Brault et Kretz prêtes à relever le défi lancé par Rio
Voici une entrevue que nous avons réalisée avec les deux futures Olympiennes Amélie Kretz et Sarah-Anne Brault qui se préparent pour leur arrivée à Rio. Les deux Québécoises seront très fières de nous représenter le 20 août à 10h (heure de Montréal) sur la plage de Copacabana pour prendre le départ de la course la plus importante de l’année en triathlon.
Ce seront vos premiers Jeux dans les deux cas. Quels sont vos objectifs personnels pour la compétition qui se tiendra le 20 ? Quelles sont vos attentes par rapport à l’envergure la compétition ?
Amélie:
J’ai démontré cette année que lorsque j’exécute bien la section nage, vélo et course à pied j’ai ma place dans le top 8.. Mon objectif est d’exécuter ma meilleure course à vie jusqu’à présent et je sais que le résultat va suivre et j’espère causer une belle surprise. Ce sera ma plus grosse course à vie durant le plus gros évènement sportif au monde. En même temps, ce sont les mêmes filles contre qui je cours durant la saison donc je dois voir les Jeux comme “juste une autre course”.
Sarah-Anne:
Les Olympiques c’est une course très importante pour le triathlon , mais j’essaie le plus possible de simplement le voir comme une autre course. On va compétitionner contre les mêmes filles que le reste de l’année, et c’est le même triathlon aux distances olympiques. j’ai l’impression qu’il y aura un peu plus d’attention aux détails et de hoopla qu’à l’habitude! Personnellement, je veux donner le meilleur de moi-même, avec une bonne natation suivie d’un bon vélo, puis suivi d’une solide course à pied. Ce n’est pas sorcier!
Est-ce que votre préparation aux jeux a été adaptée au parcours de Rio ? Qu’est-ce qui a été différent contrairement aux autres courses?
Amélie:
Le parcours de Rio est très excitant pour moi. Les spécificités du parcours de natation m’avantagent. En effet, je me débrouille mieux avec des départs de plage et une bouée plus loin (400m) est aussi bon pour moi. Contrairement à plusieurs, j’aimerais qu’il y ait des vagues parce que ça l’avantage les nageuses les plus fortes.
Le vélo sera un défi avec une côte de 15-20% que l’on fait 8 fois. J’aime les parcours de vélo difficiles qui contiennent plusieurs côtes et ma préparation a été en fonction de ce parcours. En effet, une fois par semaine, je me suis entraînée dans une côte très similaire à celle de Rio.
Après un parcours aussi exigeant au vélo, la course à pied sera un autre défi en plus de la chaleur de Rio. Mais selon moi, beaucoup va se jouer au vélo et ma préparation à axé sur cet aspect.
Sarah-Anne:
J’aime bien le parcours à Rio, car la gagnante devra être une triathlète très complète. J’ai bien hâte de voir la dynamique de course et je crois que le vélo va faire une différence. Nous avons fait beaucoup de travail spécifique au vélo cet été. L’entrainement en Espagne nous expose à une chaleur assez intense certains jours ce qui nous prépare bien pour la chaleur de Rio. La différence cette année est que la plupart du groupe est focusé sur une seule course….Rio.
Malgré que votre séjour à Rio soit plutôt court, avez-vous l’intention de profiter un peu de votre passage au Brésil ?
Amélie:
En effet, nous serons seulement à Rio pour 7 jours, mais j’ai l’intention d’en profiter au maximum. Je vais avoir la chance d’avoir ma famille là-bas avec moi donc je vais profiter de l’expérience avec eux à mes côtés.
Je compte aussi aller voir d’autres disciplines la dernière journée des jeux et puis je vais assister à la cérémonie de clôture. Mais avant ma compétition, mon focus sera ma préparation et beaucoup de repos.
Sarah-Anne:
J’adore l’Amérique du Sud et je prévois profiter au maximum de mes quelques jours après la compétition de triathlon, je risque de ne pas dormir beaucoup!
Si on vous avait dit que vous alliez participer aux Jeux olympiques lorsque vous avez commencé le triathlon, y auriez-vous cru?
Amélie:
Je dirais oui et non. Oui parce que j’ai toujours été quelqu’un de déterminée à atteindre mes objectifs et je n’abandonne jamais avant d’avoir été au bout de ceux-ci. Depuis que je suis toute petite, je rêve des Jeux olympiques. Et non parce que lorsque j’ai commencé le triathlon à huit ans ,les Jeux olympiques semblaient quelque chose de si loin et si gros.
Sarah-Anne:
Je ne prenais pas le triathlon très au sérieux au tout début, alors j’aurais probablement dit que je préférais aller aux JO à la natation! Je n’étais pas la meilleure non plus, alors je ne crois pas que beaucoup auraient prédit ça.
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