Triathlon – Jeux du Commonwealth

Montréal, 24 juillet 2014 (Sportcom) – La Britanno-Colombienne Kirsteen Sweetland est montée sur la deuxième marche du podium lors du triathlon des Jeux du Commonwealth jeudi, à Glasgow, procurant une première médaille à la délégation canadienne en Écosse.

Malheureusement, la Québécoise Sarah-Anne Brault et l’Albertaine Ellen Pennock n’ont pas croisé la ligne d’arrivée, la première préférant conserver ses énergies en prévision du relais mixte et la seconde étant victime d’une chute en vélo.

« Tout le reste était là, mais pas la natation. Quand tu sors de l’eau aussi loin des autres, c’est difficile », a expliqué Brault, 16e sur 30 participantes à la nage, à près de 1 minute et demie de la première.

L’athlète de Québec a malgré tout poursuivi l’épreuve jusqu’à la course à pied, arrêtant dans la première des trois boucles.

L’Anglaise Jodie Stimpson a fait honneur à son statut de favorite, l’emportant grâce à un chrono de 1 h 58 min 56 s. Sweetland, en tête après la deuxième des trois boucles à la course à pied, a fini à 5 secondes de la gagnante. L’Anglaise Vicky Holland (1 h 59 min 11 s) a obtenu la médaille de bronze.

Les frères anglais Alistair Brownlee et Jonathan Brownlee ont par ailleurs été dominants chez les hommes, le premier l’emportant en 1 h 48 min 50 s et le second se classant deuxième en 1 h 49 min 01 s. Le Sud-Africain Richard Murray (1 h 50 min 21 min) est monté sur la troisième marche du podium.

Du côté des Canadiens, l’Ontarien Andrew Yorke a terminé quatrième (1 h 50 min 40 min), tandis que Kyle Jones, également de l’Ontario, et le Britanno-Colombien Matthew Sharpe ont respectivement fini 11e (1 h 52 min 15 min) et 21e (1 h 56 min 56 min).

Samedi, Brault entend bien se reprendre dans le cadre du relais mixte.

L’épreuve sera présentée pour la première fois aux Jeux du Commonwealth. Chaque pays délèguera deux femmes et deux hommes. Chacun nagera 250 mètres, roulera 6 kilomètres et courra 1,6 kilomètre avant de passer le relais à son coéquipier.

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Rédaction: Éric Gaudette-Brodeur

Les 19 et 20 juillet dernier, le club de triathlon de Memphrémagog a accueilli près de 2500 athlètes pour la 19e édition du Trimemphré. C’est lors de cette fin de semaine que s’est tenue la 7e étape de la Coupe du Québec. L’événement était également l’hôte des Championnats canadiens junior, jeunesse, groupe d’âge sprint et olympique, de paratriathlon et de la course à relais. De plus, la course élite et U23 étaient une Coupe panaméricaine, où des athlètes de 11 nationalités différentes se trouvaient sur la ligne de départ.

Texte de Mariane Lajoie et de Paul-Emmanuel Guinard

– Album photos Sprint élites (samedi matin)

– Album photos Sprint groupes d’âges et courses enfants (samedi après-midi)

– Photos ITU World Paratriathlon (Crédit: M. Bergeron)

– Album photos Olympique GA, longue distance et relais (dimanche)

– Résumé vidéo (sous-titre anglophone)

– Résultats Sportstats

Legault en tête à la sortie de la T2 devant Boutin.

Legault en tête à la sortie de la T2 devant Boutin.

Le samedi, la journée a commencé très tôt avec le départ à 6 :45 des garçons élites U13-15. Cette course s’est conclue avec un podium complètement québécois, avec Pavlos Antoniades, Edmond Roy et Félix Plourde-Couture. Les gagnantes chez les filles furent Kaycee Schroeder, la Drummondvilloise Laurie-Anne Rivard et Payton Ryz. À 7h30 débutait le Championnat canadien junior. Le Calgarien Russell Pennock s’est offert une troisième victoire consécutive, tout comme Emy Legault, de l’Ile-Perreault chez les femmes. L’argent, est revenu aux québécois Jérémy Briand chez les hommes et Élisabeth Boutin chez les femmes. Ils sont respectivement suivis par Myles Zagar et Samantha Klus. La quatrième et dernière course de la Série nationale junior se tiendra en Colombie-Britannique, plus précisément à Kelowna, le 16 août prochain.

Magog, en organisant une coupe Panaméricaine en marge des championnats canadiens élites, a accueilli des athlètes appartenant à l’élite mondiale, tels que le canadien Kyle Jones, récent vainqueur du Triathlon de Toronto, l’Américain Kaleb Vanort et le jeune Alexander Hinton. Du côté québécois, on pouvait apercevoir Alexis Lepage, Gabriel Legault et Philippe Vézina. C’est justement Alexis Lepage qui est sorti de l’eau en tête, comme à Toronto la semaine passée, accompagné par l’Américain Hunter Lussi. Sur le parcours de vélo, c’est un peloton imposant composé d’une vingtaine de triathlètes qui emmenait la course pendant les 20km à parcourir.

Départ de la Coupe Panaméricaine Homme.

Départ de la Coupe Panaméricaine Homme.

On y retrouvait entre autres Lepage, Rasmussen, Lussi, Forbes, Jones, ou encore Alan Webb, l’homme qui détient le record américain du mile, couru en moins de 3 minutes 47, et qui en est à sa première saison de triathlon. Une fois de plus, c’est Lepage qui arriva premier en zone de transition.  Toutefois, après les premiers 2.5 km courus en moins de 7 min 30, il était acquis que la victoire allait se jouer entre Vanort, Jones, Hinton ou encore le surprenant Webb. C’est finalement le Canadien Kyle Jones, qui l’a emporté, devant les deux Américains Alan Webb et Kaleb Vanort, dans un temps de 53 min 49 secondes. Il sera des Jeux du Commonwealth à Glasgow cette semaine.

Une heure après s’est élancée la course féminine élite. Après une bonne nage, Summer Cook et la Québécoise Amélie Kretz sont sorties côte à côte et ont commencé ensemble les 20 kilomètres de vélo. Après un bon travail, Kretz a pris le contrôle de la course, elle qui faisait un retour à la compétition après quatre mois d’absence, en raison de blessures persistantes. Au final, elle a réussi à maintenir son avance pour devenir la nouvelle championne canadienne, devant Brown et Cook. En arrêtant le chronomètre à 1 :02 :14, elle est arrivée avec plus de trente secondes d’avance sur sa plus proche rivale.

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Amélie Kretz, championne canadienne 2014.

Un peu avant midi, les paratriathlètes ont pris le départ de la course ITU World Paratriathlon qui faisait elle aussi office de championnat canadien. Au terme d’une course spectaculaire on retient notamment la performance du jeune canadien Stefen Daniel, âgé de dix-sept ans seulement, qui est reparti avec l’or dans la catégorie PT-4, pour la troisième année consécutive.

Le paratriathlon est divisé en cinq classes : PT1, PT2, PT3, PT4 et PT5. Les athlètes en fauteuil roulant appartiennent à la première catégorie, ils effectuent le parcours de vélo avec un handbike et la course avec un fauteuil roulant adapté. Dans les catégories PT2, PT3 et PT4 se situent les athlètes ayant un handicap compromettant leurs membres et ils sont classés selon un système de pointage. On retrouve les personnes ayant un handicap visuel dans la cinquième et dernière catégorie. Pendant l’épreuve, ils sont accompagnés d’un guide de la même nationalité et du même sexe qu’eux.

Un paratriathlète français sur le parcours vélo.

Un paratriathlète français sur le parcours vélo.

Le samedi après-midi nous a aussi offert un beau spectacle du côté de triathlon sprint homme et femme groupes d’âges. Les hommes les plus rapides ont été Andrew Taylor, Robin Tétreault et Billy Bostand et c’est Tanya Hewson, Tedra Bolger et Marie-Christine Carette qui ont dominé la course féminine.

Le dimanche, le Trimenphré accueillait le championnat canadien sur la distance olympique. C’est 1h30 après le départ du triathlon longue distance, dont les distances étaient les mêmes que celles d’un demi-Ironman, remporté pas Chuck Perreault de Québec et Juliane Lacroix d’Ottawa, que les athlètes olympiques se sont élancés à l’eau.

Départ nage du triathlon olympique depuis l'hélicoptère. Crédit photo:  M. Bergeron

Départ nage du triathlon olympique depuis l’hélicoptère. Crédit photo: M. Bergeron

Les hommes les plus rapides ont été Jack Laundry, Sjaan Gerth et Cedric Boily. C’est Antoine Jolicœur-Desroches qui finit premier québécois et quatrième canadien. Pour sa part, Martin Lamontagne-Lacasse a remporté le championnat canadien dans la catégorie 40-44 ans, tout comme Sacha Cavelier chez les 25-29 ans. Du côté des femmes, c’est Kristen Marchant qui a été la grande gagnante. Jessica Murphy de Montréal a fini en tête chez les 25-29 ans, tout comme Peggy Labonté et Annie-Claude Gaudet, dans leur catégorie respective.

La fin de semaine s’est conclue avec le relais junior-jeunesse. L’équipe québécoise composée d’Emy Legault, Élisabeth Boutin, Charles Paquet et Xavier Grenier-Talavera est repartie avec les honneurs, après avoir complété tour à tour 250 mètres de natation, 6.6 km de vélo et 1.6 de course à pied. Le podium est complété par la Colombie-Britannique et l’Alberta. A lire, le résumé en français de Triathlon Canada.

De la gauche vers la droite: Grenier-Talavera, Legault, Pacquet et Boutin qui remportent les championnats canadiens 2014 de relais.

De la gauche vers la droite: Grenier-Talavera, Legault, Pacquet et Boutin qui remportent les championnats canadiens 2014 de relais.

Les athlètes québécois ont bel et bien été à la hauteur de ces championnats canadiens, organisés à domicile!

La huitième et avant-dernière étape de la Coupe du Québec se tiendra à Verdun, le dimanche 10 août prochain.

Le positionnement sur vélo est à la fois un art et une science ; un feeling et des mesures. Il est impératif que le vélo s’ajuste à la morphologie du cycliste et non l’inverse. Cette pensée a permis à plusieurs d’élaborer des méthodes pour calculer la hauteur de selle optimale. Cette mesure exacte promettant ainsi d’éviter les blessures et d’optimiser la performance.

Je désire dans ce texte m’attarder uniquement à la hauteur de la selle car c’est l’un des éléments crucial du positionnement, que vous soyez triathlète, cycliste de route ou de montagne. Je vous propose donc de vous résumer le fruit d’une revue de littérature effectuée par une équipe de chercheurs néo-zélandais qui ont recensé plus de 62 études sur le sujet.

 Méthode de calcul

 Il semble populaire de mesurer la longueur de l’entre-jambe et d’y accoler un pourcentage ou un facteur d’équivalence. Plus d’une dizaine de méthodes sont utilisées, nous parlerons de deux d’entre elles, la méthode Lemond et celle du talon.

La méthode Lemond détermine la hauteur de selle en multipliant par 88,3% la longueur de l’entre-jambe. Le résultat obtenu est ensuite mesuré entre la selle et le centre de l’axe du pédalier. Cette méthode empirique ne tient pas compte des longueurs de manivelles, ce qui peut induire plus ou moins de flexion au niveau du genou.

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La méthode du talon sur la pédale pourrait alors combler ou contre-vérifier cette méthode. Dans cette méthode classique et instinctive, le cycliste dépose le talon sur la pédale lorsque celle-ci est en bas, en continuité avec le tube de selle: un genou tendu indiquerait alors une bonne hauteur de selle. Encore une fois, cette méthode ne s’attarde pas aux multiples combinaisons de longueur de fémur vs tibia ou encore des différents types de pédalage ou encore la longueur des pieds du cycliste.

 C’est en comparant ces méthodes et plusieurs autres que l’idée de mesurer le degré de flexion du genou est apparue. Cette mesure s’effectue lorsque la pédale est en bas, au point mort. Il s’agit de conserver un angle de flexion de 25-30 degrés (ou 150-155 degrés lorsque rapportée sur 180 degrés) au niveau du genou, la mesure se prenant comme sur l’image ci-contre. Cette flexion permet d’éviter les blessures communes au genou et assurerait une efficacité mécanique maximale. En plus, elle tient compte des techniques de pédalage variées ainsi que des différences individuelles (flexibilité des chevilles, longueur des pieds, etc.).

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Mesure de l’angle de flexion du genou, tirée de www.slowtwitch.com

Il vous faudra par contre être deux pour bien effectuer la mesure. Il sera préférable de faire cette dernière après avoir pédalé quelques minutes, question de délier les ischio-jambiers qui s’assoupliront au cours de l’échauffement.

L’effet de la hauteur de la selle a bien évidemment fait l’objet d’études sur l’économie du pédalage. Lors d’efforts sous-maximaux, le respect d’un angle de flexion du genou de 25-30 degrés permet de «faire le travail» à moindre coût (Vo2 nécessaire moins élevé) ; un autre point en faveur de cette mesure ! Une variation à la hausse ou la baisse de 5% de la hauteur de la selle peut résulter en une variation de 25% de l’amplitude de flexion du genou et faire varier de 25 à 50% l’amplitude de mouvement de la cheville !

 Et les blessures dans tout ça ?

Le genou subit d’importantes forces de compression lors du pédalage, notamment si l’angle de flexion du genou est trop élevé, ce qui se produit lorsque la selle est trop basse. L’activation musculaire des divers groupes musculaires semble également plus élevée lorsque la selle est plus basse, ce qui peut contribuer à une force de compression supplémentaire, donc nuisible.

En définitive, la méthode du calcul de la flexion du genou apparaît donc avoir tous les atouts : l’efficacité du pédalage et moins de force de compression au niveau du genou !

Comme on dit : «cassez-vous pas l’bécik !»

Bon vélo !

Nadia Richer

Chiropraticienne

Professeure clinicienne,

Département de chiropratique, U.Q.T.R.

Référence :

Bini, Hume & Croft, Effect of Bicycle Saddle Height on Knee Injury Risk and Performance, Sports Med 2011; 41 (6): 463-476

Contrairement à ce que pensent la plupart des personnes qui ne connaissent pas le triathlon, le triathlon est un sport accessible qui combine trois sports sur des distances variées et progressives. Des jeunes de 5 ans ou des personnes ayant quelques années de plus au compteur (50 ans et plus) le prouvent chaque fin de semaine de l’été au Québec.

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Même s’il est vrai que pour accomplir un triathlon longue distance tel qu’un Ironman nécessite un entraînement à relativement intensif sur une longue période (1 an et plus), réaliser un triathlon de distance initiation ou sprint est accessible à tous. Des personnes handicapées l’ont mêm prouvé cette fin de semaine à Magog! DSC_0387 « Les gens pensent que les triathlons c’est pour les grandes machines, mais il y a des distances pour tout le monde et des défis pour tout le monde. On tombe éventuellement dans l’engrenage où on veut se dépasser, mais il faut commencer quelque part! » Lire l’article, incluant des extraits d’entrevue de Karine Bélanger, présidente du Trimemphré.

Les athlètes québécois ne sont pas revenus les mains vides de Magog à l’occasion des Championnats Canadiens qui se déroulaient samedi et dimanche dernier.

veloCe sont les garçons de 13 à 15 ans de la catégorie jeunesse qui ont ouvert le bal avec 500 mètres de natation, 10 kilomètres de vélo et 3,5 kilomètres de course samedi. Premier à la sortie de l’eau, Filip Mainville s’est fait rejoindre par un petit groupe de trois athlètes composé de Pavlos Antoniades, Edmond Roy et Félix Plourde-Couture. Ceux-ci ont su se créer une bonne avance sur le parcours de vélo à la fois technique et challengeant. C’est lors de la portion course à pied qu’Antoniades a pris les commandes comme il l’avait fait la semaine précédente au Lac Delage et remporté sa troisième victoire en autant d’occasions dans la série nationale jeunesse.. Roy et Plourde-Couture ont complété le podium pour réaliser le triplé québécois.

Quelques minutes plus tard, les filles se sont élancées dans les eaux du Lac Memphrémagog. Plusieurs pelotons de quatre à six cyclistes se sont créés lors de la portion vélo à la poursuite du groupe de tête dans lequel figurait notamment Chloé Gilbert et la favorite Kayce Schroeder de la Sasktachewan. Celle-ci a ensuite filé vers la victoire pour devancer la Québécoise Laurie-Anne Rivard et la Manitobaine Payton Riz.

Emy Legault et Elisabeth Boutin remportent l'or et l'argent aux Championnats Canadiens Juniors

Emy Legault et Elisabeth Boutin remportent l’or et l’argent aux Championnats Canadiens Juniors

Chez les juniors hommes, la course a été marqué par une courageuse échappée de deux athlètes à vélo, l’Ontarien Myles Zagar et le Québécois Xavier Grenier-Talavera. Le duo s’est détaché dès les premiers kilomètres pour se forger une avance d’une trentaine de secondes sur le peloton principal formé d’une vingtaine d’athlètes. Tous les espoirs étaient alors permis, mais l’effort fourni à vélo a coûté cher et les deux échappés n’ont pu résister au retour impressionnant de Russell Pennock, de la Colombie-Britannique et de Jérémy Briand du Québec qui terminent premier et deuxième. C’est finalement Zagar qui prend le bronze.

Dans la course féminine, un scénario un peu similaire s’est produit alors que trois coureuses, Emy Legault, Elisabeth Boutin et Samantha Klus, ont très bien collaboré à l’avant de la course pour se doter d’une avance de 1’30 sur leurs poursuivants. Ce coussin a été amplement suffisant pour les meneuses qui ont pu accéder au podium. Legault remporte le titre de Championne Canadienne, quinze secondes devant sa compatriote Élisabeth Boutin et Samatha Klus termine troisième.

Du côté senior, Amélie Kretz a ajouté un second titre consécutif à son palmarès en triomphant malgré une portion cycliste faite en solo et réussit son retour à la compétition après quelques mois passés à soigner des blessures. Séverine Bouchez et Karol-Ann Roy ont pris les 4e et 6e rangs. Chez les hommes, c’est Gabriel Legault qui fini premier québécois et 5e meilleur canadien dans une compétition très relevée. Alexis Lepage et Philippe Vézina ont respectivement terminée 7e et 11e Canadien.

Le Québec remporte les relais mixte

Les relais par équipes mixtes ont clôturé en beauté ce formidable week-end de compétition dimanche après-midi. Les vingt-quatre équipes représentant sept provinces étaient composées de deux garçons et deux filles des catégories Junior ou Jeunesse. Ceux-ci devaient tour à tour compléter un mini-triathlon, soient 250 mètres de natation, 6,6 kilomètres de vélo et 1,6 kilomètre de course en respectant l’ordre fille-gars-fille-gars.

L’Équipe Québécoise formée d’Élisabeth Boutin, Charles Paquet, Emy Legault et Xavier Grenier-Talavera s’est forgée une avance confortable – acquise principalement par la troisième relayeuse Emy Legault – et les autres provinces n’ont pu combler le déficit lors du dernier échange. La Colombie-Britannique prend l’argent et l’Alberta, le bronze.

Camp d’entrainement Exceltri

À peine les Championnats Canadiens terminés, quelques uns des meilleurs triathlètes Junior-U23 québécois sont en route vers Vitoria Gasteiz en Espagne où ils vont prendre part à un camp d’entraînements et participer à des compétitions sur le circuit européen!

On y retrouvera donc Xavier Grenier-Talavera, Alexis Lepage, Gabriel Legault, Philippe Tremblay, Jeremy Obrand, Emy Legault et Véronique Demers. Ils seront accompagnés de Francis Sarrasin-Larochelle de Triathlon Québec et de Kyla Rollinson du club de triathlon Tri-O-Lacs.

Nous vous ferons partager un maximum de mises à jour sur cette aventure européenne via notre page Facebook et notre site Internet.

camp exceltri

Le dimanche 13 juillet, la petite ville de Ste-Catherine-de-Haltey a accueilli le Challenge 02 Merrell pour la cinquième année consécutive. Après le triathlon du Lac-Delage qui représentait le volet « sprint » de l’étape 6 de la Coupe du Québec, samedi 12 juillet, le Challenge O2 fût l’hôte du volet olympique et longue distance de cette sixième étape. A noter que l’évènement, organisé par le club de triathlon de Sherbrooke, servait de championnat provincial et offrait une qualification pour les championnats du monde de longue distance qui se tiendront à Motala (Suède) en 2015. Le premier de chaque catégorie d’âge s’y assurait une place.

Texte de Mariane Lajoie et de Paul-Emmanuel Guinard

Résumé vidéo

Album photos

– Résultats Sportstats

À 8 heures, le coup de départ fut donné pour les participants hommes et femmes du Challenge 02 Merrell. C’est Maxime-Olivier Leclerc qui a été le premier à sortir de l’eau, suivi de près par Alain Renaud et Marie-Renée Vial. Un petit groupe de poursuivants de 3 nageurs suivait, regroupant les favoris de la journée soit Jérôme  Bresson, Martin Lamontagne-Lacasse et Pierre Heynemand.

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Les distances d’un triathlon O2 sont le double d’une épreuve olympique, c’est-à-dire 3 km de natation, 80 de vélo et 20 de course à pied. Les distances du vélo et de la course à pied ressemblent beaucoup à celles d’un demi-Ironman. Toutefois, le segment nage est proportionnellement plus important pour un triathlon O2. Le parcours, exigeant en raison du dénivelé important, consistait à compléter 2 tours de 750 mètres de nage, quatre boucles de 20km en vélo et deux de 10 km à la course. Pour les athlètes participant à cette épreuve longue distance, la combinaison iso thermique fut permise. En effet, lors d’un O2, la température maximale autorisée est de 23 degrés Celsius, et la pointe sud du petit Lac Magog indiquait 22.7°C. Les triathlètes prenant part à un départ olympique n’eurent pas le même privilège, puisque le maximum toléré pour l’eau dans cette discipline est de 22°C.

sherbrooke 6Chez les hommes, la course se joua au vélo. En effet, Martin Lamontagne-Lacasse endommagea sa chaîne, après seulement quelques kilomètres roulés, l’obligeant à s’arrêter pour la réparer. Jérôme Bresson, très bon cycliste, a pu prendre une avance confortable sur ses poursuivants sur le segment vélo. Au soixantième kilomètre, il comptait deux minutes d’avance sur Pierre Heynemand et près de cinq sur Martin Lamontagne-Lacasse. Cet écart demeura inchangé jusqu’à l’entame des 20km de course à pied. Pendant ce temps chez les femmes, Marie-Renée Vial, qui était sortie de l’eau en tête, fut rapidement rattrapée par Annie Gervais et Mireille Rodrigue. Vial a connu elle aussi des problèmes mécaniques alors qu’Annie Gervais a démontré sa puissance à vélo en arrivant en T2 dix minutes plus tôt que Mireille Rodrigue, sa plus proche rivale à ce moment de la course.

Le parcours de course à pied, tout comme la boucle de vélo, est très sélectif à Ste-Catherine-de-Hatley en raison de ses côtes incessantes. Cela n’a toutefois pas empêché Lamontagne-Lacasse de rattraper progressivement son retard sur Bresson. Il dépassa même Heynemand, après quelques kilomètres de course à pied. À dix kilomètres de l’arrivée, son retard sur Jérôme Bresson n’était plus que de trois minutes.  Mais Jérôme Bresson ne s’est pas fait surprendre et est allé chercher une belle victoire, ainsi que le record du parcours, en 4 heures 16 minutes. Le podium est complété avec Martin Lamontagne-Lacasse, qui boucla le parcours en 4 heures 19 et avec Pierre Heynemand, en 4 heures 22.

Du côté de la course féminine, Mireille Rodrigue, en raison d’une blessure persistante, a été contrainte d’abandonner. La victoire était toute dessinée pour Gervais, qui continua tout de même à creuser l’écart sur Vial et Bélanger. À l’arrivée, elle conserva donc son titre acquis l’an passé sur le même parcours. Celle qui était une semaine plus tôt au Challenge St-Andrews, au Nouveau-Brunswick, s’est même offert une cinquième place, toutes catégories confondues, avec un chrono d’un peu moins de 4 heures 34. Marie-Renée Vial, gagnante du triathlon olympique à Gatineau termine deuxième et Geneviève Bélanger, gagnante de l’olympique à Drummondville, troisième.

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Le triathlon olympique fut remporté par Sacha Cavalier en 2 heures 10 minutes, devant Philippe Reynolds et Paul Lavoie.  Du côté des femmes, la victoire revint à Nadia Bolduc, qui couru son 10 km en 38 minutes 44, soit le troisième meilleur temps de course à pied, toutes catégories confondues. Le podium s’est complété avec Peggy Labonté et Elvy Lapointe. Le duathlon olympique fut pour sa part remporté par Pascal Beauchemin. Il devança de quelques secondes Benoit Brissette et Laurent Lemoine. Chez les femmes, l’or est allé à Stéphanie Giroux, l’argent à Josiane Daigneault et le bronze, à Sonia Ayotte.

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La septième étape de la Coupe du Québec se déroulera lors du Trimemphré, à Magog, les 19 et 20 juillet prochain. Lors de cet événement, se tiendront les Championnats Canadiens de triathlon pour les distances Sprint et Olympique.

Pour un grand nombre de triathlète, l’épreuve de natation est fréquemment la plus faible. Permettez-moi d’adresser certaines notions liées à l’entraînement et à la prévention.

L’optimisation de chaque cycle de bras devrait être un aspect considéré à chaque entraînement. Concrètement dans la piscine, cette situation se traduit par le fait que deux nageurs ayant une cadence similaire ne nagent pas nécessairement à la même vitesse. La raison est simple; le nageur plus rapide peut produire plus de travail musculaire pendant la phase de propulsion. Certains exercices techniques (drills) pourraient remédier graduellement à la situation.

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L’utilisation de «paddle»/palette est un exemple idéal. Depuis quelques années on retrouve des palettes munies de trous. Celles-ci plus larges que les modèles précédents, laissent de l’eau s’infiltrer par les trous situés sous la paume de la main. Plus l’angle de positionnement de la main est bon, plus la turbulence dans la main sera grande. De plus, vous serez en mesure de percevoir la position optimale de la main très tôt au début de l’attaque et tout au long de la phase de propulsion.

L’explication de ce phénomène est neurologique, les recherches démontrent que l’apprentissage d’une tâche motrice est plus rapide lorsqu’elle est accompagnée d’une forme de perturbation sensitive. C’est un peu comme si notre cerveau apprend mieux s’il reçoit une stimulation en parallèle.

Attention, l’utilisation de palettes ralentie la cadence. Pour remédier à cette situation on suit avec une période de style libre «bien nagé» pendant laquelle on se concentre à sentir l’appui sur toute la longueur de la phase de propulsion. On peut aussi faire quelques centaines de mètres avec  moins de cycle de bras par longueur. À titre indicatif un bon nageur peut faire aussi peu que 14 coups de bras par 25m.

Sur une note de prévention on peut parler de douleur à la surface intérieure du coude. Cette situation survient quand, dans la phase initiale de traction, le coude est plus bas que l’axe formé entre la main et son épaule. Cette mauvaise position augmente la charge sur le ligament du coude. On traitera avec de la glace et du repos tandis que du travail technique pourra réduire les stress biomécaniques liés aux mouvements répétitifs de l’entraînement.

Claude Lachaine

Chiropraticien

Professeure clinicien,

Département de chiropratique, U.Q.T.R.

 

Les Québécois Alexis Lepage et Francis Lefebvre ont respectivement terminé 5e et 7e de la Coupe Panaméricaine ITU de Toronto samedi dernier. Le parcours emprunté par les athlètes est situé près du Centre-Ville de Toronto et sera le même que celui utilisé pour la présentation des Jeux Panaméricains en 2015. 

Meneur de l’ensemble de la portion natation, Lepage est sorti premier des eaux froides du Lac Ontario tout juste devant le nageur spécialiste Andrew Mccartney et son compatriote Francis Lefebvre, auteur d’une excellente nation. Puis, un peloton d’une dizaine d’athlètes s’est formé au cours du premier tour de vélo et a su maintenir une légère avance sur le peloton de chasse tout au long des quarante kilomètres et dans lequel figuraient notamment les Québécois Philippe Tremblay et Philippe Vézina. Les premières positions allaient ainsi se déterminer à la course à pied.

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Francis Lefebvre réalise sa meilleure performance en carrière dans la catégorie élite en terminant 7e

Bien que le rythme imposé par l’olympien Kyle Jones et Alexander Hinton était un peu rapide pour Lepage et Lefebvre, les deux athlètes ont réussi à tenir le coup sur les dix kilomètres et ont complété l’épreuve à moins de deux minutes de Jones, vainqueur de l’épreuve. Le Canadien Alexander Hinton et Jason Wilson des Barbades ont complété le podium. C’est un résultat très encourageant pour ces deux espoirs prometteurs qui réalisent leur meilleure performance dans la catégorie U23. Philippe Vézina, Gabriel Legault et Philippe Tremblay ont respectivement pris les 19e, 23e et 34e rangs sur les 46 athlètes en lice au départ.

Du côté féminin, la seule représentante du Québec, Karol-Ann Roy, a terminé au 10e rang. Les athlètes québécois U23 seront de nouveau en action samedi prochain lors des Championnats Canadiens à Magog. C’est certainement un rendez-vous à ne pas manquer et consistera pour plusieurs l’événement majeur de la saison.

Pour les résultats de l’épreuve masculine, cliquez ici. Pour les résultats de l’épreuve féminine, cliquez ici.

Enfin, à lire ici un très bon article sur Alexis et ses prochains projets de compétitions.

Récupération bien méritée pour ces deux athlètes !

Récupération bien méritée pour ces deux athlètes !

C’est le samedi 12 juillet qu’a eu lieu la première partie de la 6e Coupe du Québec, réservé aux distances sprint. Le tout s’est déroulé au Triathlon du Lac-Delage, qui en était à sa deuxième édition. L’événement, orchestré par le Club de Triathlon Rouge et Or de l’Université Laval, a accueilli 750 athlètes.

Texte de Mariane Lajoie et de Paul-Emmanuel Guinard

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– Résumé vidéo

– Album photos

– Résultats

 

 

Lors de cette journée, le public a pu voir le départ, entre autres, de la seconde étape de la Série Nationale Junior et de quatre courses comptant pour la Coupe du Québec : Triathlon U13, U15, Élites Junior et Sprint Groupes d’Ages.

Lors de la série nationale U15, les jeunes Québécois ont brillé. Chez les filles, Kamille Larocque de Gatineau et Laurie-Anne Rivard de Drummondville ont terminé respectivement deuxième et troisième, derrière la Saskatchewanaise Kaycee Schroeder. De son côté, le podium masculin a été entièrement québécois, avec Pavlos Antoniades, Edmond Roy et Filip Mainville. Antoniades a complété ses 500m de nage, 10km de vélo et quatre de course à pied en 39 :04.

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Lors du départ des Junior Hommes, c’est 51 triathlètes qui se tenaient à la ligne de départ, dans le Lac Delage. Les premiers à en sortir, après 750m, furent Russel Pennock, de Calgary, et Oliver Blecher de Port Hope. Au cours des 20km de vélo, un peloton d’une dizaine de cyclistes s’est formé, regroupant les coureurs les plus rapides tels que Russel Pennock, Michael Milic, Charles Paquet, Jérémy Briand. Au départ du parcours de course à pied, c’est Nicolas Gilbert de Trois-Rivières qui a été le premier à sortir de la T2. Toutefois, c’est Pennock qui a été le plus rapide dans ce 5km aux côtes importantes, le bouclant en 15 :51. Il fini premier, devant Myles Zagar. Les Québécois Jérémy Briand, Charles Paquet et Nicolas Gilbert ont pris les 3e, 4e et 7e rangs.  A noter que ors de la première étape des séries nationales junior, à Pike Lake, en Saskatchewan, Jérémy Briand était également arrivé troisième.

Du côté des filles, Emy Legault, de l’Ile-Perreault, qui avait remporté cette première étape au mois de juin, est sortie première de sa boucle dans l’eau, suivi de près par Kay-Sha Besler. Ensemble, les deux filles ont pris les devants au vélo, mais elles se sont fait rapidement rejoindre par le groupe des poursuivantes. Toutefois, Legault a réussi à sortir en tête de sa deuxième zone de transition et jamais elle ne s’est fait rattraper. Ainsi, elle remporte sa deuxième série nationale consécutive. Le podium est complété avec la Torontoise Kirsten Vergara et Annie-Kim Labarre, de Joliette.

Ces athlètes se retrouveront les 19 et 20 juillet prochains à Magog, où se dérouleront les Championnats Canadiens de triathlon.

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Le triathlon du Lac-Delage accueillait aussi une Coupe du Québec sur la distance sprint, où 150 athlètes ont pris un départ. Chez les hommes, Patrice Brisindi, de Montréal, est allé chercher sa première victoire de l’année sur la Coupe du Québec. En 1 :05 :57, il a devancé Thomas Windisch et Alexandre Levesque.  Chez les femmes, c’est Isabelle Gagnon qui est repartie avec l’or. Élise Lechasseur a terminé deuxième et c’est Virginie Dufresne qui complète le podium.

Triathlon – Séries Mondiales

Montréal, 12 juillet 2014 (Sportcom) – Sarah-Anne Brault a pris le 11e rang des Séries mondiales de triathlon, samedi à Hambourg, en Allemagne, dans un des triathlons les plus imposants au monde.

Malgré un départ très laborieux aux 750 mètres à la nage, Brault, de Québec, a tout de même trouvé le moyen de revenir dans le peloton. «La nage, ça n’a pas bien été. Je pense vraiment que c’était ma pire cette année, alors va falloir remédier à la situation. Mais j’ai pu me rattraper grâce au 20 kilomètres à vélo.» Gardant le rythme pendant le 5 kilomètres à la course à pied, elle a finalement enregistré un temps de 57 min et 47 s, juste deux secondes à l’extérieur du top-10.

L’athlète de 24 ans, une des stars montantes du triathlon canadien, avoue qu’elle voyait plus cette course comme une préparation aux Jeux du Commonwealth qui auront lieu dans 10 jours. «Je suis satisfaite, c’était rien d’extraordinaire, mais je pense que ça démontre à peu près où est-ce que je suis en ce moment, et c’est ce que je voulais pour aujourd’hui.»

«Je suis en bloc d’entraînements pour les Jeux du Commonwealth, alors je me suis reposé un peu ici, mais pas autant que d’habitude, puisque je dois être prête pour les Jeux, a-t-elle ajouté. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, comment mon corps réagirait à ça, mais on peut dire que je suis satisfaite. Il y avait des bons bouts et des moins bons bouts.»

Le résultat de Sarah-Anne Brault est toutefois un peu sombré dans l’oubli aujourd’hui, la médaille de bronze de sa compatriote canadienne Kirsten Sweetland retenant surtout l’attention. Il s’agissait de sa première médaille de bronze en carrière en Séries Mondiales, qu’elle a obtenu en enregistrant un temps de 57 min et 00 s, exactement le même temps que l’Australienne Emma Jackson, qui a pris le 2e rang, après l’utilisation d’une photo finish.

C’est l’Américaine Gwen Jorgenson qui a remporté la course, s’inscrivant du même coup dans les livres d’histoire, devenant la première femme à remporter quatre Séries mondiales d’affilée, avec un temps de 56 min et 54 s.

Forte du deuxième meilleur résultat canadien dans la course de samedi, Sarah-Anne Brault sera de la partie dans la course à relais, dimanche, à Hambourg.

 

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Rédaction: Jean-François Téotonio