Ingrédients :

-2 œufs
-60 ml (1/4 tasse) de cassonade bien tassée
-5 ml (1c. à thé) de vanille
-1 banane très mûre
-125 ml (½ tasse) de lait de coco allégé
-1 boîte de conserve de 389 ml d’ananas coupés en petits morceaux, égouttée
-5 ml (1 c. à thé) de bicarbonate de soude
-500 ml (2 tasses) de farine de blé entier
-125 ml (½ tasse) de noix de coco râpée non-sucrée
– 15 ml (1c. à soupe) de poudre à pâte
-2,5 ml (½ c. à thé) de cannelle moulue
-1 pincée de sel

 

Préchauffer le four à 180°C (350°F).  Placer 12 moules en papier dans des moules à muffins.

Dans un grand bol, battre les œufs, la cassonade et la vanille à la fourchette.

Ajouter la banane et bien l’écraser avec le dos de la fourchette.

Ajouter le lait de coco, les ananas et le bicarbonate de soude.  Mélanger rapidement et laisser reposer 10 minutes.

Dans un autre bol, mêler la farine, la noix de coco, la poudre à pâte, la cannelle et le sel.

Incorporer les ingrédients secs aux ingrédients humides.  Mélanger seulement pour humecter.

Répartir le mélange dans les moules à muffins et cuire au four 20 minutes au centre du four, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré en centre en ressorte propre.

Se déguste chaud ou tiède !

Recette inspirée de Geneviève O’Gleeman, Bonne bouffe en famille, éditions LaSemaine, 2010.

La Saint-Valentin est l’occasion de célébrer l’amour des êtres chers. Un aliment très souvent associé à cette festivité est le chocolat. En plus d’être apprécié pour son bon goût, certains lui confèrent des effets protecteurs de la santé. Chose certaine, il apporte un réconfort psychologique!  Faisons donc la lumière sur cet aliment tant apprécié.

Tout d’abord, il importe de savoir ce qu’est le chocolat. Cela semble évident, mais il faut souligner que les lois canadiennes ne permettent pas de nommer un aliment «chocolat», tous ceux qui le souhaiteraient ! Pour ce faire, cet aliment doit contenir des gras qui ne proviennent que du beurre de cacao. Habituellement, le chocolat est produit à partir de masse de cacao1, de beurre de cacao, du sucre, d’ingrédients laitiers, d’arômes (souvent la vanille) et de la lécithine (sert d’émulsifiant) (1). Ainsi, les aliments qui contiennent des huiles de palmiste ou de palme portent le nom de «friandise à saveur de chocolat » ou « brisures chocolatées ». Ces produits, aussi bons au goût soient-ils, ne sont pas comparables, du point de vue nutritionnel, au chocolat. Ils sont souvent plus sucrés et contiennent des types de gras moins bénéfiques pour la santé que le chocolat.

Le chocolat et le cacao sont riches en flavonoïdes, des substances antioxydantes. En fait, le cacao aurait une capacité antioxydante deux à trois fois plus élevée que le thé vert et deux fois plus élevée que le vin (2).  Toutefois, moins le chocolat contient de cacao, moins sa teneur en flavonoïdes est élevée. Ainsi, le chocolat au lait a une capacité antioxydante plus faible que le chocolat noir, mais plus élevée que le chocolat blanc. D’ailleurs, le chocolat blanc, ne contient aucun flavonoïde car il n’y a pas de cacao qui entre dans sa composition, mais seulement le beurre de cacao.

La consommation de chocolat a été reliée à une diminution des risques de maladies cardiovasculaires. En fait, certaines études ont démontré qu’une consommation élevée de chocolat est associée avec une diminution de la prévalence des maladies cardiovasculaires par rapport aux plus bas niveaux de consommation (3). Ceci pourrait être attribuable à la présence d’acide gras stéarique dans le chocolat, une sorte de gras saturé, qui, à l’encontre des autres types de gras saturés, pourrait être bénéfique pour la santé cardiovasculaire (2).

Toutefois, même si le chocolat présente certaines vertus santé, il faut souligner que c’est un aliment à haute teneur énergétique. En fait, selon Santé Canada, 50g de chocolat à 70% de cacao, soit généralement 5 carrés, contient près de 300 kCal, principalement sous forme de lipides et de glucides (4). Ainsi, il en reste que le chocolat devrait être consommé avec modération et surtout, qu’il ne devrait pas prendre la place, dans l’alimentation, d’autres aliments plus nutritifs comme les fruits, les légumes, les produits laitiers, etc.

En conclusion, offrir du chocolat à ceux que vous aimez, à l’occasion de la St-Valentin, en plus de leur faire chaud au cœur, pourrait même être bénéfique pour la santé de leur cœur, si consommé en quantité raisonnable !  Vous pouvez aussi leur préparer un dessert au chocolat comme le brownies double chocolat enrichis de fibres que je vous propose ce mois-ci !

Si vous avez des commentaires ou suggestions, n’hésitez pas à communiquer avec moi à l’adresse suivante : genevieve.masson.1@ulaval.ca.

1. Blais, Christine and Ricardo. La chimie des desserts. Montréal : Éditions LaPresse, 2007. p.223.

2. Gendreau, Stéphanie. Chocolat et Cacao. Passeport Santé. [Online] mai 2006. [Cited: janvier 21, 2012.] https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=chocolat_nu.

3. Si c’est bon pour le moral, c’est bon pour le coeur! Le monde. [Online] août 30, 2011. [Cited: janvier 21, 2012.] https://www.lemonde.fr/planete/article/2011/08/30/si-c-est-bon-pour-le-moral-c-est-bon-pour-le-c-ur_1565141_3244.html.

4. Santé Canada. Fichier Canadien sur les éléments nutritifs. Santé Canada. [Online] 2010. [Cited: janvier 26, 2012.] https://webprod3.hc-sc.gc.ca/cnf-fce/report-rapport.do?lang=fra.

5. CNUCED. Technologie. Info Comm. [Online] [Cited: janvier 29, 2012.] https://www.unctad.org/infocomm/francais/cacao/technologie.htm.

1 pâte obtenue par broyage suite du nettoyage et de  la torréfaction des grains de cacao (5)

Ingrédients :

-250 ml (1 tasse) de céréales de son (type all-bran original)
-150 ml (⅔ tasse) d’eau bouillante
-150 ml (⅔ tasse) de farine tout-usage
-125 ml (½ tasse) de cacao
-4 œufs
-125 ml (½ tasse) d’huile de canola (ou végétale)
-400 ml (1⅔ tasse) de sucre granulé
-5 ml (1 c. à thé) de vanille
-150 ml (⅔ tasse) de brisures de chocolat mi-sucré
-150 ml (⅔ tasse) d’amandes, de pacanes ou de noix de grenoble (facultatif)

 

Préchauffer le four à 180°C (350°F).  Vaporiser d’un enduit végétal un moule de 33 X 23 cm (13 X 9 po).

Dans un grand bol à mélanger, mettre les céréales et l’eau bouillante. Laisser reposer 5 minutes ou jusqu’à ce que les céréales aient ramollies.

Pendant ce temps, dans un bol moyen, mêler la farine et le cacao.  Ajouter les œufs, l’huile, le sucre et la vanille aux céréales ramollies.

Bien mélanger.  Incorporer ensuite le mélange farine-cacao, les brisures de chocolat et les noix.

Verser dans le moule et faire cuire de 20 à 22 minutes.  Donne 6 très généreuses portions ou 10 portions moyennes.

 

Recette inspirée de Recettes Santé : https://recettesante.net/RecettessanteVi.asp?receipe=12960&recherche=brownies

Vivre au Québec signifie devoir composer avec quatre saisons, ayant toutes leurs particularités. La saison blanche, l’hiver, amène son lot d’inconvénients, mais aussi de nouvelles possibilités de sports et de magnifiques paysages blancs. En tant que triathlète, vous profitez peut-être du temps hivernal pour pratiquer d’autres sports qui peuvent être complémentaires à votre entraînement : ski de fond, raquette, patinage, hockey, etc. Vous pratiquez peut-être aussi la course à pied à l’extérieur. La température froide demande certains ajustements au niveau de l’habillement, de l’équipement, mais aussi de la nutrition!

Les risques de déshydratation sont élevés lors de la pratique d’efforts physiques en conditions hivernales. D’abord, les poumons doivent réchauffer et humidifier l’air qu’ils respirent. Ceci occasionne des pertes d’eau importantes qui sont observables par la vapeur d’eau expirée par la bouche. De plus, le froid stimule la production d’urine, ce qui augmente les pertes d’eau.  Le corps perd également de l’eau par la transpiration.  Ceci est accentué si vous êtes habillés trop chaudement (1). Habillez-vous plutôt en superposant différentes couches que vous pourrez enlever selon les besoins.  Pour un entraînement en endurance à l’hiver, un bon indice que vous n’êtes pas trop habillés est d’avoir légèrement froid lorsque vous sortez à l’extérieur pour commencer votre exercice. Vous vous réchaufferai lors de l’effort!

Puisque le froid occasionne d’importantes pertes d’eau, il faut assurer une bonne hydratation. Boire beaucoup de liquides, principalement de l’eau, avant l’effort permettra de commencer son entraînement bien hydraté. Lors de l’entraînement, il est conseillé d’apporter avec soi une bouteille ou un thermos avec de l’eau ou d’autres liquides. Choisissez une bouteille isolée et qui peut s’ouvrir facilement, même sans enlever ses gants.  Mettre un liquide chaud comme une boisson pour sportifs préparée avec de l’eau chaude dans la bouteille permet aussi d’éviter que le liquide ne gèle et que la bouteille ne vienne inutilisable pour la sortie!  Les contenants qui se portent sur le dos avec un fil (type Camelback) permettent aussi de pouvoir s’abreuver facilement et rapidement. Toutefois, il faut s’assurer que le fil soit isolé, sans quoi, il gèle très vite !

Boire un liquide chaud ou tiède lors de vos entraînements en conditions froides permet de réchauffer le corps tout en l’hydratant. En effet, boire un liquide très froid comblera, sans aucun doute son rôle d’hydratation, mais pourrait aussi refroidir votre température corporelle et occasionner du frissonnement (2). Si votre effort dure plus d’une heure, favoriser un liquide qui contient des glucides comme une boisson pour sportif à raison de 40 à 80g de glucides par litre. Toutefois, éviter les liquides trop sucrés comme le chocolat chaud et les boissons contenant de la caféine comme le thé, le café et les boissons énergisantes qui n’hydratent pas aussi bien que celles ne contenant pas de caféine.  S’assurer d’un apport en sodium favorise aussi l’hydratation. Une boisson pour sportifs devrait contenir entre 50 et 70 mg de sodium par 100ml (3).  Si vous préférez boire de l’eau et compléter avec des aliments solides, assurez-vous que les aliments contiennent un peu de sodium.  Ceci permettra de remplacer les pertes de sodium engendrées par la sudation.

Si vous n’aimez pas les boissons sucrées, que vous préférer boire de l’eau et que vous faites un entraînement de plus d’une heure, il est conseillé de consommer une source de glucides sous forme solide.  Vous pouvez apporter avec vous des fruits séchés, des céréales sèches, des barres, des gels et même des bretzels (4). L’important est de choisir des aliments riches en glucides et contenant un peu de sodium, qui se transportent bien et se mangent bien, même avec les gants ! Les glucides seront une source d’énergie pour poursuivre votre effort et par leur digestion, fourniront de la chaleur. En fait, le corps produit 10% plus de chaleur après avoir mangé que lorsque l’estomac est vide (2).

Après votre séance d’entraînement dans des conditions hivernales, profitez d’un repas chaud riche en glucides et contenant une quantité modérée de protéines comme des soupes aux lentilles, aux légumineuses, aux pois ou la traditionnelle soupe poulet et nouilles. À cet effet, essayer la soupe Pasta e Fagioli que je vous propose ce mois-ci sur Triathlon Québec. Des pâtes alimentaires assortis d’une sauce à la viande ou aux légumineuses ou des paninis sont d’autres bonnes options !

Si vous avez des commentaires ou suggestions, n’hésitez pas à communiquer avec moi à l’adresse suivante : genevieve.masson.1@ulaval.ca.

Références
1. McArdle, William D, Katch, Frank I and Katch, Victor L. Sports and Exercise Nutrition. Baltimore : Lippincott Williams & Wilkins, 2009. p.298.
2. Clark, Nancy. Your Winter Sports Nutrition Guide. Active.com. [En ligne] 2011. [Citation : 18 décembre 2011.] https://www.active.com/nutrition/Articles/Your-Winter-Sports-Nutrition-Guide.htm?cmp=306&memberid=106938137&lyrisid=23640029&email=genevieve_masson@hotmail.com.
3. Ledoux, Marielle, Lacombe, Natalie and St-Martin, Geneviève. Nutrition, sport et performance. s.l. : Géo Plein Air, 2006. 255 p.
4. Coaching Association of Canada. Nutrition for Cold Weather Sports. Coach.ca. [Online] 2011. [Cited: décembre 18, 2011.] https://coach.ca/nutrition-for-cold-weather-sports-p140154.

Ingrédients :

-1 cuil. à soupe (15 ml) de beurre
-2 cuil. à soupe (30 ml) d’huile d’olive
-1 gousse d’ail émincée
-1 oignon moyen, coupé grossièrement
-1 cuil. à thé de romarin séché
-1 conserve de 540 ml d’haricots romano égouttés et rincés, divisé en deux
-4 tasses (1 L) de bouillon de poulet faible en sodium
-1 carotte moyenne coupée en petits dés
-1 tasse (250 ml) de pâtes alimentaires pour soupe
-poivre au goût
-quelques feuilles d’épinards fraîches, ciselées
-6 cuil. à soupe (90 ml) de parmesan râpé
Dans une casserole, faire fondre le beurre avec l’huile d’olive à feu moyen. Y ajouter l’ail, l’oignon et le romarin et faire revenir jusqu’à ce que l’oignon soit translucide.

Ajouter la moitié des haricots et le bouillon.  Amener à ébullition et cuire environ 5 minutes.

À l’aide d’un pied mélangeur, broyer le contenu du mélange.  Il est normal que vous n’obteniez pas une texture lisse.

Ajouter les morceaux de carottes et poursuivre la cuisson jusqu’à ce qu’ils soient cuits.

Pendant ce temps, dans une autre casserole, cuire les pâtes dans de l’eau salée, selon les directives du fabricant, jusqu’à ce qu’elles soient al dente.

Égoutter les pâtes et ajouter à la soupe en même temps que le reste des haricots.  Poursuivre la cuisson 2 à 3 minutes pour assurer que tout soit bien chaud.

Dans les bols de service, déposer quelques feuilles d’épinards ciselées.

Verser ensuite la soupe et répartir le parmesan.  Servir immédiatement.

Donne 6 portions

*Accompagner cette soupe de pain et d’une salade pour un repas complet!

Référence : Passeport santé, site consulté le 22 décembre 2011, https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Recettes/Fiche.aspx?doc=pasta__fagioli_sos_nu

Un temps des fêtes sans prise de poids

Le temps des fêtes est une période de réjouissance et un moment pour célébrer en famille et entre amis. C’est l’occasion de se réunir autour d’une bonne table et de festoyer.  La nourriture y est souvent abondante et faciles sont les excès ! En prévision du temps des fêtes qui approche à grands pas, voici certains trucs pour maintenir votre poids d’athlète !

Tout d’abord, il est important de noter qu’il est inutile de se priver ou de jeûner dans les heures et les jours précédents le repas.  En fait, en arrivant affamés, vous serez tentés de mangez beaucoup plus qu’à l’habitude et c’est rarement vers les légumes que se dirigent les estomacs creux, mais plutôt vers les bouchées feuilletées riches en gras et en sel ! Des noix sont aussi souvent offertes aux convives. Même si celles-ci contiennent des gras insaturés, des protéines, des antioxydants, des phytostérols et des fibres, tous étant des éléments nutritifs qui sont bénéfiques pour la santé , elles contiennent beaucoup de gras et par conséquent, procure beaucoup de calories. Par exemple, une tasse de noix mélangées rôties à sec apporte 860 calories. Ainsi, les noix ont des bénéfices santé, mais vaut mieux les consommer en quantité modérée!

De plus, si vous optez pour des hors-d’œuvre salés comme les entrées préparées commercialement et les noix salées, vous aurez plus le goût de boire.  Si vous buvez que de l’eau, cela ne fera que favoriser une bonne hydratation !  Toutefois, si vous avez l’habitude de boire, lors de ces occasions, une boisson alcoolisée, du jus ou une boisson gazeuse, la consommation additionnelle causée par le goût salé apportera des calories supplémentaires à votre repas sans même que vous vous en êtes rendu compte!  À titre d’exemple, un verre de vin rouge contient 125 calories, une bière régulière; 153k calories  et une canette de boisson gazeuse; environ 141 calories , tout dépendant du type de boisson.  Ces aliments liquides contribuent à l’apport énergétique sans pour autant apporter une forte valeur nutritive.  Pour rappeler un slogan bien connu : la modération a bien meilleur goût !

Si vous recevez ou que vous proposez d’apporter un mets, vous aurez l’avantage d’avoir le pouvoir sur le choix et la préparation des aliments servis.  Voici quelques conseils pour un menu des fêtes allégé et santé :

-Offrir un plateau de crudités ou de craquelins faits de grains entiers plutôt que des bouchées feuilletées ou des hors-d’œuvre préparés commercialement.
-Plutôt que d’opter pour une trempette pour légumes à base de mayonnaise, vous pouvez faire une combinaison moitié mayonnaise et moitié yogourt nature avec les mêmes assaisonnements que votre recette habituelle !  Essayer aussi la trempette à base de haricots blancs et pesto que je vous offre ce mois-ci sur le site de Triathlon Québec.
-Préparer la traditionnelle purée de pommes de terre, en réduisant la quantité de beurre et en mettant plus de lait.  Vous ne verrez pas la différence!
-En dessert, substituer les gâteaux gras par un gâteau des anges et l’accompagner d’une belle salade de fruits.
-Pour d’autres idées de recettes de Noël santé, consulter le livret de recettes de Passeport Santé : https://www.passeportsante.net/DocumentsProteus/PopupHTML/pdf/livret-recettes-noel-2009.pdf.

D’une importance capitale, lorsqu’on parle de la gestion de poids est l’écoute de ses signaux de satiété. Les repas des fêtes ne font pas exception !  Même si grand-maman ou votre tante préférée fait de bons repas, vous n’êtes pas obligés de tout manger si vous n’avez plus faim !

D’autre part, maintenir ou augmenter son niveau d’entraînement est une bonne méthode à utiliser pour la gestion du poids. Si ce n’est pas possible d’avoir accès au lieu d’entraînement, profiter de la période hivernale pour aller faire du ski de fond, du ski alpin, du hockey ou aller glisser ou patiner. En plus d’être agréables, ces activités se pratiquent bien en famille ou entre amis, ce qui vous permet de prolonger le temps en compagnie de vos proches !

Si vous avez des commentaires ou suggestions, n’hésitez pas à communiquer avec moi à l’adresse suivante : genevieve.masson.1@ulaval.ca

Références

-Vanier, P. Passeport Santé, «Noix», dernière mise à jour en septembre 2006, site consulté le 26 novembre 2011, https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=noix_nu.
-Fichier canadien sur les éléments nutritifs, dernière modification le 19 février 2009, site consulté le 26 novembre 2011,  https://webprod3.hc-sc.gc.ca/cnf-fce/report-rapport.do?lang=fra.
-Les effets de la consommation modérée et régulière d’alcool, Éduc’alcool, 2005. www.educalcool.qc.ca/alcool-et-sante.
-Fichier canadien sur les éléments nutritifs, dernière modification le 19 février 2009, site consulté le 26 novembre 2011,  https://webprod3.hc-sc.gc.ca/cnf-fce/report-rapport.do?lang=fra. -Les effets de la consommation modérée et régulière d’alcool, Éduc’alcool, 2005. www.educalcool.qc.ca/alcool-et-sante.

Ingrédients :

-1 tasse (250ml) de haricots blancs en conserve, égouttés et rincés
-1/4 tasse (60ml) de pesto de basilic
-1/4 tasse (60 ml) de yogourt nature 2% M.G.
-2,5 ml (1/2 c. à thé) d’ail émincé
Dans un robot culinaire, mélanger tous les ingrédients jusqu’à texture lisse et uniforme.

Servir avec des crudités, des craquelins de grains entiers ou des pains pita grillés.

Donne 4 portions de 60 ml.  Cette recette se double facilement !

**Cette trempette peut aussi être utilisée comme condiment pour un sandwich hors de l’ordinaire !

Valeur Nutritive
108 calories
6g de protéines
4g de matières grasses
14g de glucides
3,3 g de fibres alimentaires

Référence : O’Gleman, G. Boîtes à lunch santé, Éditions LaSemaine, 2007, p.200.

Les sucres, ou glucides, ont eu mauvaise presse ces dernières années. La mode des diètes amaigrissantes à faible teneur en glucides leur a donné une image négative. Les principaux sucres au banc des accusés devraient être les sucres ajoutés.

D’abord, il importe de savoir que les glucides sont essentiels au bon fonctionnement de l’organisme humain, étant la seule source d’énergie utilisable par le cerveau.  Ils sont aussi un substrat de choix pour les muscles. En ce sens, il est recommandé que les glucides procurent de 45 à 65% de l’apport énergétique [1].  Les glucides forment un large groupe qui comprend trois classes de sucres (glucides simples, complexes et les fibres) qui ont chacun leurs particularités.

Les glucides simples sont de petites molécules formées de un ou deux sucres qui sont absorbées rapidement par l’organisme puisque très peu de travail de digestion est nécessaire.  Toutefois, leur digestion rapide, ne permet pas de maintenir une sensation de satiété pour une longue période.  Ainsi, on a faim plus rapidement et on a tendance à plus manger.  On les retrouve, entre autres, dans les fruits, les produits laitiers, les jus, les boissons gazeuses et les sucreries.  Plusieurs aliments transformés contiennent des glucides simples afin d’améliorer le goût ou la durée de conservation : ce sont les sucres ajoutés.  Toutefois, ces aliments contiennent habituellement moins d’éléments nutritifs que ceux qui contiennent naturellement du sucre comme les fruits et le lait.

Selon l’Institute of Medecine, il est recommandé de ne pas consommer plus de 25% de l’énergie totale pour la journée sous forme de sucres ajoutés [2]. L’Organisation Mondiale de la Santé est plus sévère et recommande que les sucres ajoutés n’excèdent pas 10% de l’apport énergétique quotidien [3]. Pour un apport de 2000 Kcal, cela représente un maximum de 125g et 50g de sucres ajoutés, respectivement.

Les sucres ajoutés se trouvent dans de nombreux aliments transformés.  On pense instinctivement aux sucreries, aux boissons gazeuses, aux barres granola, aux sirops et confitures.  Toutefois, il y en a dans nombre de produits comme les condiments (ketchup, relish), les céréales à déjeuner, les repas surgelés, les sauces tomates et bien d’autres.  Pour vérifier leur présence ou leur absence, vaut mieux vérifier la liste des ingrédients du produit.  Les mentions « glucose-fructose », « saccharose », « sucrose », « sirop de maïs », « sucre inverti », « sirop de glucose », « sirop de malt » et « dextrose » sont tous synonymes de sucres ajoutés [5].  De manière générale, ces aliments transformés contiennent moins de vitamines, minéraux et autres éléments bénéfiques que les aliments contenant naturellement les sucres.  Par exemple, une salade de fruits non additionnée de sucre contient plus d’éléments nutritifs qu’un morceau de gâteau au chocolat.  Il est de même pour un verre de lait par rapport à un verre de boisson gazeuse.  À la maison, lorsque nous cuisinons, plusieurs façons de sucrer les aliments sont possibles.  Toutefois, même si le miel, la cassonade, le sucre à fruits et le sirop d’érable ont des goûts et textures différentes, leur valeur nutritive est semblable à celle du sucre blanc et que leur teneur vitamines et minéraux est très limitée [6].

Et le sport dans tout ça ? Certaines préparations pour sportifs comprennent des sucres ajoutés. Les boissons, gels, barres et bonbons pour sportifs contiennent souvent ce genre de sucres. Malgré leur faible teneur en éléments nutritifs, ces produits sont souvent bien adaptés à l’ingestion pendant l’activité sportive et certains athlètes ne jurent que par eux. Si vous consommez des produits destinés aux sportifs mais contenant des sucres ajoutés dans un contexte d’activité physique, vous devriez voir à avoir une alimentation variée, équilibrée et limitée en sucres ajoutés à l’extérieur des périodes d’effort.

Ainsi, si vous prenez des repas et collations équilibrés, respectant les recommandations du Guide alimentaire canadien et à faible teneur en sucres ajoutés tout au long de la journée, ce ne sera pas une bouteille de boisson pour sportif consommée lors de votre entraînement de vélo qui détruira les bénéfices de votre bonne alimentation.

Toutefois, il est possible de choisir des aliments contenant moins de sucres ajoutés, par exemple, en faisant ses propres barres granola à manger en entraînement. Voir la recette ICI.

On peut aussi opter pour une recette maison de boisson pour sportif en combinant 1,125 L de jus d’orange avec 0,875 L d’eau et une pincée de sel. Cette boisson contient différents éléments nutritifs dont la vitamine C et le folate.

En conclusion, il importe de se rappeler que ce n’est pas tous les aliments contenant des glucides simples qui sont néfastes pour la santé.  En fait, tout dépend de quels autres éléments nutritifs se trouvent dans cet aliment!  Référez-vous à la liste d’ingrédients et au tableau de la valeur nutritive pour faire des choix éclairés !
Pour vous sucrer le bec, voici une recette de pain aux bananes qui est délicieuse, mais qui est meilleure lorsque consommée avec modération puisqu’elle n’est pas exempte de sucres ajoutés !

Si vous avez des commentaires ou suggestions, n’hésitez pas à communiquer avec moi à l’adresse suivante : genevieve.masson.1@ulaval.ca.

Ingrédients :

-3 grosses ou 4 petites bananes bien mûres*
-3/4 tasse (175ml) de sucre blanc
-2 gros œufs
-1 tasse (250ml) de farine tout-usage
-1 tasse (250 ml) de farine d’avoine
-2 c à thé (10 ml) de bicarbonate de soude
-1 pincée de sel
-1/2 tasse (125ml) de babeurre**
-1/4 tasse (50 ml) d’huile végétale
-1/3 tasse (75 ml) de noix de grenoble
-1/3 tasse (75ml) de brisures de chocolat à 70% cacao

 

Dans un grand bol à mélanger, écraser les bananes. Ajouter le sucre blanc. Bien mélanger.

Intégrer les œufs un à un. Dans un autre bol, combiner les deux types de farine, le bicarbonate de soude et le sel.  Ajouter les ingrédients secs à la préparation de bananes en alternant avec le babeurre.  Verser l’huile.  Bien battre jusqu’à homogénéité.

Incorporer les noix de grenoble et le chocolat.

Faire cuire dans un moule à pain à revêtement antiadhésif au four à 275 °F (135°C) pendant 1h15 ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre ressorte propre.

Donne 10 portions.

*Vous pouvez congeler vos bananes qui ont atteint un stade avancé de mûrissement afin d’en avoir sous la main lorsque désiré!  Congelez-les entières avec la pelure dans un contenant ou un sac hermétique.

**Vous pouvez remplacer le babeurre par 10 ml de vinaigre blanc ou de jus de citron et compléter avec du lait pour l’obtention de 125ml.  Laissez reposer 5 min avant d’utiliser.

Inspirée de : https://www.recettes.qc.ca/livre/recette.php?id=131729

La saison des courses est terminée, pour certains, octobre est l’occasion de s’accorder du temps de repos. Délaisser l’entraînement pour quelques semaines pour pouvoir reprendre de plus bel la saison suivante. Ce repos constitue une occasion pour célébrer, passer plus de temps en famille ou entre amis. Ça représente le moment propice de déguster un bon repas et boire de l’alcool. Que doit penser le triathlète de sa consommation d’alcool ?

D’abord, je crois que tous tomberont d’accord pour admettre que la consommation d’alcool immédiatement avant ou pendant une épreuve sportive d’endurance n’améliore en rien la performance.

Nous nous entendons : l’effort physique n’est pas optimal lorsque l’alcool nous sommes sous l’influence de l’alcool. Mais que penser d’une consommation modérée d’alcool à d’autres moments ?

Vaut mieux préciser ce que signifie une consommation modérée d’alcool. Selon Éduc’alcool, il s’agit d’une consommation par jour pour une femme et deux par jour pour un homme. Toutefois, cette définition ne peut s’appliquer uniformément à tous les individus puisque la tolérance à l’alcool dépend de multiples facteurs dont l’état de santé.

En plus de contribuer aux plaisirs de la table, notamment par les bons vins, et à animer un peu une soirée, l’alcool aurait certains effets bénéfiques sur la santé. Il diminue en effet les risques de maladies cardiovasculaires, de maladies artérielles périphériques, de diabète de type 2 et de calculs rénaux.  Toutefois, les effets bénéfiques n’ont été démontrés que pour une consommation modérée et régulière chez les hommes de 40 ans et plus et les femmes ayant déjà eu leur ménopause[1]. Chez les individus plus jeunes, il n’y aurait pas d’effets bénéfiques démontrés.

Par ailleurs, la consommation régulière d’un verre par jour pendant sept jours n’équivaut pas à la consommation de sept verres en une seule journée. En fait, au-delà de la consommation modérée définie ci-haut, il y aurait des risques d’effets néfastes sur la santé (augmentation des risques de cancers, de cirrhose du foie et de troubles cardiovasculaires) [2]. En outre, une consommation excessive d’alcool peut entraîner de nombreux problèmes de santé en plus de problèmes d’ordre social comme les accidents de la route et la violence[3].

Maintenant que la table est mise concernant la relation entre la consommation d’alcool et la santé, abordons la relation de l’alcool vis-à-vis la performance sportive.

Il faut d’abord savoir que l’alcool, sans être un nutriment, apporte des calories à l’organisme à raison de 7 kCal par gramme d’éthanol. De plus, la bière, les nombreux cocktails et les spiritueux contiennent des glucides qui augmentent le nombre de calories. À titre d’exemple, une bière régulière contient 153 kcal et un verre de vin rouge, 125 kcal[4]. L’apport énergétique quotidien grimpe donc avec la consommation d’alcool. Si cet apport est supérieur à votre dépense énergétique, il y aura prise de poids sous forme de tissu adipeux[5].

La métabolisation de l’éthanol contenue dans les boissons alcoolisées utilise les réserves de glycogène contenues dans le foie. Ces mêmes réserves sont habituellement utilisées lors d’efforts physiques d’endurance. Ainsi, la consommation d’alcool peu de temps avant une épreuve sportive ou un entraînement important risque d’altérer la performance sportive. Aussi, une consommation importante d’alcool contribue à la déshydratation, ce qui altère la performance sportive[6].

Certaines boissons non-alcoolisées peuvent bien remplacer leurs équivalents alcoolisés. Un jus de légumes agrémenté d’une branche de céleri pourrait faire un bon apéritif en plus de fournir de nombreuses vitamines dont les vitamines A et C. Vous pouvez aussi essayer le cocktail Bella Luna.

Pour conclure, il est admis que l’alcool n’améliore en rien la performance en triathlon si consommée avant ou pendant l’effort. Toutefois, la décision de consommer de l’alcool à l’extérieur de ces périodes devrait être la décision de chaque individu et basée sur ses valeurs culturelles, ses croyances religieuses, son état de santé et ses caractéristiques personnelles. Évidemment, une consommation modérée est recommandée.

Si vous avez des commentaires ou suggestions, n’hésitez pas à communiquer avec moi à l’adresse suivante : genevieve.masson.1@ulaval.ca.

[1] Forget D. «Alcool et santé : de bonnes et mauvaises nouvelles », Passeport Santé, mise à jour le 11 mars 2009, https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=alcool_sante_do [2] Les effets de la consommation modérée et régulière d’alcool, Éduc’alcool, 2005. www.educalcool.qc.ca/alcool-et-sante.
[3] Whitney E et Rolfes S. Understanding Nutrition, 12e edition, Wadsworth Cengage Learning, Belmont, CA, États-Unis, p.230-239.
[4] Idem
[5] Ledoux M, Lacombe N et St-Martin G (2006). Nutrition, sport et performance, 1e édition, Géo plein air, Montréal, Canada, 255p.
[6] Idem.