Sarah Bergeron-Larouche et Maxime Leboeuf, deux québécois, remportent le championnat du monde de raquette 2015 sur une distance de 10 km.

Pour les résultats complets du Championnat du monde de raquette, c’est par ici:  https://www.pentathlondesneiges.com/fr/resultats

Voyez ici l’article de Mireille Roberge de Radio-Canada

Plus de détails à venir.

 

Communiqué – Endurance Aventure

Saint-Donat, le 31 janvier 2015. Le départ de la deuxième étape de la Coupe du Québec de triathlon d’hiver a été donné ce matin à 9h00 sur le magnifique lac Archambault par une belle journée froide et ensoleillée, suivi du départ du triathlon hivernal classique et d’un 5 km et d’un 10 km de course à pied.

Les athlètes ont du braver des températures de -25° au départ des épreuves ce matin. Cela n’a pas empêcher les participants de se donner à fond dans un spectacle d’endurance hors du commun.

Pour le triathlon Coupe du Québec (raquette 5 km, patin 12 km et ski de fond 6 km), le grand gagnant pour une deuxième année consécutive chez les hommes est Pierre-Olivier Boily de Sherbrooke, avec un temps de 1 :02 :55. Même scénario chez les femmes alors que Annie Gervais, la grande gagnante de 2014, s’est de nouveau imposée chez les femmes avec un temps de 1 :12 :01. De l’avis des coureurs, le froid fut le facteur déterminant de la course.

Le triathlon classique (course 5 km, patin 5 km et ski de fond 6 km), qui a bénéficié de la faveur populaire avec plus de cent coureurs sur la ligne de départ, dénote l’engouement croissant de la population pour cette discipline hivernale. C’est Fabien Hugues qui a remporté cette épreuve chez les hommes avec un temps de 58 :07, alors que Mireille Giroux a remporté l’épreuve chez les femmes avec un temps de 1 :09 :06.

Du côté de la course à pied, la victoire du 10 km est allée à Pierre De Paulou-Massat en 43:31 tandis que chez les femmes, c’est  Arianne Adam-Poupart qui s’est démarquée avec un temps de 51:22. Au 5 km, c’est Gabriel Robillard qui est arrivé premier chez les hommes en 22 :10, alors que Natasha Feier s’est imposée chez les femmes en 24 :37.

Les résultats complets sont disponibles sur le site de Sportstats.ca.

Jeunesse

Devenu maintenant une tradition qui accompagne tous les événements organisés par Endurance Aventure, un défi jeunesse a également eu lieu le jeudi 29 janvier au cours duquel plus de 200 jeunes des écoles primaire et secondaire de Saint-Donat ont réalisé un défi multisports extérieur sur le site même du triathlon d’hiver, au Parc des Pionniers.

Vous pouvez visionner des images et vidéos de l’évènement sur notre site : www.enduranceaventure.com.

Informations : 819.847.2197 ou par courriel à organisation@enduranceaventure.com.

Site Web de l’événement : www.triathlondhiver.com

La veille du championnat du monde de raquette, le 30 janvier 2015 à Québec, avait lieu l’assemblée générale de l’« International SnowShoe Federation » (ISSF), qui deviendra sous peu la WSSF (World). Nous étions une vingtaine. Et nous n’avons jamais été si nombreux. l’ISSF est constituée d’un président sortant américain, et de membres du CA japonais, allemand, et d’un autre américain. Un comité exécutif constitué d’un canadien, un suédois, un italien et un russe est aussi en fonction. Même si c’est une fédération internationale, c’est une très petite fédération, dont le principal mandat, actuellement, est de s’assurer de tenir un championnat du monde de raquette chaque année. Des excellentes discussions ont eu lieu, beaucoup d’idées de développement. Tout comme son sport, cette fédération a un potentiel énorme, probablement sous exploité. Pour vous donner une idée, son chiffre d’affaire n’atteint pas les 3000$ (trois milles dollars) en 2014. Les quelques bénévoles impliqués sont disséminés à travers le monde, et, comme je l’ai entendu à plusieurs reprises sur les discussions et en fin de rencontre, il y a un besoin de leadership et une cohésion de développement. Son président sortant a donnée 20 ans de sa vie pour cette passion et il livre sur un plateau d’argent un fort potentiel de développement, ou beaucoup d’espoir.

Un sport méconnu et prometteur: un rapide tour d’horizon
La course en raquette reste encore un sport méconnu, avec sûrement un fort potentiel. Il suffit de transporter vers l’hiver tous les coureurs qui participent à des 5, 10, 21 ou 42 km sur le bitume ou les “trails”, et on obtient des chiffres faramineux. Il faut également être dans la bonne zone géographique et avoir, quelques semaines par année, suffisamment de neige pour que puisse naître cette pratique sportive et l’organisation de courses. Bonne nouvelle, le Québec est bien gâté pour la neige, et pour la quantité de coureur.

Localement au Québec, des courses sont organisées et il existe même, depuis l’hiver dernier, un réseau de courses à but non lucratif mais non reconnu provincialement par une fédération accréditée. Triathlon Québec sanctionne également le championnat du monde de raquette à Québec et l’a identifié comme championnat provincial.

La Fédération québécoise de la marche (et de la raquette) est l’entité provinciale reconnue officiellement pour la raquette, mais elle est dans le domaine du loisir et non du sport. Historiquement, cet organisme fait un excellent travail de promotion de la marche et de la randonnée, mais il n’a jamais rien voulu avoir à faire à tout ce qui peut être chronométré. Les choses pourront toujours évoluer, un nouveau directeur général étant en poste depuis près d’un an.

Pour sa part, la Fédération d’athlétisme a d’autres chats à fouetter avec ses 60+ sports à gérer, des dires mêmes de son directeur général sortant. Son positionnement historique par rapport au développement de la course à pied, par exemple, indique clairement qu’elle doit faire ses preuves pour se faire reconnaître par la communauté des coureurs. Cela n’enlève rien au fait, a contrario, que le développement de cette nouvelle pratique sportive au fort potentiel pourrait être pour elle une opportunité intéressante, mais là encore, rien n’indique qu’elle se positionnera en sa faveur.

Finalement, il y a Triathlon Québec, qui a emboîté le pas au développement d’un nouveau format de triathlon d’hiver, dont la course en raquette fait maintenant partie. On se questionne sur l’engagement  de la fédération dans ce sport pour l’aider à se développer, avec un modèle d’affaire qui peut en assurer sa pérennité.

Et puis sur les échelles nationales, il y a Snowshoe Canada, qui a officiellement été créé il y a deux ans, et qui commence à se structurer, avec notamment le projet de réaliser un projet de développement et d’affaire cette année. Chez nos voisin du Sud, c’est une toute autre histoire, une fédération nationale existe, avec des championnats nationaux et une structure quand même active et vivante. En Europe, on retrouve la Catalogne, avec une région espagnole particulière dynamique dans les Pyrénées, l’Italie aussi historiquement bien implantée et populaire avec une forte communauté de coureur en raquette. En France, alors que plusieurs courses existaient il n’y pas si longtemps (4-5), il n’en reste plus qu’une. La faute à qui? Certainement pas d’équipementiers tels TSL qui aident les organisateurs locaux (et quelques fois ils le deviennent), mais qui attendent que les structures nationales et internationales s’organisent mieux, et qui pourraient éventuellement devenir leurs partenaires, chuchotte-t-on. Il faut savoir que, pour un joueur majeur et international tel que TSL, sur sa production annuelle de 200 000 paires de raquettes, 1% sont des raquettes de course. Le reste est pour la randonnée.

Du côté de l’Allemagne, la problématique est de trouver de la neige, une course importante ayant même été annulée le 10 janvier dernier, alors qu’il faut traverser de quelques km la frontière suisse pour trouver un bon tapis blanc de neige. Et la Suisse ne manifesterait aucun intérêt pour la raquette.

Un peu plus au nord, dans les pays scandinaves, autant la raquette semble un match parfait pour leur climat, mais la réalité c’est qu’historiquement, le ski de fond reste la référence et la tradition, et on constate que le sport de la raquette est méconnu. Cependant, de plus en plus d’initiatives et d’événements de course en raquette apparaissent en Suède et en Finlande.

Et puis, du côté asiatique, et on pourra s’en étonner, mais le Japon et la Corée du Sud organisent chaque hiver des événements de course en raquette.

Le triathlon d’hiver, un moteur de développement pour la course en raquette, ou inversement?
Par où commencer, demandera-t-on? Est-ce que ça partira d’en haut, avec des organisations nationales ou internationales, qui mettront en place les structures qui populariseront cette pratique sportive? Ou d’en bas, avec une communauté grandissante d’où naîtront les structures et les organisations? Probablement les deux. Le constat que nous faisons maintenant c’est qu’avec le nouveau format de triathlon d’hiver qui s’internationalise, les courses en raquette se développent logiquement auprès de celui-ci.

Le futur de ce sport
Ce qui ressort de cette rencontre avec l’ISSF, c’est son besoin criant de ressources, de moyens et d’idées. Un volet philanthropique à développer, un modèle de membership plus global et plus payant, un plan de développement d’affaire, donc une hausse de revenus pour une professionnalisation de son fonctionnement (et la capacité d’embaucher une ressource à temps plein). Des partenaires à convaincre de la valeur à s’associer avec cette organisation. Développer une structure avec des championnats continentaux. Et surtout devenir une référence pour ce sport, un hub avec un calendrier international et une possibilité de membership payant pour tous les événements du réseau. Il faudrait également définir des formats (distances) simples, claires et attrayantes, par exemple sprint (5k), standard (10k), longue distance et/ou ultra si on s’inspire du triathlon. Il est évident qu’avec les ressources actuelles de cette structure, il faut un philanthrope avec un bon porte monnaie et/ou de la nouvelle énergie pour rassembler et prendre le leadership nécessaire pour (r)assembler les morceaux et que l’ISSF (future WSSF) devienne un meilleur moteur de développement.

La course se tient cette fin de semaine. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au jeudi 29 janvier 18h.
  • L’étape 2 de la Coupe des neiges de triathlon d’hiver aura lieu cette fin de semaine à St-Donat. Lors de l’étape 1, Joel Desgrenier avait détrôné le grand vainqueur de la Coupe des Neiges 2014, Pierre-Olivier Boily, alors que chez les femmes Annie Gervais, grande vainqueur du triathlon ITU de Québec l’hiver dernier, avait également été détrônée par celle qui finissait sur la troisième marche du podium de cette même course, Évelyne Blouin.
  • Il sera intéressant de voir la dynamique de course, et alors que Boily et Gervais sont déjà prévus au départ de l’Étape 2, Desgrenier et Blouin ne sont pas inscrits, préférant peut-être le championnat du monde de raquette qui aura lieu la même journée à Québec.
  • Rappelons que la Coupe de Neiges est une série 3 de 4 (les 3 meilleurs résultats des 4 courses de la série sont comptabilisées pour déterminer les gagnants au cumulatif).
  • En plus de l’épreuve triathlon “Coupe des neiges” avec le format 3S (raquette, patin et ski), du triathlon court et sans raquette et des courses à pied 5 km et 10 km, les organisateurs proposent cette année un triathlon jeunesse et une course à pied pour les jeunes. Ces deux nouveaux événements découverte-jeunesse sont également sanctionnés par Triathlon Québec (évènement découverte). Il s’agit d’une course à pied de 1 km dans le bois et d’un triathlon d’hiver jeunesse comprenant 1 km de course à pied sur un parcours boisé, 850 m de patin (un (1) tour de la patinoire en forêt), et un aller-retour totalisant 1,5 km de ski de fond.
  • Le départ de ces deux événements jeunesse se fera à 13H. Pour plus de renseignements n’hésitez pas à consulter le site internet : www.triathlondhiver.com

Source : Pentathlon des neiges – Course sanctionnée par Triathlon Québec et l’ISSF – Cette course est également un championnat provincial –  Présenté par Atlas Snow-Shoe

C’est en levée de rideau des Jeux mondiaux d’hiver des maîtres et du Carnaval de Québec, ce samedi 31 janvier à 14 h, qu’Atlas Snow-Shoe présente le Championnat du monde ISSF de raquette. Plus de 200 athlètes de 12 pays, dont des représentants de 12 états américains, prendront le départ et batailleront pour les titres de champion du monde sénior (10 km) et junior (5 km).

Le parcours de 2,5 km propose une portion urbaine sur la Grande-Allée enneigée aux abords du Palais de glace et une portion accidentée sur les plaines d’Abraham en surplomb du fleuve Saint-Laurent. Le premier départ sera lancé à 14 h sur le site principal du Carnaval. Participez ou assistez à cet événement unique!

LE FRANÇAIS STÉPHANE RICARD À LA DÉFENSE DE SON TITRE

Couronné en Suède en janvier 2014, le Français Stéphane Ricard aura fort à faire afin de défendre son titre. Un peloton impressionnant de canadiens et de champions nationaux tenteront de lui ravir son titre, dont l’olympien et champion en titre du Défi de raquette du Pentathlon, Joël Bourgeois.

Chez les dames, la double championne du monde, l’Italienne Isabella Morlini, s’est blessée la fin de semaine dernière en compétition et doit malheureusement déclarer forfait. On peut déjà confirmer qu’une nouvelle championne sera couronnée cette année! À surveiller, l’Américaine Amber Ferreira, première après l’étape raquette en mars 2014 au Québec ITU Triathlon d’hiver.

INSCRIPTIONS : CHAMPIONNAT DU MONDE DE RAQUETTE ET QUÉBEC ITU TRIATHLON D’HIVER

Les inscriptions pour le Championnat du monde de raquette et pour le Québec ITU Triathlon d’hiver des 7 et 8 février se terminent ce jeudi 29 janvier à 23 h 59. En plus des volets Élite, des volets Groupes d’âge (ouverts à tous) sont aussi disponibles. Inscrivez-vous!

Pour les différents volets du Pentathlon des neiges présenté par MEC, les inscriptions se terminent le 10 février. Déjà plus de 4 500 participants sont inscrits aux différentes activités à la programmation.

PARATRIATHLON PRÉSENTÉ EN COLLABORATION AVEC ADAPTAVIE

Le volet paratriathlon du Québec ITU Triathlon d’hiver est présenté dans le cadre du Challenge hivernal Adaptavie. L’événement est ouvert aux handicapés physiques et intellectuels et se complète en solo ou en relais équipe. Pour plus d’informations, contactez Adaptavie.

 

Vous souhaitez organiser un triathlon mais vous ne savez pas par où commencer? Venez assister à la rencontre provinciale des organisateurs de course, vous trouverez des réponses! C’est gratuit et ouvert à tous. La rencontre aura lieu samedi le 14 février prochain lors du Salon du Triathlon à la Place Bonaventure à Montréal. Plusieurs organisateurs d’expérience seront présents et partageront leurs trucs et conseils pour en faire bénéficier la communauté du Triathlon.

Sujets abordés

Nous aborderons plusieurs sujets dont les inscriptions, l’accueil, la zone de transition, le parcours natation, le parcours vélo, le parcours de course, la sécurité sur le site, les bénévoles, le village des athlètes, la gestion de foule, les services aux athlètes et tout autre sujet que vous désirez démystifier.

Informations

  • Date: Samedi 14 février 2015
  • Heure: 13 à 15h
  • Lieu: Salon du Triathlon, Place Bonaventure à Montréal

 

Écrivez à enoel@www.triathlonquebec.org pour réserver votre place. Au plaisir de vous y rencontrer.

Des formations d’officiels et d’entraîneurs sont aussi offertes lors du Salon. Vous pouvez encore vous y inscrire.

La fin de semaine est Triathlon Québec!

En plus de pouvoir participer au « Défi du Triathlon pour tous » et/ou à l’une des quatre formations offertes par Triathlon Québec, vous aurez droit à tout un programme pour cette fin de semaine avec plusieurs exposants et clubs qui vous partageront leur passion pour le Triathlon. Vous pourrez aussi essayer le « Trisuit du Québec » et assister à l’une des 19 conférences touchant le Triathlon.

Voici l’horaire des formations et rencontres:

Vendredi 13 février

  • 18 à 20h – “6 à 8” des officiels

Samedi 14 février

  • 9 à 16h – Formation d’entraîneurs – Triathlon
  • 13 à 15h – Rencontre des organisateurs de course

Dimanche 15 février

  • 8h30 – 15h – Formation d’entraîneurs – Triathlon
  • 12 à 16h – Formation des officiels

Rendez-vous sur la mezzanine au 2e étage!

Le Triathlon Esprit de Montréal sera l’hôte en 2015 des championnats canadiens en duathlon sprint et olympique ainsi qu’en triathlon longue distance. La fin de semaine du 12 et 13 septembre prochain sera donc bien chargée!

Les duathlètes et triathlètes québécois rivaliseront avec les meilleurs de leur discipline provenant de partout au pays. En plus d’être le championnat canadien, le triathlon longue distance sera le championnat provincial. Les duathlètes et triathlètes qualifiés pourront ensuite s’inscrire aux championnat du monde ITU groupe d’âge de 2016.

C’est un rendez-vous!

Visitez le site du triathlon Esprit de Montréal.

Quelques dizaines d’athlètes de tous âges ont participé hier au Triathlon des Neiges de Sorel-Tracy. Deux distances étaient offertes soit le volet compétitif avec 6 km de course à pied, 9 km de ski de fond et 3 km de raquette et le volet participation avec 2 km de course, 3 km de ski de fond et 1 km de raquette.

Sur la photo: Chuck Perreault, vainqueur de l’épreuve en compagnie de Suzanne Lachance, l’organisatrice.

Chez les hommes au volet compétitif, Chuck Perreault a survolé le parcours du début à la fin pour remporter l’épreuve devant Louis Jr Lavergne et Philippe Hogan. Stella Riggi remporte l’or chez les femmes. Les conditions étaient idéales et les parcours en boisé ont ravi les participants!

Voyez les photos de l’événement.

C’est un rendez-vous en 2016 pour la prochaine édition du Triathlon des Neiges. D’ici là, l’hiver continue avec la 2e étape de la Coupe des Neiges qui aura lieu à Saint-Donat le 31 janvier prochain.

C’était déjà le commencement de la saison 2015 hier et aujourd’hui pour cinq triathlètes québécois membres des Équipes nationales et du Québec. Amélie Kretz, Alexis Lepage et Sarah-Anne Brault, qui viennent de compléter un stage d’entraînement en altitude de trois semaines dans les Alpes Australiennes, prenaient part plus tôt ce matin à l’Aquathlon de Wollongong dans le cadre de la fête nationale australienne. 

L’épreuve consistait en un enchaînement de 900 mètres de natation suivis de 7 kilomètres de course à pied. Amélie a pris le 3e rang à 1 seconde de sa compatriote Ellen Pennock et 30 secondes derrière la gagnante Gwen Jorgensen, sacrée aussi Championne du Monde de triathlon 2014 . Sarah-Anne a pris le 8e rang. Du côté masculin, Alexis a terminé 7e dans une course chaudement disputée avec ses nouveaux partenaires d’entraînements australiens et canadiens.

Les résultats sont disponibles ici.

Au même moment dans l’hémisphère nord, Xavier Grenier-Talavera prenait part à sa première compétition continentale chez les Seniors (20 ans et plus). Parmi un plateau de concurrents assez relevé pour ce début de saison, Xavier a pris le 8e rang. Cette performance lui permet d’amasser plusieurs points au classement mondial et de faire un joli bond de 130 rangs dans la hiérarchie. Du côté féminin, Élisabeth Boutin a pris le 18e rang.

Les résultats sont disponibles ici.

Par ailleurs, le nouveau venu sur l’Équipe Nationale Développement, Jérémy Briand, a démontré qu’il est en bonne forme de début de saison lui a couru un 5000 sur piste intérieure en 14’59 samedi dans le cadre du McGill Team Challenge.

Enfin, le journal le Quotidien de Chicoutimi s’est entretenu avec une athlète prometteuse du Saguenay récemment nommée sur l’Équipe du Québec Espoir et a réalisé un beau reportage. Voir l’article ici.

Entrevue réalisée par Alexandre St-Jalm

Après une saison marquante pour les athlètes québécois sur la scène internationale, alors que vous fêtiez probablement la nouvelle année avec votre famille, Amélie Kretz, Sarah-Anne Brault et Alexis Lepage étaient dans l’avion, direction Australie, afin de rejoindre le groupe d’entrainement de Jamie Turner.

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Paysage à proximité de Falls Creek

Depuis la dernière saison, les meilleurs athlètes canadiens partagent donc leurs entraînements avec quelques-uns des meilleurs athlètes au monde, comme la championne du monde ITU Gwen Jorgensen.

Alors, pourquoi partir? Amélie Kretz a déjà son idée toute faite: “C’est pour avoir l’opportunité de s’entraîner avec la meilleure au monde, tout en apprenant d’elle et son groupe en les côtoyant chaque jour. C’est également la chance de pouvoir s’entraîner au chaud pendant l’hiver et s’échapper du froid canadien.”

Pour Alexis Lepage, ce changement s’inscrit dans la continuité de son développement. “L’été passé, je suis allé en Espagne m’entraîner avec le groupe de Jamie Turner et que cette expérience m’a permise de produire mon meilleur résultat à vie au Championnat du monde, et je me suis dit que je devais tenter le coup pour une plus longue durée. En espérant connaître une bonne progression dans mes résultats!”

Et contrairement à ces deux jeunes athlètes, Sarah-Anne Brault fera son retour dans le groupe. Il n’y a jamais eu de doute dans son esprit: “je considère le groupe avec les Wizard comme un des meilleurs environnements au monde pour s’entraîner pour le triathlon (sinon le meilleur). J’y ai évolué depuis janvier 2014, et je n’ai jamais été autant prête pour les courses auxquelles j’ai participé, dont les WTS et les jeux du Commonwealth. C’est également un groupe assez plaisant! Revenir n’a pas été une décision très difficile… “, conclut-elle.

Pour les athlètes, le changement n’est pas juste géographique, mais aussi philosophique. Amélie nous explique: “le programme ici est différent de mon programme à Guelph, j’apprends chaque jour et j’aime beaucoup le changement. Dans le passé, chaque semaine était similaire, et au début de la semaine je connaissais le plan pour le restant de la semaine. Ici, je reçois mon programme le soir pour le lendemain donc je ne sais jamais à quoi m’attendre!” 

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Sarah-Anne avec son nouveau vélo 2015

Pour sa part, Sarah-Anne apprécie l’aspect didactique de la philosophie de Jamie Turner: “Il y a beaucoup plus d’emphase sur le “pourquoi” et le “comment” au lieu du “qu’est-ce que l’on fait” lors des entraînements. Ça peut sembler simple, mais pour moi c’est une bonne différence. Sinon, c’est beaucoup d’intensité et beaucoup de volume. Un peu de tout quoi.”

Alexis entreprend sa deuxième année en U23 (7e au monde en 2014). Ce sont des années fondatrices pour sa carrière internationale et l’entrainement évolue en conséquence. “Tout est une question de volume afin d’être prêt à encaisser les charges avec plus d’intensité. Ça fait 12 jours consécutifs que je cours chaque jour et majoritairement deux fois par jours! Heureusement, ce n’est pas comme ça dans chaque sport! Mais nous avons entre 3 et 4 entraînements par jours”, explique-t-il.

Dans le groupe, on les entend les athlètes fréquemment dire qu’ils ne font pas de sacrifices, mais juste des investissements dans l’avenir. Sarah-Anne complète en affirmant ceci: “Je ne crois pas qu’il soit possible de rester au Canada et d’être prêt à être compétitif sur le circuit WTS, surtout pour les premières courses de la saison. Un bon environnement d’entrainement, avec les meilleurs partenaires d’entrainement du monde et un entraîneur en qui j’ai entièrement confiance, je crois que ça donne bon augure pour les années qui s’en viennent!”

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Alexis Lepage sur son nouveau vélo 2015

Pour sa part, Alexis a le sentiment que cette décision aura un grand impact sur son avenir et son objectif. “Il s’agit de l’un des groupes, ou peut-être du groupe d’entraînement le plus performant en triathlon actuellement. Je crois, dans mon cas, qu’avec ce groupe ça passe ou ça casse, et ça va dans les deux extrêmes. J’espère que pour moi, ça va passer, dans le but d’accomplir mon objectif, soit celui de représenter le Canada aux Jeux olympiques.”

Évidemment, nos Québécois sont aussi dépaysés par la vie en Australie. “Je suis toujours à la recherche de kangourous… vivants! En deux semaines, je n’ai pas encore aperçue de kangourous ou koalas.” nous raconte Alexis.

“Une chose que je trouve étrange, continue-t-il, ce sont les super-marchés. D’un endroit à l’autre, les œufs passent du réfrigérateur à la tablette. Je ne sais plus trop quoi y penser…!”

À l’inverse, Amélie a bien trouvé un kangourou, mais dans son assiette! “Je ne savais pas que les Australiens mangeaient du kangourou, je pensais que c’était un peu comme l’animal sacré ici. J’ai vraiment aimé!”

Et la reprise des compétitions? Elle se rapproche déjà à grands pas. Amélie Kretz fera son retour en Coupe du monde à Mooloobala en Australie et elle devrait faire sa première série mondiale (WTS) à Auckland en Nouvelle-Zélande. L’athlète de Blainville avait gagné sa première coupe du monde à Edmonton en 2013. La saison dernière, elle a été aux prises avec plusieurs blessures, et elle est bien impatiente de pouvoir retrouver son meilleur niveau.

Alexis Lepage devra quant à lui commencer par des courses continentales qui sont généralement très relevées dans cette partie du monde afin de se faire une place sur le circuit mondial.

Sarah-Anne Brault, pour sa part, est désormais une habituée de la Série mondiale, et elle avait d’ailleurs obtenu le meilleur résultat québécois l’année dernière.

Pour nos trois Québécois, l’ultime défi sera de se faire une place au sein de la délégation canadienne pour obtenir un départ pour l’épreuve test de Rio cet été. C’est une course qui permettra aux Canadiens d’obtenir une sélection automatique pour les Jeux olympiques de Rio, en 2016.

Le Québec n’a jamais eu autant d’athlètes sur la scène internationale et Triathlon Québec vous tiendra informé tout le long de la saison. Ce n’est qu’un commencement!

Pour suivre de près le quotidien ces athlètes, consultez la Page Facebook de Sarah-Anne , la Page Facebook d’Alexis et le Site internet d’Alexis, le Site internet d’Amélie.

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