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10 août 2014  

TISZAUJVAROS, Hongrie — La Québécoise Emy Legault a enlevé sa première médaille au niveau international quand elle a gagné l’argent à la Coupe européenne junior de triathlon de Tiszaujvaros, en Hongrie, samedi.

Legault, qui avait remporté ses trois dernières courses, dont celle des Championnats canadiens lors des Séries nationales juniors, s’est bien défendue sur le prestigieux parcours de Tiszaujvaros. L’athlète de 17 ans s’est classée deuxième en un temps de 42 min 29 s.

La Néo-Zélandaise Elise Salt a affiché le meilleur chrono, 42 min 29 s. L’Allemande Anabel Knoll est aussi montée sur le podium, grâce à un temps de 42 min 37 s.

Véronique Demers, une autre Québécoise, a terminé au 12e rang en 43 min 40 s.

Jeremy Obrand était l’unique Canadien en finale de l’épreuve junior masculine. Le Montréalais a fini 25e avec un chrono de 40 min 23 s. Le Néo-Zélandais Bence Bicsak l’a emporté après avoir croisé la ligne d’arrivée après 37 min 40 s.

Pendant ce temps, Matt Sharpe, de Victoria, était le seul représentant du pays à la ligne de départ de la course masculine à la Coupe du monde de Tiszaujvaros cette fin de semaine. Dans un format unique de deux jours, Sharpe ne s’est pas qualifié pour la finale de dimanche après avoir fini 12e dans sa vague des demi-finales.

C’est le Hongrois Akos Vanek qui a remporté cette Coupe du monde grâce à un chrono de 53 min 51 s.

Triathlon Canada est l’organisation qui régit le triathlon au pays, un sport olympique depuis 2000 et un sport paralympique à compter de 2016. Le mandat de Triathlon Canada est de promouvoir, favoriser, organiser et développer le triathlon et ses disciplines au Canada. Pour plus d’informations, visitez notre site Internet au www.triathloncanada.com.

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For Immediate Release:

August 10, 2014 

Emy Legault Wins Silver Medal at Junior Triathlon European Cup

TISZAUJVAROS, Hun—Emy Legault captured her first international triathlon medal after winning the silver at the ETU Triathlon Junior European Cup race in Tiszaujvaros, Hungary on Sunday.

 

Legault, who has rattled off three straight victories including the Canadian Championship title at home on the National Junior Series, was solid on the prestigious Tiszaujvaros course. The 17-year-old Legault clocked a second-place time of 42:29.

 

New Zealand’s Elise Salt set the time to beat at 42:29. Germany’s Anabel Knoll rounded out the junior women’s podium with a time of 42:37.

 

Legault’s fellow Quebec teammate, Veronique Demers placed 12th at 43:40.

 

Montreal’s Jeremy Obrand was the lone Canadian in the final of the junior men’s race. Obrand placed 25th with a time of 40:23. New Zealand’s Bence Bicsak won the junior men’s title after crossing the finish line with a time of 37:40.

 

Meanwhile, Victoria’s Matt Sharpe was the lone Canadian to hit the start line in the men’s World Cup race in Tiszaujvaros this weekend. A unique format held over two days, Sharpe did not qualify for Sunday’s final after finishing 12th in his semi-final heat.

 

Hungary’s Akos Vanek won the World Cup race on Sunday with a time of 53:51.

 

Triathlon Canada is the governing body for triathlon in the country. Recognized as an Olympic medal sport since 2000 and Paralympic medal sport as of 2016, Triathlon Canada’s mandate is to promote, foster, organize and develop the sport of triathlon, and its related disciplines, in Canada. For more information on Triathlon Canada, please visit us at www.triathloncanada.com on the Internet.

 

 

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FOR MORE INFORMATION:

Chris Dornan                                            

Media and Public Relations

Triathlon Canada           

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E-mail: hpprchris@shaw.ca

Comme ce fût le cas hier, c’est dans le parc de la Voie Maritime à Saint-Lambert que s’est déroulée cette deuxième – et dernière – journée de triathlon dans le cadre de la 49e Finale des Jeux du Québec. En ce vendredi 8 août, place aux relais des régions, avec  13 équipes de 4 triathlètes U15 et 15 équipes d’athlètes U17 au départ. Aussi, la décision a été prise de permettre à des régions ne pouvant regrouper 4 athlètes, de créer des équipes multi-régions – hors-classement – et ainsi de participer à la fête !

Classement U17 SportStats

Classement U15 SportStats

Les jeunes U15 du Centre-du-Québec ont dû faire la fête justement hier, après leurs deux médailles d’or sur le triathlon individuel. A 9h00 ce matin, alors que l’échauffement en piscine se terminait et que la réunion d’avant course approchait, tout le monde se posait la question à savoir si le Centre-du-Québec allaient réussir la passe de trois ! C’est à 9h30 – sous un beau soleil – que le départ a été donné pour les U15. Chaque athlète devait donc parcourir 200m à la nage, 5km sur le vélo et une boucle de 2km à la course à pied.

A la sortie de l’eau – soit après 800m de nage (4x200m) – ce sont les régions des Laurentides et du Centre-du-Québec qui sont entrées en tête en T1. Après un premier relais de vélo rondement mené, les Laurentides ont vu leur avance grimper jusqu’à près de deux minutes sur les régions du Sud-Ouest, de l’Outaouais et du Centre-du-Québec, qui avait réservé les relais 3 et 4 à ses médaillés d’or de la veille, Laurie-Anne Rivard et Edmond Roy.

Malgré la compétition, nous avons beaucoup apprécié la très bonne ambiance qui règne entre les jeunes athlètes. Le triathlon en relais est finalement bien représentatif de l’esprit d’équipe des Jeux du Québec.

F. Mainville (Laurentides) et E. Roy (Centre-du-Québec) avant leur relais vélo.

F. Mainville (Laurentides) et E. Roy (Centre-du-Québec) avant leur relais vélo.

Le dernier relais vélo a vu une impressionnante remontée d’Edmond Roy (CdQ) qui a consolidé la seconde place de sa région à 30 petites secondes des premiers, les Laurentides. C’est donc sur la partie course à pied que la victoire finale s’est jouée. En effet, après avoir maintenu un faible écart avec les Laurentides, Laurie-Anne Rivard nous a offert une très belle course pour passer le dernier relais à E. Roy avec une confortable avance de plus d’une minute sur P. Mainville des Laurentides.

Malgré avoir dû purger une pénalité d’une minute pour sillonnage (interdit aux Jeux du Québec), Edmond Roy a réussi à conserver une trentaine de secondes d’avance pour aller offrir une troisième médaille d’or à la région Centre-du-Québec. Le podium est complété par les Laurentides et la région Sud-Ouest, qui n’a pas démérité.

Belle victoire dans le relais U15 pour la région Centre-du-Québec !

Belle victoire dans le relais U15 pour la région Centre-du-Québec !

 Un peu plus tard, c’est au tour des U17 de s’élancer sur le même parcours. Une course plus ouverte nous attendait avec notamment les régions Sud-Ouest, Laurentides, Outaouais, Lanaudière ou encore Rive-Sud, toute ayant un très bon bassin d’athlète U17. C’est le jeune A. Gignac (Sud-Ouest) – deuxième hier en individuel – qui est sorti en tête de l’eau. Il est suivi de près par les athlètes des Laurentides et de l’Outaouais.

Sur la partie vélo, l’Outaouais a pris les devants en reléguant  le Sud-Ouest à 20 secondes. Derrière, la médaille de bronze  s’est disputée âprement entre les Laurentides, Lanaudière et Rive-Sud. Une fois sur le parcours de course à pied, l’écart entre l’Outaouais (1er) et le Sud-Ouest (2ème) s’est petit à petit réduit. Dans le dernier relais, Gignac (qui a obtenu le temps de course à pied le plus rapide hier, 4,4km en 14’29) s’est envolé vers la victoire en laissant sur place le triathlète de l’Outaouais. Le bronze revient aux Laurentides, quelques secondes devant la région Rive-Sud (4ème) et Lanaudière (5ème).

La région Sud-Ouest - emmenée par A. Gignac - remporte le relais U17 !

La région Sud-Ouest – emmenée par A. Gignac – remporte le relais U17 !

Nous voulions remercier chaleureusement les organisateurs de course qui ont mis sur pied un triathlon de grande qualité dans les rues de Saint-Lambert. Merci aussi aux jeunes athlètes qui nous ont offert un superbe spectacle, dans un très bon esprit sportif. Enfin, merci à l’organisation des Jeux du Québec pour son soutien aux épreuves de triathlon et pour son accompagnement.

On se retrouve dans deux ans, de l’autre côté du pont Jacques Cartier, à Montréal, pour la 51ème Finale des Jeux du Québec !

En ce jeudi 7 août 2014,la municipalité de Saint-Lambert accueillait le triathlon individuel dans le cadre de la 49ème Finale des Jeux du Québec. On a pu voir en action près de 115 triathlètes (U15 et U17 confondus) représentant les 19 régions du Québec. 

Résultats complets 

Photos Triathlon Québec

C’est à 9h30 précise que les U15filles  se sont élancées dans la piscine avec pour objectif – commun à tous les athlètes aujourd’hui – d’accomplir 500m de nage, 10,5km de vélo et 4,4km de course. Après une très bonne nage, c’est Laurie-Anne Rivard qui est sortie première de 20 longueurs dans l’eau (7’22). C’est avec beaucoup d’abnégation que la jeune Rivard – Centre-du-Québec – a réussi à conserver la première place et est allée chercher la médaille d’or. Kamille Larocque (Outaouais) et Chloé Gilbert (Mauricie), qui a été la plus rapide sur le vélo (19’41), complètent le podium.

A dix heures, c’était au tour des garçons U15 de prendre le départ. Edmond Roy (Centre-du-Québec) – tout comme Laurie-Anne un peu plus tôt – a rapidement pris la course à son compte pour aller chercher un deuxième médaille d’or pour le Centre-du-Québec, sous les acclamations et les chants des jeunes athlètes de la région. Un bel esprit sportif! Edmond Roy avait notamment fini deuxième de la Série Nationale Jeunesse à Lac Delage mi-juillet ainsi qu’aux Championnats Canadiens à Magog il y a deux semaines. Samuel Gauthier (Côte Nord) et Filip Mainville (Laurentides) finissent respectivement deuxième et troisième.

Les jeunes se dépassent aux Jeux du Québec. Que de belles images de sport!

Les jeunes se dépassent aux Jeux du Québec. Que de belles images de sport!

Trente minutes plus tard, les jeunes filles U17 ont à leur tour pris le départ de leur triathlon des Jeux du Québec. A l’approche de T2, il était compliqué de savoir qui remporterait la course. C’est à cet instant que Chloé Lambert (Lac St-Louis), 16 ans, classée 9e en Série Nationale Junior (16-19 ans), a décidé de faire son effort pour s’envoler vers la victoire. En effet, après seulement 500m sur le parcours de course à pied, elle a réussi à dépasser Virginie Trottier (Sud-Ouest, 4e au final) et Andréanne Brière-Dulude (Lac St-Louis, 3e au final) pour se retrouver en première position. De son côté, Ann-Sophie Chalifoux (Laval) a réalisé toute une performance et est allée arracher la médaille d’argent après un inscroyable sprint. Il faut préciser qu’Ann-Sophie était pourtant entrée en T2 à la dixième position !

La journée s’est terminée avec la course masculine U17. Après une bonne nage et un vélo qui lui a permis de consolider son avance, Louis-Simon Guay des Laurentides est entré en transition avec plus de 45″ d’avance sur ses plus proches poursuivants. Il a donc pu assurer sur la partie course à pied et offrir une belle médaille d’or aux Laurentides. Derrière lui, on retient la très belle course d’Alexandre Gignac qui décroche l’argent et s’offre même le meilleur chrono de course à pied de la journée (14’29 pour 4,4km). Le bronze revient à Emile Remington-Molgat de  l’Outaouais.

On se donne rendez-vous demain matin – vendredi 8 août – à 9h30 pour le spectaculaire relais des régions !

 

Premier rendez-vous : XTERRA Québec

Le Lac Delage sera l’hôte de cet événement international qui se déroulera les 30-31 août 2014. Il y en aura pour tous les niveaux : initiation, parcours court et parcours long. XTERRA est le premier événement multisports hors route au monde et combine un enchaînement de natation, de vélo de montagne et de course en sentiers. Au-delà de la compétition, XTERRA et le cross-triathlon en général c’est la camaraderie, l’aventure, la promotion d’un mode de vie sain et actif, pratiqué en pleine nature.

Vous pouvez encore vous inscrire ici.

La saison hors route se poursuit en septembre

En effet, après le Festival XTERRA Québec de fin août, deux cross-triathlons viendront compléter le calendrier 2014. Nous retrouverons donc le cross-triathlon Aux 4 Sommets (St-Alphonse-Rodriguez, Lanaudière) le 6 septembre 2014 qui s’adressera à tous avec un niveau initiation, courte distance et standard ITU. Vous pouvez vous inscrire dès aujourd’hui.

logo 4 sommets

Le grand final pour la saison 2014 aura lieu lors de la deuxième édition de l’évènement Ultranza à St-Adolphe D’Howard (Laurentides), le 13 septembre prochain. Une aventure qui prendra place au pied du Mont-Avalanche, un terrain parfait pour le triathlon hors-piste. Pour vous inscrire, c’est par ici.

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Vers une Coupe du Québec hors route en 2015

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Cette première saison de cross-triathlon devrait donner naissance à une Coupe des Bois en 2015. Sur le modèle de la Coupe du Québec nous allons développer et sanctionner un parcours de triathlons hors route à partir de l’été prochain. A savoir qu’aujourd’hui, la série Coupe du Québec est la série la plus prestigieuse en duathlon et triathlon au Québec.

Chiropratique du sport – Prévention et traitement des blessures en triathlon – Chronique 4

Par Dre Joany Marcotte
Chiropraticienne, D.C

Une des blessures la plus fréquemment rencontrée, principalement dans la portion natation, est la tendinite de la coiffe des rotateurs. Elle est  souvent appelée l’épaule du nageur. Toutefois cette problématique se retrouve également dans les blessures dites “quotidiennes”. 

Laissez-moi vous éclairer sur cette condition !

Débutons avec un peu d’anatomie et de physiologie.

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L’épaule est l’articulation du corps ayant le plus d’amplitude de mouvement en terme de degré. Il s’agit également de l’articulation la plus instable. En effet, l’articulation gléno-humérale est trop disproportionnée. La tête de l’os huméral est trois fois plus grosse que la cavité dans laquelle elle s’insère (voir image ci-contre).  La stabilité doit donc être assurée par d’autres structures tel que la capsule articulaire, le labrum et plus particulièrement les muscles.

Capture d’écran 2014-08-01 à 10.57.14Parmi l’ensemble de ces muscles, on en retrouve 4 qui forment ce qu’on appelle la coiffe des rotateurs. Il s’agit du supra-épineux, du infra-épineux, du petit rond et du sous-scapulaire (voir image ci-contre). Le muscle le plus souvent blessé parmi les 4 est le supra-épineux étant donné la position anatomique de son tendon. Bien sûr, plusieurs autres muscles peuvent être impliqués et sont à considérer dans cette problématique.

La blessure

Le mécanisme de blessure est simple. Il s’agit de mouvements répétitifs (surtout au dessus des épaules) ou de surutilisation. En natation, c’est souvent les mouvements de rotation des bras au dessus de la tête (passage hors de l’eau) qui sont répétés à maintes reprises. Et le muscle le plus souvent affecté par ce geste est le supra-épineux.

Plusieurs facteurs peuvent influencer, voire mener à cette problématique. En voici quelques uns:

  • nombre d’heures et distance d’entraînement effectués par semaine.
  • mauvaise technique de nage
  • fatigue
  • manque de souplesse
  • mauvaise gestion des principes d’entraînement (intensité, volume, repos, etc.)
  • manque d’échauffement
  • surcharge
  • blessures antérieures
  • mauvaise posture de sommeil
  • mauvaise alimentation ou hydratation

 

L’évolution

Capture d’écran 2014-08-01 à 10.58.51Lorsque le tendon du muscle supra-épineux passe dans sa partie sub-acromial (sous l’os acromion) de façons répétées, il peut se produire une irritation. Ceci provoque une inflammation puisque le corps va tenter de venir ”réparer” cette irritation, ce qui est une bonne chose en soi.  Vous avez ici la forme aigue : la tendinite.

Toutefois, cette ”réparation” du corps consiste à  créer un nouveau tissu plus fibreux et épais nommé tissu cicatriciel, ce qui mènera à une augmentation de l’épaisseur du tendon et provoquera des adhésions entre les différents tissus. La chronicité s’installe et l’inflammation diminue; c’est la tendinose. Ceci diminue l’espace libre pour le tendon, il a donc moins de place pour bouger puisqu’il est écrasé sous la voûte de l’acromion ce qui conduit au syndrome d’accrochage; caractérisé par un mauvais glissement du tendon lorsque les bras sont au-dessus des épaules. Il en résultera de la douleur et une perte d’amplitude de mouvements. Il faut également mentionner qu’à un endroit spécifique du tendon du supra-épineux, on retrouve une zone ayant une mauvaise irrigation sanguine (ne reçoit pas ou pratiquement pas de sang). On appelle cet endroit la zone critique. Cela rend donc la réparation encore plus difficile.

Si la situation n’est pas corrigée, le processus se poursuit et on observe alors une diminution dans l’apport d’éléments nutritifs ou d’oxygène à notre tendon.  Le problème tend donc devenir  chronique, s’étend à d’autres muscles et ainsi rend la guérison plus difficile.

Quels sont les symptômes ? 

Les symptômes prennent longtemps avant de se manifester. Le plus souvent lorsque ceux-ci surviennent, le problème est déjà bien installé. Lorsqu’ils se manifestent, ils se caractérisent le plus souvent par une douleur antérieure et latérale à l’épaule qui débute de manière insidieuse c’est-à-dire tranquillement, sans traumatisme apparent.  

Les activités au-dessus des épaules vont augmenter la douleur. La douleur peut être présente la nuit. Vous pouvez avoir de la difficulté à faire une abduction complète (élévation du bras sur le côté) ou encore une rotation externe de l’épaule (ex: action de se coiffer). Des engourdissements sont parfois présents le long du bras jusqu’au coude.

Dans les stades plus avancés, le patient peut ressentir une perte de force.

Traitements

  • L’approche thérapeutique utilisée par votre chiropraticien (ou tout autre thérapeute sportif) devra cibler 4 éléments :
  • calmer la phase aigue de la tendinite
  • réparer les tissus
  • renforcer ou étirer certains muscles de l’épaule
  • corriger la mécanique afin d’éviter la récidive

Ces traitements comprendront :

Travail des tissus mous (fascia, muscles, tendons, capsule, nerfs) et ce à l’aide de plusieurs méthodes différentes tels que Active Realease Technique (A.R.T), Graston (traitement fait à l’aide d’instruments brevetés fait d’acier inoxydable), des points gâchettes (pression ischémique), des frictions transverses, des massages profonds, du kinésiotape (bandage proprioceptif) etc. Toutes ces modalités de traitement auront pour but de diminuer la douleur et les adhésions présentes dans les muscles. Cela permettra également de relâcher les muscles et les spasmes musculaires protecteurs spécifiques.

Des manipulations ou ajustements articulaires de l’épaule et de la colonne vertébrale peuvent également être effectués afin de redonner une amplitude et un mouvement optimal.

Plusieurs exercices et conseils d’ergonomie pourront être donnés au patient afin de retrouver des amplitudes de mouvements complètes, de diminution de la tension au niveau musculaire et afin que celui-ci participe activement à sa guérison et évite ainsi une récidive.

Un programme de réhabilitation de l’épaule avec des exercices spécifiques de renforcement et de proprioception/stabilisation peut par la suite être fait par le thérapeute ou en suivi conjoint avec un kinésiologue afin de s’assurer d’un bon retour aux activités. Des exercices spécifiques au sport peuvent ensuite être faits dans les phases finales de la réhabilitation.

Il s’agit donc d’un processus spécifique et personnalisé car chaque blessure est différente et chaque personne l’est tout autant. Il faut s’adapter et composer avec les facteurs présents.

Voici quelques conseils rapides si vous avez une tendinite de la coiffe des rotateurs: diminuez le papillon, car il prédispose plus à l’accrochage, diminuez le volume d’entraînement et évitez une trop grande intensité dans l’entraînement surtout en phase aiguë.

Vous pouvez aussi consulter :

La chronique sur le traitement des blessures aiguës.

La chronique sur la prévention des blessures sportives.

Joany Marcotte, Chiropraticienne

Coordonnatrice provinciale pour le Partenariat CCSS(Q) – Triathlon Québec

Bibliographie:

Mya Lay Sein et al, Shoulder pain in elite swimmers: primarily due to swim-volume-induced supraspinatus tendinopathy, british journal of sports medicine, 2010: 44, pp 105-113.

Pnbicevic et al., Rotator cuff impingement, Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, Volume 27, Number ?, 2005, pp 80-590

Andreas H. Gomoll et al., Rotator Cuff Disorders Recognition and Management Among Patients With Shoulder Pain, arthritis and rheumatism, Volume 50, Number 12, December 2004, pp 3751–3761

C’est en ce dimanche 3 août que la 5ème édition du triathlon de Terrebonne a accueilli plus de 530 athlètes. De U5 à la catégorie Sprint, tous ont pu profiter et se dépasser. Pour un bon nombre d’entre-eux, c’était leur première expérience en triathlon et le parcours sécuritaire de Terrebonne leur a permis de terminer ce défi avec le sourire et une grande satisfaction. L’ambiance était à la fête hier avec une météo parfaite et avec la présence du président d’honneur, Gilles Gosselin, qui souhaitait un bon départ à tous avant d’accueillir les athlètes et les féliciter à la ligne d’arrivée. Il est a noter que Gilles a réussi l’exploit la semaine passée de réaliser un triple Ironman, le tout en 61 heures. Il était donc bien placé pour parler de dépassement de soi hier sur le site !

Enfin, c’est avec beaucoup d’émotion et de persévérance que la jeune adolescente Mégane Riendau a terminé sa course hier, en hommage à sa soeur jumelle Laurianne, décédée quelques jours plus tôt dans un accident tragique en vélo. Ses parents ainsi qu’une délégation du club Trinergie étaint présents également pour faire la course.

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Voilà maintenant deux semaines que le groupe est basé à Vitoria-Gasteiz en Espagne. Heures et journées se succèdent fluidement dans cet environnement quotidien d’entraînement. L’atmosphère y est à la fois relax et professionnel.

Vidéo d’entrainement – Youtube Triathlon Québec

On se lève tranquillement, prend son temps pour se préparer et manger en vue de la première séance qui est habituellement autour de 10h00 en piscine. Certains matins, les athlètes courent avant, mais cela laisse suffisamment de temps pour ne pas hypothéquer les heures de sommeil. Au retour de la natation, les athlètes arrêtent fréquemment prendre un café au centre-ville, puis reviennent aux appartements récupérer, puis se préparer à la deuxième et la troisième séance de la journée qui sont parfois collées (enchaînement vélo et course à pied). Ce mode de vie est idéal dans le processus d’atteinte d’objectifs de haut niveau.

Séance de natation en eau libre avec plusieurs athlètes australiens.

Le volume d’entraînement total est moins élevé que dans un camp d’entraînement pré-saison où l’on recherche souvent à maximiser les heures et se faire une bonne base en vue des mois à venir. Le concept ici est différent puisque nous sommes au cœur de la saison et que l’entraînement prescrit est fortement axé sur les exigences des prochaines compétitions et que les athlètes vivent dans un environnement où ils se sentent chez eux, mais dans un contexte complètement dédié au quotidien d’athlète (pas d’école, pas de travail, pas de contrainte de transport, etc..). De plus, les athlètes québécois présents ici ont la chance de côtoyer l’élite mondiale et apprendre ne serait-ce qu’en observant les meilleurs athlètes au monde évoluer. Il y a en effet ici plusieurs olympiens, des champions du monde U23, des médaillés du circuit de la Coupe du Monde ou de la Série Mondiale de Triathlon (WTC). C’est très inspirant et constructif pour cette prochaine génération d’athlètes québécois.

Ils ont aussi le chance d’avoir accès à des spécialistes (massothérapeute et physiothérapeute) quasi-quotidiennement et bénéficier de conseils de Jamie Turner, entraîneur pour Triathlon Canada et de ce groupe d’athlètes internationaux émérites, ainsi que du dévouement de Kyla Rollinson.

Enfin, pour ceux qui souhaitent savoir à quoi ressemblent les séances typiques, voici quelques traits particuliers :

Séance de vitesse en natation

Séance de vitesse en natation

– En natation, beaucoup de travail sur la fréquence des bras et celle requise pour la compétition. L’important n’est ainsi pas tant le temps réalisé en piscine,que la vitesse générée par sa vélocité (rythme) et son efficacité sur chaque traction. Les changements de vitesse sont présents et demandés dans plusieurs principales, de même que la vitesse pure requise lors du départ, des virages de bouées en compétitions ou des accélérations nécessaires pour un bon positionnement.

Sortie classique ''HOP'' qui signifie Hour of Power, soit une heure à haute intensité !

Sortie classique ”HOP” qui signifie Hour of Power, soit une heure à haute intensité !

– En vélo, les sorties ont une composante extrêmement exigeante 2 à 3 fois par semaine. Les efforts très élevés requis dans le triathlon de type ITU y sont fréquemment simulés et les séances prescrites en fonction du terrain des prochaines compétitions. Ainsi, certains athlètes feront des compétitions avec beaucoup de virages (par exemple Tiszjauvaros et Riga le prochain week-end), d’autres s’enlignent pour des courses avec plusieurs montées (Grand prix d’Embrun, Coupe Continentale de Karlovy Vary et ultimement, les mondiaux à Edmonton). Les entraînement comprennent ainsi plusieurs efforts courts et demandant beaucoup de puissance (10-15 secondes) et d’autres efforts en montées de quelques minutes.

– En course à pied, l’intensité est moins présente que dans les deux autres disciplines et toujours représentative de l’exigence de la compétition. Les meilleurs hommes présents ainsi courront ainsi très rarement plus vite que 3’00 au kilomètre et réalisent des temps entre 30’00 et 31’30 en compétitions sur 10 kilomètres. La majorité des séances de courses se font aussi sur terre battue. Une bonne partie des entraînements est faite à basse intensité.

En terminant, la prochaine fin de semaine sera riche en compétitions alors que les athlètes s’aligneront sur les événements suivants.

Xavier : Grand Prix de France d’Embrun (distance sprint avec un bon dénivelé)
Emy, Véronique et Jérémy : Coupe Européenne Junior de Tisjzauvaros, Hongrie (format demi-finale et finale sur distance 500m-12km-3,5km sur parcours plat, mais techniques)
Gabriel, Alexis et Philippe : Coupe Européenne Senior de Riga, Lettonie (format sprint très techniques).

En terminant, un gros merci à CMI pour son apport à ce projet de haute performance.

Après-midi de repos à San Sebastian

Après-midi de repos à San Sebastian

 

 

 

 

Je vais avoir besoin de quelques caractères de plus qu’à l’habitude afin de résumer mon séjour à Glasgow pour les vingtièmes Jeux du Commonwealth auquel j’ai eu le privilège de participer la semaine passée. Ce fut mes premiers jeux internationaux (les jeux du Canada ne comptent pas apparemment…) et je n’ai pas été déçue! Avec la vie au village, le triathlon individuel, le relais en équipe, les émotions fortes, les leçons de vie et les grands rires, ce fût toute une aventure.

Chronique de Sarah-Anne Brault – XX Jeux du Commonwealth

Wizards Canadiens en route vers Glasgow!

Les Wizards Canadiens en route vers Glasgow!

Étant donné que nous sommes arrivés au village quelques jours avant le début officiel des compétitions, nous avons eu la chance de vivre la « vraie » expérience des Jeux. La vie au village n’est pas de tout repos. Avec les services de nourriture, de buanderie, les multiples divertissements, les sections réservées à chaque pays, on dirait presque une colonie qui s’est installée sur les berges de la rivière Clyde pour quelques semaines. Une colonie peuplée de super humains, entre 20 et 30 ans en moyenne, tous doués d’habiletés athlétiques surhumaines. Dans la colonie, l’accréditation plastifiée vaut son poids en or et vous laisse entrer là où vous le désirer (même au bar). Les intrus ne sont pas toujours les bienvenus, surtout après 20h. L’internet sans fils est présent partout, sauf dans la cafétéria pour nous obliger à parler à nos nouveaux amis. Le premier jour au village, j’ai presque eu l’impression de me retrouver dans une réunion de famille où j’ai retrouvé des connaissances que j’avais perdu de vue depuis quelques mois ou même quelques années!

24 juillet 2014. Triathlon individuel, The Good, The Bad, and The Ugly.

Moi, c’était “The Bad”. Ma course ne s’est pas déroulée exactement comme prévue. En fait, elle n’est pas du tout allée comme prévue. J’ai été un peu déconcentrée par l’amplitude des événements et le bourdonnement perpétuel autour des athlètes, entraineurs, et membres du personnel de soutien. J’ai perdu un peu de concentration dans la section aquatique du triathlon et avant d’avoir pu le réaliser, je n’avais plus de bulles à suivre dans l’eau. J’ai participé à la partie cyclisme du triathlon, mais plutôt en tant que participante qu’en tant que concurrente, malheureusement.

Après avoir déposé mon vélo dans la transition, j’ai eu une courte discussion avec le coach qui m’a indiqué que je devrais considérer ne pas terminer la course à pied étant donné qu’on aurait besoin de mes services dans deux jours pour le relais. J’ai dû terminer un  tour au complet, tellement la foule et les barrières étaient présentes sur le parcours! La journée de jeudi ne s’est donc pas terminée sur une très bonne note pour moi.

Je regarde Kirsten courir vers une médaille. Pas la vue que j’aurais choisie.

Je regarde Kirsten courir vers une médaille. Pas la vue que j’aurais choisie.

« The good », c’est Kirsten. Kirsten Sweetland, qui après avoir été blessée pendant plusieurs années, a finalement eu quelques années de progression pour arriver à un podium à Glasgow. Une deuxième place qui est de bon augure pour le futur de Triathlon Canada.

Et « The ugly », bien c’est Ellen Pennock. Ellen s’est malheureusement fracturée l’omoplate alors qu’elle était impliquée dans un crash à vélo. Pas une bonne nouvelle pour elle, pour le reste de sa saison, et pour l’équipe. Elle a été d’une patiente extraordinaire, elle a réussi à garder le moral et s’est fait de nouveaux amis dans le village, plusieurs d’entre eux ayant déjà été dans sa situation. Le personnel canadien et les docteurs de la policlinique se sont bien occupés d’elle. Ellen devrait être de retour à l’entrainement rapidement. En attendant, elle explore Glasgow et encourage les canadiens dans différents sports avec ses parents et son frère.

Et aussi…

J’aimerais également mentionner les performances d’Andrew Yorke et Ryan Bailie. Le canadien Yorke a terminé 4ième, surprenant le Canada et le monde du triathlon. Pour sa part, notre partenaire d’entrainement Bailie a terminé 5ième après une excellente natation et une excellente performance à la course à pied. Le podium mérite également une bonne main d’applaudissement. Les anglaise Jodie et Vicky ont démontré qu’elles avaient ce qu’il fallait ce jour-là, avec une excellente prestation dans les trois disciplines.

26 juillet 2014. Relais par équipe, une deuxième chance.

Glasgow 2Si votre petit copain (australien) était impliqué dans un sprint-finish avec votre coéquipier (canadien) pour la médaille de bronze au relais des Jeux du Commonwealth, vous faite quoi?

Il faudrait demander à Ellen… Personnellement, j’aurais bien aimé une médaille pour le Canada, mais Ryan a réussi à prendre le dessus sur Andrew samedi et le Canada a fini au pied du podium.

Kirsten est partie première cette fois-ci et a passé le relais en première position à Sharpe. Bon départ! Sharpe a fait une excellente course, surtout après avoir eu plusieurs embûches cette année (avec blessures et tout). Pour ma part, j’ai gardé la position, derrière les anglais et les kiwis et tête-à-tête avec les australiens et les sud-africains. Jackson ne m’a pas rendue la vie facile avec un mile en près de 5 minutes. Andrew a tout fait pour rapporter une médaille pour le canada, mais cela n’a malheureusement pas suffit.

Beaucoup de belles émotions pour un samedi midi!

Merci.

A l’équipe de soutien. Marilyn, Libby, Drew, Roger, Sharleen, Dave, Dr Patty. Tous et chacun se sont dépassés afin de rendre notre expérience des plus inoubliables et s’assurer que tous les athlètes soient fin prêts à se battre pour une médaille. JT, évidement, qui m’a préparé non seulement pour les Jeux, mais également pour me qualifier pour les Jeux. Je veux également mentionner le support que j’ai reçu sur le parcours pendant la course. Maman et papa, Alain et la famille, Jess, M. Thériault notre président, et plusieurs autres canadiens (et australiens) venus m’encourager. Les bénévoles et tous les officiels pendant la durée des Jeux ont été incroyables, mille mercis pour cette semaine vraiment magique.

A bientôt,
xox

-Sarah

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Nous étions sur les routes du Québec cette fin de semaine pour prendre part à plusieurs événements régionaux. Nous avons donc suivi la deuxième édition du triathlon de Saint-Adèle, encadré le premier triathlon de Gaspé et nous avons pu fêter les 10 ans du triathlon de Charlevoix.

Il y a dix ans, sur les bords du lac Nairne à Saint-Aimé-des-Lacs, Nicole Lefrançois et son équipe organisaient le premier triathlon de Charlevoix pour 80 athlètes. Samedi et dimanche dernier, ils étaient plus de 500 à s’être donnés rendez-vous à cet événement devenu incontournable. Alors que les courses enfants (3 à 11 ans) se sont déroulés le samedi après-midi, le dimanche matin était réservé aux distances sprint et olympique, aussi bien pour le triathlon que le duathlon, en équipe ou en individuel. Nous avons notamment apprécié l’Aqua-vélo qui a offert un nouveau format de course au Québec. Côté résultats, malgré une journée pluvieuse et un parcours sélectif au cœur des montagnes du Charlevoix, on a pu assister à de très belles performances comme la nouvelle victoire de Jean-Philippe Thibodeau sur le triathlon olympique en 1h57 et celle de Nadia Bolduc chez les femmes en un peu moins de 2h20. En plus d’offrir un parcours magnifique, le triathlon de Charlevoix peut se targuer d’une excellente organisation!

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Pour la 2e édition du Triathlon de Ste-Adèle, 175 participants de tous les âges ont affronté les eaux du lac Rond et les côtes des Laurentides sur les distances sprint, initiation ou des jeunes. Organisé par le club de natation Neptune qui vient d’inaugurer un volet triathlon, l’événement comptait sur une nouvelle transition et un nouveau parcours vélo entièrement fermé à la circulation, de grosses améliorations. Chez les hommes, Eric Desjardins remporte le sprint en 1 :12 :33 tandis que chez les femmes, Marie-Elaine Lalonde s’impose en 1 :15 :01. On se donne rendez-vous en 2015 pour une 3e édition. Vous pouvez retrouver les résultats ici.

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En Gaspésie, la première édition du triathlon de Gaspé a été un franc succès. Plus de 160 participant se sont donnés rendez-vous le 27 juillet aux abords du pont de Gaspé, côté Sud, sur un parcours original et très intéressant. Une fois le départ donné, il fallait traverser la « baie » et affronter un léger courant de marée descendante pour rejoindre la première bouée, pour ensuite pouvoir mieux en profiter. Les distances sprint et standard étaient offertes dans ce format. Pour le vélo, le parcours était tout aussi intéressant car il consistait à faire le tour de la « baie », une boucle parfaite de 20 km! La course à pied offrait un aller-retour de 2,5 km à compléter 2 ou 4 fois selon le format du triathlon. Un format Super-sprint (1/2 sprint) était aussi proposé, ainsi que des distances d’initiation pour les jeunes U11, U9 et U7, sur un parcours aménagé en conséquence. Une course à pied familiale de 1 et 2 km clôturait une journée excitante avec une météo presque parfaite, car sur l’heure du midi il faisait presque 30 degrés!

Il faut saluer l’initiative de Jean-René Hamel et Caroline Robitaille, deux gaspésiens déjà impliqués dans le sport (natation), la musique et les festivals, ainsi que leur entourage dévoué. Un club de triathlon devrait même voir le jour dans les prochaines semaines! À noter l’impact très positif de cet événement à la fois participatif et compétitif, classé événement D3COUVERTE, qui permet de faire bouger les petits et les grands dans un cadre sain et motivant. Plusieurs athlètes et vacanciers de Québec, de Trois-Rivière, de Montréal ou de l’Abitibi se sont même déplacés pour la course. Les paysages sont tellement beaux et accueillants! Cet événement, de par son parcours et sa localisation, a un excellent potentiel de développement. Gageons que la barre des 200 participants sera facilement franchie en 2015.

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La fin de semaine prochaine on se retrouve à Terrebonne pour le triathlon BFI.

Voici un compte-rendu de la première semaine de notre expérience d’entraînements et de compétitions en Europe.

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Les athlètes peuvent se rendre facilement à la piscine en vélo

 Le groupe est arrivé à Bilbao mardi midi après un vol de nuit de Montréal. Les deux premiers jours ont surtout servi à s’adapter au décalage horaire, se familiariser avec les lieux et retrouver son vocabulaire de base espagnol! Vitoria Gasteiz n’est pas une grande ville, mais l’urbanisation étant complètement différente des villes nord-américaines, il faut une courte période pour s’y repérer. Nous sommes logés dans des appartements avec cuisines où tous séjourne en colocation. C’est confortable et idéal pour se concentrer sur l’entraînement. Les installations et commodités sont accessibles facilement à pied ou à vélo. Des trails de plusieurs kilomètres parfaites pour la course se prennent à la sortie de l’hébergement et les parcours de vélo sont multiples. Cela facilite grandement le quotidien des athlètes.

 Côté entraînement, les athlètes ont fait quelques séances légères, puis l’intensité a augmenté graduellement pour retrouver de bonnes sensations. Les journées sont souvent ordonnées sur l’horaire suivant :

8h30 – Morning jog 35-45min.
10h00 – Entraînement de natation
12h00 – 16h00 repas, récupération, commissions
16h00 – Entraînement de vélo ou course à pied

 Coupe continentale Européenne de Banyoles – Vidéo de la course

DSC03197Vendredi midi, Alexis et Gabriel ont fait la route vers Girona à quelques 600 kilomètres de Vitoria Gasteiz en vue de la Coupe Européenne de Banyoles qui se tenait hier. Girona est une ville jolie et touristique en plus d’une plaque tournante pour le cyclisme. Plusieurs compagnies offrent d’ailleurs des séjours d’entraînements dans la région qui offrent une multitude de parcours valloneux. Étant en période pré-compétition, nous n’avons toutefois pas pu en profiter.

Préparation de la zone de transition

Préparation de la zone de transition

Avec 65 hommes inscrits sur la liste de départ provenant de dix-sept pays, la course promettait d’être très relevée avec un nombre élevé d’habitués au circuit de la coupe du monde. Ce type de course constitue un palier intermédiaire entre les courses nord-américaines et les Coupes du monde et s’inscrit ainsi dans une logique de progression vers le plus haut niveau. Il n’est pas rare cependant de voir des courses européennes présenter un plateau plus compétitif que certaines coupes du monde en Amérique ou en Asie. Le défi était donc de taille pour Alexis et Gabriel qui ont connu de belles performances à Toronto et Magog ces deux dernières semaines.

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Le départ a été donné sur le coup de midi par une température assez élevé (autour de 35 degrés). Les athlètes devaient parcourir deux tours de 750 mètres avec une sortie de l’eau assez longue suivie d’un plongeon entre les deux tours. C’était assez impressionnant de voir un peloton aussi rapproché alors que cinquante-quatre hommes sont sortis dans un intervalle de trente secondes… C’est dans ces circonstances qu’il faut souvent lutter constamment pour rester bien positionner. Dès le premier tour de vélo, un large peloton d’une cinquantaine d’athlètes s’est formé avec Alexis et Gabriel à l’intérieur de celui-ci. Une chute a toutefois scindé le peloton et Gabriel s’est retrouvé derrière et a perdu jusqu’à quarante secondes. La chasse s’est organisée tant bien que mal et au prix d’un bon effort, il a pu réintégrer le peloton après une quinzaine de kilomètres. Tout le monde est resté groupé sur ce circuit principalement plat et sinueux. Le rythme était quand même assez soutenu avec une moyenne de près de 44 km/h pour la portion vélo.

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Le peloton chasse avant de rattraper la tête de course

Enfin, avec un peloton de près de cinquante athlètes à l’entrée de la seconde transition, un bon positionnement était nécessaire pour entamer la course à pied. Dans la frénésie générale, Alexis a perdu un soulier lors d’un accrochage avec un autre athlète et Gabriel s’est trouvé coincé à l’arrière. Alors que Gabriel a pu effectuer une course à pied progressive et remonter plusieurs positions lui permettant de terminer 25e, Alexis a éprouvé plus de difficultés dans la deuxième moitié de parcours. L’expérience s’avère constructive pour les deux athlètes qui sauront en tirer profit pour leurs prochaines compétitions.

Résultats ETU Banyoles

Les entraînements du groupe reprendront pour une dizaine de jours avant les courses de Tiszjauvaros (Hongrie) pour les juniors, Riga (Lettonie) pour les seniors et le Grand Prix d’Embrun pour Xavier la fin de semaine du 9-10 août.