C’est à partir de jeudi que se dérouleront les différentes épreuves de grande finale de la Série mondiale ITU à Chicago. Outre les épreuves élites qui attireront la crème des triathlètes aspirant aux Jeux Olympiques l’an prochain, l’événement attirera plusieurs milliers d’athlètes amateurs de partout à travers le monde qui concourront sur les distances sprint et olympique.
Une impressionnant délégation d’un peu plus de quatre vingt athlètes seront du Québec. En vue de ce «happenning» bien spécial, nous nous sommes entretenus avec quatre d’entre eux pour en savoir davantage sur leur parcours et leur objectif à Chicago.
Mariane Julien, Chicoutimi, distance olympique, catégorie 25-29 ans
Comment vous êtes-vous qualifiés ? À Magog lors des Championnat canadien en juillet 2014
Est-ce votre première expérience? Si non, quelle est votre expérience ? C’est ma première expérience à des Championnats du monde et encore plus en tant qu’athlète. J’ai participé à titre d’entraîneur aux Jeux du Canada à l’île du Prince-Édouard (2009) ainsi qu’à Sherbrooke (août 2013) en triathlon. J’ai accompagné des athlètes aux Jeux du Québec à deux reprises également en natation eau libre et en triathlon.
Mariane en sera à sa première expérience aux mondiaux
Quelle est votre motivation à participer aux championnats du monde ? C’est une réelle chance de participer à un Championnat du monde pour moi en le vivant du côté athlète. Suite aux résultats du triathlon de Magog l’an dernier, c’était clair que le défi m’intéressait. Depuis mes débuts en triathlon, il y a 6 ans, j’ai toujours eu en tête de participer à un événement d’envergure et là ça devenait possible. Une de mes sources de motivation ce sont les jeunes que j’entraîne au club Béluga qui m’ont inspirée et motivée tout au long de l’année, que ce soit lors des entraînements avec eux, en prenant des nouvelles et en étant fiers que je puisse les représenter là-bas. Quoi de mieux que de vivre l’expérience pour guider les autres ensuite.
J’ai envie de me mesurer à moi-même et à ce que je peux faire de mieux. Poursuivre un objectif vers un point culminant suite à 1 an de travail et ce jumelé au boulot, au coaching, aux entraînements en évitant les blessures, c’est ça le réel défi. J’ai hâte de compétitionner devant ma famille et mon copain qui viennent m’encourager là-bas et de voir le niveau des filles de ma catégorie.
Ma course ça sera réellement le dessert (comme dirait mon entraîneur de course à pied, Jean-Marc Normandin)!
Quelles sont vos attentes à ces championnats du monde ? Comme je suis à ma première présence à ce type d’événement mondial, mes attentes sont fixées par rapport à moi-même. J‘aimerais clôturer le tout en effectuant une bonne course à pied puisque c’est là où j’ai mis un gros accent cet année. Pour le reste, je suis prête pour les surprises.
Josie Emery, St-Paul de Joliette, distance sprint, catégorie 40-44 ans
Josie en sera à sa première participation aux mondiaux ITU
Comment vous êtes-vous qualifiés ? Je me suis qualifiée au Championnat Canadien l’an dernier à Magog. C’est un souvenir à oublier car j’avais fait le sprint et le duathlon olympique dans la même fin de semaine car il me manquait un duathlon pour compléter mes 3 et obtenir un classement. Nous avions passé ce w-e en famille avec les 3 enfants dont ma petite qui avait 3 ans! Ma grande faisait aussi son 1er Championnat Canadien à 13 ans. Bref, grosse fin de semaine!
Quelle est votre motivation à participer aux championnats du monde ? Bien que je n’ai aucune attente de classement, je sens déjà la fébrilité. Je viens de regarder les vagues de départs. Je constate que plusieurs athlètes de différents pays seront présents, et je trouve ça stimulant et même temps un brin stressant. Les préparatifs sont presque terminés. En voyant tout les arrangements et les informations que nous recevons régulièrement, je réalise l’ampleur de l’organisation de cet événement. Je suis tout autant énervée d’aller encourager nos Québécois qui competitionneront. Je passerais des journées entières à admirer les jeunes qui compétitionnent. Le dépassement de soi chez les jeunes me stimulent et m’émeuvent.
Quelles sont vos attentes à ces championnats du monde ?
Aucune sauf de savourer chacun des moments. Point de vue personnel, je me sens prête comme une maman de 3 enfants travaillant à temps plein peut l’être. J’ai fait mes devoirs et je donnerai tout ce que je peux. Je souhaite aussi vraiment m’amuser. Ce sera aussi un moment que je partagerai avec mon époux qui y participe également. Rare moment que nous avons à nous 2. Nous en profiteront pour visiter Chicago et refaire le plein avant notre prochain objectif qui est le marathon de Toronto dans un mois.
Mathieu Pageau, Jonquière, distance olympique, catégorie 20-24 ans
Deuxième de la Coupe du Québec 2015, Mathieu en sera à ses premiers championnats du monde
Comment vous êtes-vous qualifiés ? Je me suis qualifié au championnat canadien 2014 de triathlon distance olympique à Magog. J’avais terminé 5e de mon groupe d’âge.
Quelle est votre motivation à participer aux championnats du monde ? Je suis très motivé pour ces championnats! Il s’agit de mon plus gros objectif de la saison. Je crois qu’il va être très intéressant de me mesurer aux meilleurs triathlètes groupe d’âge sur distance olympique du monde. Je participe aussi à ces championnats dans l’optique de voir les meilleurs athlètes élite du monde en action et d’aller y chercher de l’expérience pour continuer à progresser en triathlon.
Quelles sont vos attentes à ces championnats du monde ? Il est difficile de parler de classement précis étant donné que je ne sais pas exactement à quoi m’attendre comme calibre de compétiteurs. Ainsi, je compte me présenter sur la ligne de départ le 19 septembre prochain avec comme plan de match de tout donner dans les 3 sports et sortir ma meilleure performance de la saison. J’ai connu une saison au-delà de mes attentes et je compte la terminer en beauté!
François Girard, Drummondville, distance sprint, catégorie 45-49 ans
Troisième participation aux mondiaux pour François après Cleveland en 1996 et Montréal en 1999 !
Comment vous êtes-vous qualifiés ? Magog en 2014
Quelle est votre motivation à participer aux championnats du monde ? Nous sommes 9 du club Triomax en plus d’être athlète, je suis entraîneur de plusieurs athlètes qui seront présents. Je crois que c’est une expérience inoubliable de représenter son pays et de côtoyer des athlètes des 4 coins de la planète.
Quelles sont vos attentes à ces championnats du monde ? Je n’ai pas d’attente, je traine une vieille blessure (tendinite tibial postérieur) qui m’empêche de m’entraîner à la course. Je veux vivre à plein ces 5 jours de festivité, visiter la ville et assister à un match des Cubs