pour mission de soutenir la persévérance et la réussite éducative, en donnant une chance égale à tous les enfants d’avoir accès à cette réussite peu importe leur situation.
VOTRE DON FAIT UNE DIFFÉRENCE CONCRÈTE POUR LE DÉVELOPPEMENT DU PROGRAMME DES TRIATHLONS SCOLAIRES MERRELL
En plus de contribuer à l’achat de matériel et au développement de l’équipe qui permettra aux jeunes de vivre une expérience inoubliable, votre don sera bonifié de 240% par le programme Placements Sports. En donnant à Triathlon Québec vous contribuez principalement au développement du triathlon à travers la province. Des programmes tels que les triathlons scolaires Merrell et les Camps Espoir Merrell ne seraient pas possibles sans votre soutien.
Nous vous présentons le dossier de la semaine de l’émission de télévision Une pilule, une petite granule. Dossier très pertinent, vous y apprendrez probablement beaucoup! Bon visionnement.
“Depuis quelques années, on voit apparaître plusieurs nouvelles épreuves sportives extrêmes : ultramarathons, courses dans le désert, Ironman. À Mont-Tremblant, par exemple, un demi-Ironman a eu lieu cet été. Au programme : 2 kilomètres de natation, 90 kilomètres de vélo et 21 kilomètres de course à pied. Face à la prolifération de ces événements sportifs extrêmes, certains se demandent si l’entraînement intensif exigé par ce type de compétition n’est pas néfaste pour la santé.”
Voici l’émission spéciale de Triathlon Québec et 10.21.42 km sur le Ironman 70.3 World Championship du 7 septembre dernier!
C’est une émission de 20 minutes, et de nombreux sujets sont abordés (on parle même de triathlon d’hiver!). Vous retrouverez Pierre Lavoie, Magali Tisseyre, Pierre-Marc Doyon, Pierre-Yves Gigou, Martin Malo, Peggy Labonte, Mireille Rodrigue, Louise Atkinson Clark et les champions du monde, Javier Gomez Noya et Daniela Ryf.
Bon visionnement!
Créé en 2013 pour soutenir les athlètes des catégories Junior, U23 et Élite s’étant illustrés sur les scènes nationale et internationale, le PAATQ (Programme d’Aide aux Athlètes de Triathlon Québec) distribue cette année 10000$ parmi 16 athlètes ayant réalisé des critères spécifiques de performances. Les performances admissibles sont divisées selon cinq catégories principales, soient les résultats en Championnats du Monde, en Série Mondiale ou en Coupe du Monde, en Épreuve Continentale et en Série nationale Junior. Deux fois plus d’athlètes qu’en 2013 ont réussi les critères du programme, ce qui démontre à la fois la progression et la profondeur de cette nouvelle génération d’athlètes fort prometteurs.
Voici les athlètes soutenus par ce programme en 2014 ainsi qu’un retour sur les faits saillants 2014 de ceux-ci. Félicitations à tous et à toutes !
Athlète | Catégorie |
Sarah-Anne Brault | Élite |
Amélie Kretz | U23 |
Alexis Lepage | U23 |
Gabriel Legault | U23 |
Francis Lefebvre | U23 |
Karol-Ann Roy | U23 |
Séverine Bouchez | U23 |
Jérémy Briand | Junior |
Xavier Grenier-Talavera | Junior |
Emy Legault | Junior |
Élisabeth Boutin | Junior |
Annie-Kim Labarre | Junior |
Véronique Demers | Junior |
Charles Paquet | Junior |
Jérémy Obrand | Junior |
Nicolas Gilbert | Junior |
Le jeune athlète de Port-Cartier a eu une incroyable saison alors qu’il s’est démarqué à plusieurs reprises sur la scène internationale. Son plus grand fait d’arme cette saison est certainement sa participation aux Jeux Olympiques Jeunesse disputés en Chine où il a terminé 9e. Les efforts de Charles se voient récompensés par cette reconnaissance d’Hydro Québec et la Fondation de l’Athlète d’Excellence du Québec.
Voici un petit profil sur ce prometteur athlète ainsi que le communiqué de presse de cette remise de bourse.
Montréal, le 24 septembre 2014 –Hydro-Québec et la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec ont dévoilé le nom des 30 jeunes étudiants-athlètes qui se sont partagé un montant total de 88 000 $, distribué en 16 bourses de 2 000 $ aux étudiants-athlètes identifiés niveau Relève et 14 bourses de 4 000 $ aux étudiants-athlètes identifiés niveau Élite.
Dans le cadre de la 17e édition du Programme de bourses Hydro-Québec, les bourses ont été divisées en deux catégories soit la bourse d’Excellence académique, remise à 14 récipiendaires, afin de récompenser les notes scolaires ou moyennes exceptionnelles, et la bourse de Soutien à la réussite académique et sportive, remise à 16 lauréats, mise sur pied pour encourager l’excellente conciliation du sport et des études, un défi très présent chez plusieurs étudiants-athlètes qui émergent sur la scène nationale ou internationale.
Les boursiers, qui proviennent de différentes régions du Québec, ont été recommandés par leur fédération sportive respective. «La Fondation de l’athlète d’excellence désire intervenir de plus en plus tôt auprès des jeunes étudiants-athlètes prometteurs tout en leur offrant une approche de plus en plus personnalisée. Elle veut attirer leur attention à la grande importance d’être aussi rigoureux et organisé dans leurs études que dans leur carrière sportive afin de bien préparer, en parallèle, ce qu’ils feront plus tard. Depuis 1998, le Programme de bourses Hydro-Québec contribue concrètement à l’atteinte de cet objectif.» a déclaré le président de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec, M. Claude Chagnon.
Critères d’admissibilité
L’étudiant-athlète doit s’inscrire dans un projet d’après-carrière qui se traduit souvent par la poursuite d’études secondaires, collégiales ou universitaires. En plus d’être identifié Relève ou Élite par sa fédération sportive, l’étudiant-athlète doit être admissible pour représenter le Canada aux Jeux olympiques, paralympiques ou aux Championnats du monde dans sa discipline sportive. Une des particularités du Programme de bourses Hydro-Québec veut que parmi les récipiendaires, au moins une bourse soit remise à un athlète provenant de chacune des régions d’activité d’Hydro-Québec.
À propos de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec
La mission de la Fondation est de soutenir financièrement les étudiants-athlètes et de les appuyer dans leur poursuite de l’excellence académique et sportive. De plus, son rôle est de contribuer à la promotion de modèles dans la société québécoise. La Fondation a distribué plus de 4,6 millions de dollars en bourses aux étudiants-athlètes au cours des 5 dernières années et, en 2014, elle distribuera 1,1 million de dollars en bourses individuelles à plus de 350 étudiants-athlètes. Visitez le site web de la Fondation à faeq.com et cliquez J’aime sur sa page Facebook : FAEQ – Fondation de l’athlète d’excellence du Québec.
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Sources :
Hydro-Québec Fondation de l’athlète d’excellence du Québec
Ariane Connor Annie Pelletier
Attachée de presse Directrice des communications
Téléphone : (514) 289-5982 Téléphone : (514) 252-3171 poste 3538
ariane.connor@hydro.qc.ca annie.pelletier@faeq.com
Triathlon Canada prépare les inscriptions générales en vue des championnats du monde ITU 2015. Si vous désirez y participer, il est temps de vous préparer!
Même si vous n’avez pas obtenu le rang nécessaire pour la qualification automatique, vous pouvez toujours demander une place durant la période des inscriptions générales. Le système des inscriptions générales vient remplacer l’ancien format de réallocation (“roll-down”). Sous le système des inscriptions générales, le principe des premiers arrivés, premiers servis aura cours.
1) Les athlètes membres de Triathlon Québec qui se sont qualifiés au cours des championnats provinciaux 2014 peuvent encore réserver leur place à Triathlon Canada avant jeudi le 25 septembre 17h. La qualification automatique revient à la première place de chaque groupe d’âge à l’âge de l’athlète en date du 31 décembre 2015.
2) Toutes les places non-réclamées seront ensuite disponibles dans l’inscriptions générales.
3) Tous les athlètes désirant s’inscrire à l’inscription générales devront visiter le site de Triathlon Canada après le 26 septembre pour connaître la procédure d’application pour les championnats du monde 2015:
a. Combien de places disponibles par groupe d’âge et distance;
b. Date d’ouverture des inscriptions selon son rang;
c. Détails sur les applications spéciales et places de charité;
d. Toute inscription reçues avant la date et l’heure d’ouverture ne sera pas considérée
Nous espérons voir beaucoup de québécois-es sur la ligne de départ des mondiaux en 2015!
La saison de 2014 aura été marquante à plusieurs égards pour le triathlon québécois. Avec la tenue des Championnats Canadiens à Magog et la grande finale des Championnats du Monde ITU à Edmonton, les athlètes québécois élites ont ainsi deux superbes opportunités de s’illustrer chez eux. Voici le compte-rendu des faits saillants des athlètes québécois élites en 2014.
Sarah-Anne Brault conclut sa saison au 18e échelon mondial
Dédiée entièrement au triathlon depuis un peu plus d’un an, Sarah-Anne termine sa première saison complète sur le circuit international au 18e rang. Elle a démontré à plusieurs reprises qu’elle rivalise désormais avec l’élite mondiale. Ses plus gros faits saillants cette année sont certainement ses 4e et 7e positions aux Séries Mondiales d’Auckland et de Cape Town. Elle a également terminé dans le top 20 à deux autres reprises en plus de participer aux Jeux du Commonwealth tenus à Glasgow en Écosse.
Alexis Lepage décroche une incroyable 7e place aux Championnats du Monde U23
L’athlète de Gatineau qui évolue au sein du Rouge et Or a conclut sa première année chez les U23 avec une brillante performance aux Championnats du Monde d’Edmonton. Premier à la sortie de la T1, il s’est maintenu dans le premier peloton et a complété l’épreuve avec une solide course à pied (32’15 pour 10 kilomètres). Alexis n’est pas revenu les mains vides de ces championnats alors qu’il a contribué à la médaille de bronze du Canada au relais par équipe mixte. Ses autres faits d’armes cette saison ont été une 5e position à la Coupe Continentale de Toronto et une 7e position aux Championnats Canadiens Élite.
Amélie Kretz défend son titre de championne nationale senior et se classe 6e aux Mondiaux u23
Ennuyée par une blessure au pied une bonne partie de la saison, Amélie est restée positive et persévérante dans son processus de retour à la compétition. Grâce à une audacieuse échappée en solo à vélo, Amélie est parvenue à remporter son deuxième Championnat Canadien Senior lors de l’épreuve présentée à Magog en juillet. Non-remise à 100% pour les Mondiaux, Amélie a tout de même pris le 6e rang chez les U23 en plus de contribuer à la médaille de bronze du relais mixte en compagnie d’Alexis Lepage, Tyler Mislawchuk et Dominika Jaminicky. Sa saison n’est toutefois par terminée alors qu’elle s’envolera pour deux Coupes du Monde dans les prochaines semaines.
Xavier Grenier-Talavera et Jérémy Briand se placent tous les deux dans le top 12 aux Mondiaux Juniors
Les deux athlètes se sont démarqués tout au long de la saison dans les courses nationales et internationales pour culminer avec une 9e place pour Xavier et une 11e place pour Jérémy aux Championnats du Monde Juniors. Plus tôt en mars, Xavier l’avait emporté aux Championnats Nord-Américain Juniors alors que Jérémy avaient terminé deuxième. Puis, aux Championnats Panaméricains de Dallas, Jérémy avait terminé deuxième et Xavier quatrième. Les deux athlètes se sont aussi démarqués dans les courses de la Série Nationale Junior en remportant plusieurs médailles.
Saison parfaite au Canada pour Emy Legault et une solide 14e place à Edmonton
La jeune athlète de l’Île Perrot a connu du succès autant à l’échelle nationale qu’internationale. Elle a d’abord littéralement dominé le circuit national junior cette saison en remportant trois épreuves dont les Championnats Canadiens à Magog. Elle a également gagné l’argent lors d’une Coupe Européenne Junior en Hongrie, terminé 5e aux Championnats Panaméricains pour finalement conclure sa saison avec un top 15 lors des mondiaux juniors d’Edmonton.
Le talentueux Charles Paquet prend le 9e rang aux Jeux Olympique Jeunesse
L’athlète de Port-Cartier en était seulement à sa deuxième année chez les juniors et il a bien taillé sa placé. Démarrant la saison avec une 8e place aux Championnats Nord-Américains Juniors en Floride, il a ensuite gagné l’argent lors de l’épreuve de qualification présenté au Mexique pour les Jeux Olympiques Jeunesse. Son périple olympique en Chine s’est soldé par une très satisfaisante 9e place. Charles a également terminé ses trois courses de la Série Nationale Junior dans les sept premiers.
De belles performances d’équipes à souligner
Enfin, trois performances d’équipe ont marqué cette saison 2014. Tel qu’écrit précédemment, l’équipe canadienne de relais mixte U23 a remporté l’or aux Championnats du Monde. Deux Québécois, Amélie Kretz et Alexis Lepage, faisaient partie de cette équipe avec le Manitobain Tyler Mislawchuk et l’Ontarienne Dominika Jaminicky. Ensuite, l’Équipe du Québec de relais mixte junior formée d’Emy Legault, Charles Paquet, Élisabeth Boutin et Xavier Grenier-Talavera a remporté l’or aux Championnats Canadiens devant les formations de l’Alberta et de la Colombie-Britannique. Enfin, le Québec a remporté la Coupe Merrell qui consacre la province championne de l’année sur la Série nationale Junior et Jeunesse.
Malgré ses nombreux faits saillants, il ne faut pas oublier tous les autres athlètes québécois élites qui ont très bien performés cette saison et qui font progressivement leur marque au niveau national et international. Félicitations à tous les athlètes, à leurs entraîneurs et leur entourage qui les supportent dans leur démarche vers l’excellence en triathlon ! Merci également à notre partenaire Merrell pour son soutien à l’Équipe du Québec !
Dans le contexte québécois du triathlon, où le travail de la fédération sportive locale est globalement méconnu du grand public, Triathlon Québec a décidé d’investir dans un projet de reportage vidéos. L’idée était de mettre en lumière l’une des quatre sphères sur lesquelles elle axe son développement. Il s’agit de la série de reportages sur les Coupes du Québec réalisée cet été.
Ce projet a connu un bon succès, nous avons eu beaucoup de commentaires positifs et des milliers de visionnements, les chiffres sont là. Mais ce projet est aussi le reflet de l’esprit d’équipe de Triathlon Québec: une fédération activement impliquée avec les organisateurs événementiels, qui soutien les clubs de différentes façons et qui se veut un moteur de promotion et de développement pour le triathlon en général. C’est sa mission. De la découverture du sport à la pratique de haut niveau, Triathlon Québec essaie d’être un acteur positif à tous points de vues, en évitant de tomber dans le piège du dogme, donc en gardant un esprit ouvert et l’acceptation de la diversité de sa communauté.
Afin de souligner l’implication exceptionnelle d’une stagiaire en journalisme qui a participé au projet cet été, l’une des triathlètes les plus passionnées au Québec (Peggy Labonté) a pris l’initiative de réaliser un portrait de notre reporter, Mariane Lajoie. Mariane a été, pour cette expérience estivale 2014, entourée d’un caméraman réalisateur d’expérience, Steve Lynch, et d’un coordonnateur de projet passionné et structurant, Paul-Emmanuel Guinard, pour ne nommer que ceux-ci.
Nous vous présentons donc cette entrevue, où l’interviewer se fait interviewer.
Entrevue avec Mariane Lajoie, par Peggy Labonté
Quel triathlète n’a pas croisé Mariane Lajoie cet été? Elle était présente aux 9 étapes de la Coupe du Québec et aux 4 évènements Ironman qui avaient lieu à Tremblant. Vous ne pouviez pas la manquer avec son micro Triathlon Québec: une jolie journaliste à la longue chevelure noire arborant toujours un large sourire amical.
Mariane Lajoie participait au nouveau projet multimédia de Triathlon Québec. Elle collaborait avec les caméramans Steve Lynch et Anne-Marie Gareau, aussi éditeurs du web magazine 10-21-42 km. Le trio produisait de courtes vidéos sur les évènements de triathlon et duathlon de juin à septembre. Mariane suivait et interrogeait les athlètes sur place, puis rendait un compte-rendu écrit quelques jours plus tard sur le site de Triathlon Québec.
J’ai moi-même été interviewée par Mariane et je peux vous dire qu’elle est d’un naturel désarmant! J’ai été impressionné par son aisance, sa connaissance des sujets et son professionnalisme à un si jeune âge. Tellement, que j’ai eu envie d’en savoir plus sur elle. Comment arrive-t-elle à tout couvrir et aussi bien? Pour un instant, elle a gentiment accepté d’inverser les rôles et de répondre à mes 15 questions.
Quel âge as-tu? Je suis née en 1990 et j’ai 24 ans.
En quoi étudies-tu? (domaine, université, années) J’en suis à ma deuxième année au BAC en journalisme à l’UQAM. Ça m’a pris plusieurs tentatives avant de trouver ma branche, ou plutôt, avant d’oser m’inscrire dans le domaine des communications. Étant de St-Arsène, un petit village campagnard du Bas-du-Fleuve, faire des études à Montréal me semblait inaccessible! Un jour, j’ai finalement décidé de sortir de ma zone de confort et de faire le grand saut. Je peux dire qu’enfin, je sais que je suis dans le bon domaine.
D’où te vient l’intérêt pour le triathlon? En as-tu déjà fait? Mon intérêt pour le triathlon me vient de mes deux grands frères, Maxime et Mathieu. Ils sont mes plus grandes sources d’inspiration! En fait, je les copie beaucoup… En 2011, mes frères se sont inscrits à la première édition du Ironman de Tremblant, qui eut lieu en août 2012. À cette époque, j’habitais à Québec, comme mon frère Mathieu et nous travaillions ensemble, lui comme pharmacien et moi, comme technicienne en laboratoire. Comme nous avions pratiquement les mêmes horaires de travail, nous allions nous entraîner ensemble au PEPS de l’Université Laval. Ayant fait de la natation plus jeune, au départ, c’est moi qui aidais Mathieu dans les entraînements de natation. Ça n’a pas été trop long qu’il a pris de la vitesse sur moi ! Nous allions également faire de la course sur la piste d’athlétisme. Les différents entraînements avec mon frère m’ont donné le goût d’essayer le triathlon et c’est là que je me suis acheté mon premier vélo de route, que j’appelle affectueusement Rocky! J’ai fait ma première expérience de triathlons sprint cet été-là et j’ai adoré ! Le 19 août suivant, mes frères ont complété ensemble le Ironman de Tremblant. J’ai trouvé l’événement et l’ambiance extraordinaires et je me suis dit qu’un jour, moi aussi je réussirais l’exploit. Au début de l’été 2014, j’avais une belle saison de triathlon en vue, alors que j’avais choisi les triathlons que je voulais compléter. Toutefois, avec les 12 triathlons que j’ai couverts, je n’ai pas pu participer à aucun d’entre eux. Un mal pour un bien!
4- As-tu un emploi, autre que journaliste pour Triathlon Québec? Oui. Je suis également technicienne en laboratoire dans les pharmacies depuis 2007. Ce n’est pas dans mon champ d’études, mais j’adore cet emploi étudiant.
5- Comment as-tu obtenu l’emploi de journaliste pour Triathlon Québec? Dans le BAC en journalisme, nous recevons plusieurs offres de stage dans nos courriels. À la fin de ma session d’hiver passée, je n’avais pas beaucoup d’heures au travail et je vivais la fin d’une relation, alors disons que je n’étais pas au top de ma forme ! C’est alors que j’ai vu l’offre proposée par Sébastien Gilbert-Corlay et Éric Noël de Triathlon Québec. Ils offraient un stage en journalisme, pour suivre les 9 étapes de la Coupe du Québec et pour les représenter en vidéos. Si l’on m’avait demandé de décrire mon emploi de rêve, je l’aurais présenté exactement de cette façon! Avec ma candidature, j’ai également joint un reportage vidéo que j’avais fait à l’époque sur le Ironman de mes frères (Devenir Ironman) pour leur démontrer mon réel intérêt. En entrevue, j’ai su que j’avais le poste. En revenant de l’entretien, sur la route, j’ai appelé chaque membre de ma famille, passant des cris aux larmes de joie. Je sentais que j’allais vivre toute une expérience, et ce fut le cas!
6- Comment as-tu rencontré tes 2 collaborateurs : Anne-Marie Gareau et Steve Lynch (photographe/caméraman)? On dirait que vous vous connaissez depuis toujours… Le lendemain de mon entrevue, je suis revenue à Montréal pour rencontrer Anne-Marie et Steve, pour choisir la musique du générique d’ouverture des vidéos de la Coupe du Québec. Je les ai trouvé très accueillants, chaleureux, et connaisseurs du domaine ! Moi, c’était ma toute première expérience de journalisme à l’écran alors je me demandais si je serais à la hauteur, car je n’avais pratiquement aucune notion dans le domaine. À chaque événement, ils m’ont donné des trucs et appris tant de choses !
7- Combien d’heures consacres-tu à cet emploi par semaine? Cet été, nous avons eu 9 étapes de la Coupe du Québec à suivre, les Championnats nord-américains Ironman 70.3 et 140.6, en plus du Championnat du monde 70.3. Nous avions donc un événement pratiquement à chaque fin de semaine. Avant les courses, je lisais les informations sur l’événement, et je surveillais les athlètes qui y seraient. Sinon, après les événements, je devais écrire un texte résumant la course. Si l’on pense aux déplacements et à mon emploi temps plein à la pharmacie, disons que j’ai eu peu de temps libres cet été !
8- Comment prépares-tu tes entrevues avant un évènement en triathlon? Je regarde quels athlètes seront sur place et je fais des petites recherches sur eux, à savoir quelle est leur fiche, s’ils ont fait des performances dernièrement, etc. Lors de mon premier triathlon couvert, à Joliette, je me souviens que je ne connaissais personne du milieu ! C’est au fil des semaines que j’ai mis un visage sur les noms et au fil des entrevues, un contact s’est créé avec les athlètes.
9- As-tu un truc pour te rappeler les nombreux athlètes et différentes disciplines pendant une Coupe du Québec de triathlon (je ne te vois jamais avec des papiers?!?)? En fait, une bonne partie du crédit revient à Paul Emmanuel Guinard ! Paul en était à son deuxième été chez Triathlon Québec, lui qui vient de la France. Il a une connaissance impressionnante de nos athlètes québécois ! Il était en quelque sorte mon recherchiste et pendant les courses, on jasait des athlètes et à chaque fois, il m’indiquait des potins, faits, performances des athlètes. Cela m’a aidé grandement, surtout dans les premiers événements, où je ne connaissais pas les athlètes.
10- Quelle est ta collaboration/participation après l’évènement? Participes-tu au montage vidéo? Le montage est fait par Steve Lynch et Anne-Marie Gareau, les caméramans. Pour ma part, à la fin du triathlon, j’écris le résumé de la course que je lis par la suite au micro. Ces «voix off» que l’on appelle, c’est ma voix que l’on entend par-dessus la vidéo, alors qu’on présente les images de la journée. J’écris par la suite un second texte, plus complet, résumant la journée, qui se retrouve sur le site de Triathlon Québec.
11- Qu’est-ce qui est le plus difficile dans ton travail pour Triathlon Québec? Honnêtement je n’ai pratiquement pas de points négatifs qui me viennent en tête. Toutefois, il est vrai que parfois, faire des entrevues avec des personnes qui ne sont pas à l’aise devant la caméra et qui donnent des réponses très brèves est un peu plus ardu. Par contre, cela fait partie du métier! Je dois alors modifier la tournure de mes phrases pour tenter de les faire parler davantage. Sinon, j’ai réalisé de l’importance de bien parler l’anglais, surtout lors des événements de grande envergure comme les Ironman, où les gagnants viennent de partout à travers le globe et qu’ils ne parlent pas français.
12- Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton travail pour Triathlon Québec? Tout! Avoir accès aux zones de transition, à la ligne d’arrivée, être dans le feu de l’action! J’adore m’entretenir avec les athlètes, quelques minutes après leur arrivée, pour qu’ils me racontent chaque étape de leur triathlon, leurs difficultés, leurs fiertés.
13- A-t-on des chances de te revoir comme journaliste dans les évènements de Triathlon Québec l’an prochain? Je souhaite très fort que le projet vidéo revienne pour Triathlon Québec, comme la réponse du public a été positive. Pour ma part, le plus génial serait qu’ils me reprennent comme journaliste ! Toutefois, pour le moment, nous n’en avons aucune idée, mais je me croise très fort les doigts…
14- Que souhaites-tu faire lorsque tu auras fini l’université? Je rêve d’être journaliste sportive. Ainsi, continuer de travailler pour Triathlon Québec et pour 10-21-42km serait fabuleux, ou encore pour Triathlon Magazine, KMag, ou autres médias qui traitent de la course à pied ou du triathlon ! Je suis toutefois consciente que c’est un domaine assez restreint mais j’ai confiance.
15- As-tu une personne qui t’inspire dans le domaine des médias? Un modèle? C’est certain que j’apprécie les femmes qui se taillent une place dans le domaine du journalisme sportif. On peut penser par exemple, au Québec, à Chantal Machabée, Marie-Claude Savard, ou Karine Champagne qui ont su démontrer leur professionnalisme dans ce monde masculin.
Enfin, il est clair que le travail ne fait pas peur à Mariane Lajoie. Il faut voir son regard pétillant lorsqu’elle est à l’œuvre pour savoir qu’elle a vraiment trouvé sa voie. Gageons qu’un média sportif va rapidement mettre la main sur elle aussitôt l’université terminée. En attendant, espérons qu’elle reviendra avec le projet multimédia l’an prochain et… souhaitons-lui d’entendre son nom au micro un jour : « Mariane Lajoie, you are an Ironman!!! ».
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