Triathlon Québec a vécu toute une fin de semaine ! Notre communauté a eu la chance de profiter du beau temps et du soleil lors des Championnats du monde sprint et relais à Montréal et du Subaru IRONMAN 70.3, 5150 et sprint à Mont-Tremblant. Plusieurs athlètes ont gravi les échelons de la hiérarchie mondiale !

Championnats du monde sprint et relais

Élites

Au Vieux-Port de Montréal, des athlètes de tous les niveaux ont compétitionné dans les rues (et le fleuve !) de la métropole. Chez les élites, des noms connus, comme Emy Legault, Jérémy Briand et Charles Paquet ont pris part à l’événement. Fraîchement de retour du Mexique, où elle a fait son premier podium international, Legault a pris le 12e rang avec un temps de 24 min  22 s dans l’épreuve du Super Sprint. L’athlète a donné tout un spectacle à la foule montréalaise en se rendant à la deuxième étape des finales et en faisant une remontée spectaculaire lors de la portion de la course à pied. 

Du côté des hommes, Jérémy Briand et Charles Paquet représentaient fièrement le Canada. Briand a réussi à décrocher le 33e rang avec un temps de 20min et 17s  tandis que Paquet s’est glissé à la 19e position en 22 min  37 s. Durant la ronde des qualifications, Briand s’est retrouvé dans le chaos d’une chute en vélo et n’a pas réussi à passer l’étape du repêchage. Pour Paquet,  l’athlète s’est rendu jusqu’à la deuxième ronde des finales, avec un énorme rattrapage lors de la portion du vélo. 

En équipe maintenant, le quatuor composé d’Emy Legault, Tyler Mislawchuk, Charles Paquet et Dominika Jamnicky n’était préalablement pas les favoris de la compétition. Avec un temps total de  1 h 29 min et 6 s,  ils se sont montrés extrêmement compétitifs et ont atteint le 5e rang.

Junior/U23

Nos athlètes juniors et U23 ont célébré la Saint-Jean en faisant fureur aux Championnats du monde ! Au total, 5 athlètes québécois portaient l’uniforme canadien. D’abord chez les femmes, Noémie Beaulieu est arrivée tout juste au pied du podium. La jeune athlète a terminé sa course quelques secondes après la médaillée de bronze. Sa compatriote, Clara Normand s’est hissée au 24e rang avec un temps cumulatif de 1 h 1 min et 5 s. Chez les hommes, Mathis Beaulieu, Louis Marchand et Nathan Grondin ont pris part à la compétition. Beaulieu a pris la 7e place et a terminé la course en 52 min 19 s. Marchand et Grodin sont arrivés respectivement 43e et 48e aux championnats. Avec ces temps, on peut être certain de revoir ces noms dans d’autres palmarès mondiaux dans un futur proche. 

Au relais mixte, Filip Mainville, Pavlos Antoniades, Kira Gupta-Baltazar et Colette Reimer représentaient le Canada. Tout comme les élites, l’équipe s’est classée au 5e rang avec un temps de 1 h 26 min 21 s, seulement à 4 secondes de la 4e position occupée par les Hongrois. 

Pour consulter les résultats détaillés, cliquez sur ce lien : https://triathlon.org/results/result/2022_world_triathlon_sprint_relay_championships_montreal  

Subaru IRONMAN 70.3 de Mont-Tremblant

 

À quelques heures de Montréal, il y avait un autre événement d’envergure : le Subaru IRONMAN 70.3 de Mont-Tremblant ! Les participants étaient clairement au rendez-vous et prêts pour l’événement, car on pouvait compter plus de 2300 inscriptions ! Cela s’ajoute aux plus de 1000 inscriptions au 5150 et au sprint de la veille. ! 

Chez les PRO hommes, c’est l’Ontarien Lionel Sanders qui a pris les grands honneurs. Les spectateurs ont témoigné une scène épique lorsque Sanders a pris un grand retard lors de la portion vélo en raison d’une crevaison. L’athlète a réussi à rattraper ses compétiteurs et a été en mesure de décrocher la 1ère position.  Le Québécois Nicolas Gilbert a pris la 11e place avec un temps remarquable de 4 h 2 min 42 s. Du côté des PRO Femmes, Tamara Jewett du Canada a remporté la course en 4 h 19 min 30 s. Pamela-Ann St -Pierre du Canada s’est hissée au 5e rang avec un temps de 4 h 35 min 16 s.

Au classement général, du côté des hommes, 3 Québécois ont occupé le podium. Félicitations à Simon Leblanc, Jérémie Martin et Zed Roy ! Du côté des femmes, l’Américaine Katie Colville a pris la première position tandis que Alice Côté-Allard et Andrée-Anne Dumont, toutes les deux de la province, ont occupé respectivement la 2e et 3e position.

En équipe, nous tenons à mentionner les performances incroyables des athlètes du Rouge et Or de l’Université Laval. Le groupe a obtenu le deuxième meilleur temps en équipe. 

Pour en savoir plus sur les résultats ou pour vous inscrire à l’édition de l’année prochaine, cliquez sur ce lien : https://www.ironman.com/im703-mont-tremblant  

 


Triathlon Québec tient à remercier les deux organisateurs des événements, soit Triathlon Mondial Groupe Copley et IRONMAN, et toutes les personnes qui se sont impliqués pour permettre leurs réalisations ! 

Le temps de repos sera court, car il y aura deux autres événements qui auront lieu durant la première fin de semaine du mois de juillet. Bonne chance à tous les athlètes qui participeront au Triathlon CanadaMan Woman sprint et XTreme Tri, au Triathlon de Laval en partenariat avec Décathlon ainsi qu’au Triathlon de Pohénégamook. N’oubliez pas d’identifier @Triathlonquebec sur vos réseaux sociaux. On veut suivre vos exploits !

Vous avez déjà eu une entorse à la cheville en pratiquant la course en sentier et vous avez l’impression de n’avoir jamais récupéré complètement? La chronique qui suit vous aidera à mieux comprendre certains aspects de votre blessure.

L’entorse latérale de la cheville est la blessure la plus fréquente aux membres inférieurs et serait responsable de 16% à 40% de l’ensemble des blessures sportives (1).

La course en sentier est une activité populaire parmi les adeptes du triathlon. Elle permet, entre autres, de varier la surface de contact au sol ainsi que de briser la monotonie de la route. Cependant, la transition vers le trail running demande à l’athlète de développer certaines habiletés techniques pour négocier les descentes et les virages en toute sécurité.

En l’absence de complication telle qu’une fracture ou une rupture d’un ligament, l’entorse latérale de la cheville peut sembler autorésolutive et mener à un retour à la course hâtif sans guérison complète. Parmi les blessures aux membres inférieurs, elle figure au sommet de la liste pour le plus grand nombre de récidives. Dans l’année suivant le traumatisme, le risque de subir une nouvelle entorse est doublé (2). L’atteinte des structures neurosensorielles des ligaments latéraux serait responsable de l’altération de l’équilibre (proprioception) observée chez les coureurs blessés. La rééducation du système proprioceptif doit faire partie intégrante du processus de réathlétisation après une entorse latérale de la cheville.

 

 

Le rôle du chiropraticien

  • Déterminer l’indication ou non de démarrer des soins conservateurs avec un examen initial complet.
  • Élaborer un protocole de réadaptation avec le patient et proposer des activités adaptées aux différentes phases de guérison et à la pratique de la course en sentier.

Au besoin consulter le www.CCSSQ.ca pour trouver un chiropraticien passionné par le sport près de chez vous.

 

Références

  1. Halabchi F, Hassabi M. Acute ankle sprain in athletes: Clinical aspects and algorithmic approach. World J Orthop. 2020;11(12):534-58.
  2. Delahunt E, Bleakley CM, Bossard DS, Caulfield BM, Docherty CL, Doherty C, et al. Clinical assessment of acute lateral ankle sprain injuries (ROAST): 2019 consensus statement and recommendations of the International Ankle Consortium. Br J Sports Med. 2018;52(20):1304-10.

 

Les meilleurs triathlètes groupe d’âge du Québec étaient réunis  hier à Joliette pour le championnat provincial sur distance sprint. Le challenge Antoine Manseau – Triathlon de Joliette marquait le coup d’envoi de la Coupe Québec 2022 chez les amateurs et les athlètes ont pu bénéficier de conditions de courses idéales ainsi que d’une organisation irréprochable.

Du côté masculin, c’est le représentant du club Bionick Triathlon Antoine Michaud qui a enlevé les honneurs, lui qui avait remporté le classement cumulatif de la Coupe Québec 2021. Sorti de l’eau parmi les premiers, il a rapidement pris les devants en vélo pour les garder jusqu’au fil d’arrivée, résistant au retour de Rudy Husson (Mcgill) qui termine deuxième. Le jeune Tyler Blais (16-19ans) complète le podium.

Chez les femmes, la lutte a été serrée jusqu’à la toute fin alors que Maud Marel (Rouge et Or) et Laurie Desjarlais (Trimemphré) étaient au coude à coude pour l’ensemble de la portion de natation et de vélo. C’est finalement Maud Marel qui a eu le dessus grâce à une course à pied plus rapide, lui permettant de devancer Laurie Desjarlais et Ariane Bijould sur le podium.

Lancement de la Série Grand Prix

L’événement de Joliette marquait également le début de la saison Grand Prix pour les athlètes élites. Du côté féminin, la course a été dominé par Emy Legault (Triathlon Côte St-Luc), qui s’est échappée en solitaire sur le vélo et qui a su accentué son avance en course à pied. L’athlète membre de l’équipe développement est en préparation pour la Série mondiale de Montréal qui se tiendra dans trois semaines. La représentante du Rouge et Or Noémie Beaulieu, qualifiée pour les championnats du monde junior qui seront aussi présentés à Montréal fin juin, s’est méritée la médaille d’argent. Kamille Larocque montent sur la troisième marche du podium.

Chez les hommes, la dynamique de course s’est avérée complètement différente alors qu’un peloton d’une douzaine d’athlètes est resté groupé jusqu’en deuxième transition. Le jeune Mathis Beaulieu, vainqueur de la Série Grand Prix 2021, a été le plus rapide en course à pied et a remporté l’épreuve devant Filip Mainville et Zed Roy, qui obtient son premier podium en Grand Prix. Enfin, l’épreuve servait de première étape de sélection pour les Jeux du Canada. Mathis Beaulieu et Sarah Hamel sont les deux athlètes qui ont réussi le première critère de sélection automatique. La deuxième épreuve de sélection aura lieu à Drummondville samedi prochain.

Coupe Québec jeunesse

Chez les athlètes U13 et U15, cette course était la deuxième étape au calendrier 2022 après le triathlon de Nicolet il y a deux semaines. La compétition faisait également office de finale régionale pour la région de Lanaudière. Déjà victorieux à Nicolet, Sara Labrie (Hippocampes) et Robi Racine (Jet Triathlon) ont récidivé en remportant les grands honneurs. Alexandre Lavigne (Club Espoir) et Christophe Bastien (Rouge et Or) ont complété le podium chez les garçons alors qu’Alysson Lavallée (Jet Triathlon) et Catherine Chevrier (Tri-o-Lacs) les ont imité chez les filles.

Dans la catégorie U13, Samuel Forget, Édouard Savoie et Tristan Viau sont montés sur le podium masculin alors que Julianne Larose, Heidi Koszeigi et Sophiane Hébert se sont partagées les médailles chez les filles.

Félicitations à tous les athlètes qui ont pris part à cet événement ! Enfin, bravo au comité organisateur et merci à tous ses bénévoles pour avoir livré un très bel événement après trois ans d’absence!

Retrouvez les résultats complets ici 

 

Triathlon Québec est fière de vous présenter les athlètes du mois, deux personnalités qui se sont illustrées entre autres par leurs performances sportives et leur partage envers la communauté du Triathlon. Pour le mois de mai, nous mettons en lumière deux athlètes qui évoluent sur un nouveau circuit cette saison, soient Béatrice Normand chez les juniors et Nicolas Gilbert chez les professionnels en longue distance. Nous nous sommes entretenus avec eux au sujet der leurs récentes performances et leurs prochains objectifs. Découvrez ici l’entrevue de Béatrice et de Nicolas.

Béatrice, en quelques phrases, dis-nous quel est ton profil d’étude, ton lieu d’entraînement, club et entraîneur et depuis combien de temps pratiques-tu le triathlon.

Je termine présentement ma 3e année du secondaire. J’étudie au Collège Bourget dans la parcours passion triathlon dirigé par Dorothée Chouinard. J’ai débuté le triathlon à 4 ans avec Tri-O-Lac. Cette année, je m’entraîne avec Côte Saint-Luc triathlon, mon entraîneur est Kyla Rollinson.

Tu en es à ta première année chez les juniors et ton baptême sur la distance sprint s’est déroulé à la course nationale américaine de Richmond en Virginie. Le niveau y était plutôt relevé et tu y as fait bonne figure en terminant 16e sur 80 compétitrices. Peux-tu nous raconter brièvement ton expérience et les points forts de ta course?

J’ai débuté ma première année Junior à Richmond. Mon objectif était de tester les distances. La natation était beaucoup moins agressive que ce à quoi je m’attendais. Je suis embarquée sur mon vélo et déjà un pack était formé. C’est la première fois que j’ai aussi bien roulé! La course s’est ensuite super bien déroulée, mes jambes étaient éclatées pour le premier km, mais ensuite ça a très bien été.

Tu viens de remporter la première étape de la Coupe Québec junior à Nicolet il y a quelques jours sur un format particulier (deux distances super-sprint). Qu’est-ce que cette victoire signifie pour toi et comment as-tu trouvé le format?

J’ai adoré la course de Nicolet! Sincèrement, je ne m’attendais pas à finir première sur un circuit aussi court, car le vélo technique n’est pas ma force et les courtes distances de course off the bike non plus! Donc j’étais super contente et surprise du progrès fait dans la dernière année!

Quel est ton prochain objectif au calendrier et comment se présentent pour toi les prochaines semaines d’entraînement et d’école ?

Les prochaines courses seront Joliette et Drummondville ainsi que la qualification pour les Jeux du Québec en triathlon et en athlétisme. Je ferai les courses Grand Prix, le calibre est très élevé, je veux tester mes limites et découvrir ce niveau. Il me reste 3 semaines d’école, alors je vais continuer à m’entraîner durant ces journées afin de donner mon 100% lors les compétitions à venir.

Remerciement ou autres éléments que tu voudrais partager?

Merci beaucoup à mes entraîneurs, mes commanditaires et Triathlon Québec!

 

Nicolas, quelques phrases, dis-nous quel est ton domaine d’emploi, ton lieu d’entraînement, club et entraîneur et depuis combien de temps pratiques-tu le triathlon.

Je suis conseiller au Vérificateur Général du Québec, donc je travaille dans le domaine de la comptabilité publique en audit financier. Je pratique le triathlon depuis que je fais du vélo à 2 roues, mais je m’y consacre de façon plus sérieuse sans trop me prendre au sérieux depuis l’âge de 14 ans. Je fais équipe avec Benoît-Hugo St-Pierre et notre approche consiste principalement à optimiser mon environnement de performance pour en tirer le maximum. J’habite à St-Nicolas en banlieue de Québec et je suis membre indépendant présentement, mais j’ai toujours été affilié au club de triathlon Trimégo à Trois-Rivières auparavant.

Tu fais officiellement ton entrée chez les professionnels en longue distance cette année, bien que cela se prépare depuis un moment. En parallèle, tu travailles à temps plein comme comptable. Peux-tu nous en dire un peu sur ton cheminement des dernières années et comment tu concilies travail et entraînement?

Mon cheminement en tant qu’étudiant-athlète était plutôt typique. Je faisais partie de l’équipe du Québec lorsque j’évoluais dans les programmes sports-études. En 2017, j’ai complété mon premier demi longue distance en moins de 4h, ce qui me laissait croire que j’avais un certain potentiel. En 2018 et 2019, j’ai tenté ma chance à nouveau sur les coupes continentales dans le but d’atteindre le niveau coupe du monde, mais sans réel succès. J’ai donc mis à profit l’année 2020 pour développer mon endurance spécifique en vélo et en course à pied. L’été dernier, j’ai pris le départ des 3 courses demi longue distance au Québec, soit le triathlon du Lac William, le Trimemphré et le triathlon Esprit pour gagner de l’expérience sur ma nouvelle épreuve de prédilection.

J’ai un horaire assez flexible et je travaille souvent de la maison, donc je m’entraîne le matin, le midi et/ou le soir. Habituellement, je passe 7 ou 8h par jour au travail et je m’entraîne environ 3h au total. La fin de semaine, j’en profite habituellement pour enchaîner et faire de longues sorties en vélo ou en ski de fonds. C’est un mode de vie exigeant, mais je ne fais rien d’excessif en termes d’intensité ou de volume considérant mes capacités. Bref, je m’efforce de rendre l’utile à l’agréable en diversifiant mes activités, en faisant du transport actif, en m’entraînant avec des amis ou en me divertissant pendant l’effort.

Tu as livré une solide performance en terminant 12e des Championnats nord-américains de 70.3 qui se déroulait à Chattanooga au Tennesse, soit ta première course dans les ligues majeures si on peut dire. Peux-tu nous raconter brièvement ton expérience et les points forts de ta course?

Un triathlon longue distance à l’extérieur du pays, c’est différent d’un événement de course à pied régional de 5km, il peut y avoir beaucoup d’imprévus en raison du voyagement, du matériel et de la durée. Je suis arrivé en pleine forme et j’ai donné le meilleur de moi-même malgré la chaleur accablante. Il faut dire que c’est difficile de se préparer adéquatement au Québec pour un demi Ironman aussi tôt dans la saison, donc ma préparation spécifique en ce sens n’était pas optimale, mais je m’en suis relativement bien sorti. J’ai bien géré mon effort et mon alimentation même si j’ai frappé le mur dans les derniers miles, ce qui m’a coûté ma qualification pour les championnats du monde. C’est un bon début je crois!

Ton prochain objectif est Tremblant, une première participation pour toi à cet événement. Quelles sont tes attentes ?

Contrairement à d’autres athlètes professionnels, je n’ai aucune obligation de participer ou de performer, car je suis autonome et j’ai peu de compte à rendre. Ceci dit, j’estime qu’une performance aux alentours de 3h50 serait plus que satisfaisante pour moi si les conditions le permettent. Cependant, ma priorité est surtout de rester aux avant-postes jusqu’en T2, sans hypothéquer mes réserves énergétiques pour la course à pied, afin de maximiser mes chances de terminer parmi les 5 premiers.