Séverine Bouchez, étudiante en ergothéraphie à l’Université Laval, a participé la semaine dernière aux championnats du monde groupe d’âge à Chicago sur distance sprint et olympique avec l’objectif de rééditer ses exploits de la saison précédente. En 2014, elle avait gagné l’or au sprint, l’argent à l’aquathlon et le bronze sur la distance olympique. Ennuyée par des blessures au courant de l’été, l’athlète de St-Ambroise-de-Kildare, dans Lanaudière, est revenue en force au moment opportun et a gagné ses deux épreuves. Voici son récit de compétition!

Le triathlon sprint: la possibilité de défendre mon titre de championne du monde 

Étonnement, je n’étais pas vraiment stressée pour cette course. Je savais que mon niveau de forme était bon et que j’arriverais à donner tout ce que j’avais, même à la course à pied. À la nage, le départ a été difficile et je me suis retrouvée coincée au milieu d’un pack. 3 filles se sont échappées en avant. J’ai essayé de les rejoindre, mais je n’ai pas réussis. Je suis tout de même sortie 6e de l’eau, 1min derrière les meneuses, j’étais très contente. Je savais que j’avais toutes mes chances de les rejoindre au vélo. En effet, grâce à une transition efficace et un départ de vélo rapide, en moins d’un kilomètre j’étais en tête. Avec 3 tours de vélo à faire, comportant 2 u-turns chaque, je pouvais souvent voir mes concurrentes. Une américaine m’a suivi tout au long de la portion de vélo (en étant à certains moments pas très légale côté drafting, qui n’est pas permis dans les courses groupe d’âge). Nous sommes toutes deux arrivées presqu’en même temps pour la deuxième transition, mais encore une fois j’ai réussis à être efficace et j’ai pris 20 secondes d’avance. Malgré la chaleur intense et le peu de points d’eau, j’ai su maintenir un bon rythme à la course et ainsi, creuser cet écart et terminer avec une confortable avance de presque 2 minutes. 

Comme chaque catégorie d’âge partait a des heures différentes, je ne savais pas où je me situais par rapport aux autres catégories d’âges. J’ai appris plus tard dans la journée que j’étais 1er toutes femmes confondues. C’était vraiment la cerise sur le gâteau. 

La bonne nouvelle est que je me sens en pleine forme, déjà prête à faire une autre course dans 2 jours. Il faudra juste que je fasse attention a une ampoule qui pourrait me déranger durant le 10km qui m’attend. 

 Le triathlon olympique: deux fois plus long, donc deux fois plus de plaisir 

 severinecourseBien que le 10km de course à pied m’inquiète un peu, j’ai confiance en mon niveau de forme à la nage et au vélo pour compenser. Le matin de la course, il faisait froid et il y avait des rafales de vent à 30km/h. Vous pouvez imaginez les vagues sur le lac Michigan. Heureusement, juste avant mon départ le vent s’est calmé et les vagues étaient moins intenses. Encore une fois, j’ai pu constater que mes départs ne sont pas assez rapides et pendant les premiers 300-400m, je me suis fait bousculer de tous côtés. Par la suite, cela a été beaucoup mieux et j’ai pu me positionner plus à l’avant pack. Je pensais à ce moment-là que j’étais dans le 2ème pack, mais à ma grande surprise en sortant de l’eau, on me dit que je suis 9ème. J’arrive à en dépasser quelques unes dans la transition et au début du vélo, mais je ne sais pas très bien combien. Le circuit de vélo était très compliqué, avec une bonne partie souterraine avec plein de virages et de u-turns. Comme on ne pouvait faire le circuit avant, c’était une surprise à chaque virage pour ce qui venait après. Lorsque je complète mon premier 20km, mes précieux supporters me disent que la 1ère est à 10secondes devant moi. Bien que j’ai les jambes lourdes, j’arrive à la dépasser et à garder la position de tête. À la transition, je fais une erreur de débutante, je me trompe de place dans la transition, en ayant en tête mon numéro du sprint. Je perds de précieuses secondes à retrouver mes souliers. Heureusement, la 2ème n’est pas encore arrivée et je commence la course à pied en tête. Les 5 premiers kilomètres vont très bien et j’apprend que la 2ème est à 30 secondes. Les 5 derniers kilomètres ont été plus difficiles, avec mon ampoule qui me fait terriblement mal et mes jambes qui fatiguent, mais je reste concentrée et tente d’oublier la douleur. À environ 3km de la fin, je me fais dépasser par une américaine. Je tente de m’accrocher, mais mes jambes n’y arrivent pas. Je passe donc le fil d’arrivée, très contente de ma performance, mais pas certaine si l’américaine qui m’a dépassée avait un tour de retard ou non. J’apprend plus tard qu’elle avait passé le fil d’arrivée, mais qu’il lui manquait un tour donc elle a du retourner finir sa course. Quel soulagement! Je suis donc championne du monde, avec encore une fois presque 2minutes d’avance sur la deuxième. 

 Il n’y a pas de mots pour décrire la joie que je ressens en ce moment. Après une saison semée d’embûches, mes efforts sont enfin récompensés en pouvant montrer mes vraies capacités. Je tiens à remercier tout ceux qui m’ont supporté tout au long de la saison, particulièrement Totem Management Sportif et mon entraîneur Stéphane. 

Mon dernier défi de la saison est une course à Puerto Rico dans 3 semaines (11 octobre). Le niveau y sera relevé et j’espère enfin pourvoir faire une course élite qui me permettra de me situer par rapport aux autres concurrentes. 

Témoignage tiré de Totem Management. https://www.totemmanagement.com/ 

Pour les résultats de l’olympique, cliquez ici. Pour les résultats du sprint, cliquez ici. Félicitations pour tes deux titres Séverine !

Amélie Kretz, Sarah-Anne Brault et Emy Legault ont chacune eu leur lot de pépins hier lors des championnats du monde de Chicago. Alors que la première a terminé au 54e rang et la seconde a dû abandonner chez les élites, la troisième a pris le 31e rang dans la catégorie junior en dépit d’une chute en vélo. Elles seront certainement de retour plus fortes en 2016.

Malgré une bonne natation qui lui a permis de faire le peloton tête et un vélo sans anicroche avec une trentaine d’autres athlètes, Kretz n’a pas été en mesure de courir à son plein potentiel. Elle a été victime de crampes abdominales durant les dix kilomètres de course à pied avec lesquelles elle a dû composer pour finalement rallier la ligne d’arrivée au 54e rang, à plus de huit minutes de l’Américaine Gwen Jorgensen. Celle dernière a devancé les Britanniques Non Stanford et Vicky Holland pour s’assurer son deuxième titre mondial. Sarah-Anne Brault a dû abandonner la course après quelques kilomètres de vélo. L’autre Canadienne en lice, Kirsten Sweetland, n’a elle non plus pas complété l’épreuve.

Pour voir tous les résultats de la course élite femme et le résumé de la course, cliquez ici. Pour lire le communiqué de Sportcom, veuillez lire ici.

Dans la course juniors femme, Emy Legault a joué de malchance dans la portion cycliste alors qu’une autre athlète est tombée juste devant elle lors d’un virage. Elle a pu éviter la chute, mais a dû poser le pied à terre et s’est aussi cognée le tibia. Puis, sa chaîne s’est coincée et elle a perdu près d’une minute dans l’opération. Elle est donc passée d’une position parmi le top 8 à chasser seule pour rattraper le 4e groupe. Malgré tout, elle a gardé son focus et terminé avec une bonne course à pied en rattrapant plusieurs athlètes pour conclure au 31e rang. La championne en titre, l’Allemande Laura Lindemann l’a emporté devant l’Américaine Taylor Knibb et la Norvégienne Lotte Miller.

Pour voir les résultats et le résumé de la course, cliquez ici.

 Les Québécois Alexis Lepage et Charles Paquet ont chacun terminé dans le top 10 de leurs épreuves respectives aujourd’hui aux championnats du monde tenus à Chicago. Lepage a pris le 8e rang dans la catégorie U23 alors que Paquet a terminé 9e, d’excellents résultats pour la relève québécoise.  Voici comment se sont déroulées les deux compétitions. 

La course U23

Fidèle à son habitude, Alexis Lepage a connu un très bon départ et s’est rapidement positionné en tête de peloton, une position qu’il a conservé tout au long de la portion de natation.  Deuxième à la sortie de l’eau, Lepage a bien essayé d’imposer le rythme avec quelques athlètes lors du premier tour de vélo, mais en vain. En effet, le regroupement s’est fait rapidement et une trentaine d’athlètes se sont retrouvés dans le peloton de tête avant qu’un autre petit groupe fasse la jonction dans l’avant-dernier tour de vélo. Plus de quarante athlètes ont ainsi filé ensemble jusqu’à l’approche de la deuxième transition. Également dans ce premier groupe, Xavier Grenier-Talavéra a bien fait sa part de travail au sein du peloton. Tout allait alors se jouer à la course à pied.

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Un groupe de cinq athlètes incluant un Australien, deux Espagnols, un Britannique et un Américain s’est détaché dès le premier kilomètre de course à pied. Lepage s’est maintenu seul en sixième position pendant près de sept kilomètres avant qu’un groupe de poursuivants ne viennent le rattraper pour le dernier tour de course à pied. Le Canadien Russell Pennock a terminé en force pour finalement prendre la 6e position pendant que Lepage croisait la ligne d’arrivée au 8e rang. L’Australien Jacob Birtwhistle, médaillé d’argent aux Championnats du Monde junior 2014, l’a finalement emporté devant les Espagnols David Castro et Nan Oliveras.

«Le résultat est quand même très satisfaisant compte tenu de la taille du peloton en vélo. L’an passé j’étais 7e, mais disons que cette année le calibre était plus relevé», a commenté Lepage après sa course. «J’essayais toujours de rester dans les cinq premiers du peloton. Pour cette portion j’ai pris de bons relais et j’ai essayé de limiter mes efforts quand je pouvais pour la course à pied», a ajouté Lepage. «Je me suis mis un peu trop de pression en sortant deuxième de cette transition. Il y a avait un peloton de cinq coureurs à l’avant et j’ai couru seul pendant six kilomètres en sixième position. À l’avant-dernier tour, un groupe de huit ou dix personnes m’ont rattrapé», a-t-il analysé.

chicago

Victime de crampes et de douleurs au mollet, Grenier-Talavéra n’a malheureusement pu terminer l’épreuve.

«La course d’aujourd’hui a été assez décevante, car je n’ai pas pu la terminer en raison d’une probable élongation musculaire au mollet. Après une bonne natation où je suis sorti dans le groupe de tête, j’ai enchaîné rapidement vers le vélo. J’ai passé quelques tours à l’avant afin de tenter d’éviter le retour de certains coureurs très proches derrière. Mais le tout s’est regroupé et j’ai un peu coupé pour la partie restante des 40 kilomètres. Je suis entré en deuxième transition dans le top-5 et je suis parti en course à pied dans le top-10, mais dès le premier kilomètre, mon mollet me faisait souffrir. Après 5 kilomètres d’efforts, j’ai finalement décidé d’abandonner sous la recommandation de mon entraîneure », a expliqué l’athlète.

Tous les résultats sont disponibles ici.  Pour plus d’informations, vous pouvez lire le compte-rendu de trimes ici et le résumé d’ITU ici.

La course junior

Le scénario de l’épreuve a été pour le moins imprévisible alors que les autorités ont choisi d’annuler la portion de natation sous la menace d’un orage. Le départ de cette course modifiée en un duathlon (format de 5km de course – 20km de vélo – 2,5km de course) a finalement été donné 90 minutes plus tard que prévu. Dès le départ, on a pu assister à une course très agressive alors que plus de vingt athlètes, incluant le Québécois Charles Paquet, sont entrés presque simultanément dans la première transition et ce, sous la barre des quinze minutes. Un peloton d’une vingtaine d’athlètes s’est alors formé dans le premier tour de vélo, groupe qui s’est rétréci au fil des tours sous l’effet de quelques chutes et du rythme rapide imposé par les meilleurs cyclistes. Paquet a réussi à se maintenir habilement à l’avant du groupe, un avantage sur ce parcours technique rendu glissant par la pluie. Le dernier segment de course à pied de 2,5 kilomètres s’est couru à un rythme effréné et c’est finalement le Brésilien Manoel Messias qui a été le plus rapide, devançant de justesse l’Allemand Peer Sonksen et le Français Léo Bergère. Paquet a connu une bonne fin de course pour finalement terminer au neuvième rang, un excellent résultat pour le jeune athlète de 18 ans qui était à sa première participation aux championnats du monde juniors.

«Le rythme a été très rapide dès le début. En vélo, le parcours ne laissait pas répit et nous devions sans cesse travailler fort. J’ai également évité des chutes de justesse. La deuxième course a été elle aussi très difficile, mais je suis vraiment satisfait du résultat final.» a souligné Charles.

C’est donc une très bonne journée aux mondiaux pour les athlètes élites québécois. En terminant, Séverine Bouchez a défendu son titre de championne du monde sprint dans le groupe d’âge 20-24 ans. L’athlète a remporté l’épreuve haut la main, soit près de deux minutes devant la deuxième position. Elle sera à nouveau en action sur la distance olympique samedi.

Tous les résultats sont disponibles ici.  Pour plus d’informations, vous pouvez lire le compte-rendu de trimes ici et le résumé d’ITU ici.

charlesfanclub

Charles Paquet entouré de sa famille et ses entraîneurs

Avec la collaboration d’Alexandre St-Jalm

Lors de l’édition 2014 des Championnats du monde de triathlon présentée à Edmonton, le Québec avait battu un record avec sept représentants dans l’équipe canadienne. Pour 2015, ils seront six à se présenter à Chicago pour les mondiaux. 

Cette représentation est d’autant plus significative puisque contrairement aux années passées, on retrouvera au total quatre Québécois dans les catégories Élite et U23. Dans le passé, la majorité de nos athlètes étaient concentrés chez les juniors. Cela illustre parfaitement tous les efforts mis afin d’accompagner les élites et les développer jusqu’au plus haut niveau. D’ailleurs en 2015, pour la première fois de son histoire, on retrouvera deux Québécoises chez les élites (Amélie Kretz et Sarah-Anne Brault). On peut dire que la succession à Kathy Tremblay, double olympienne québécoise en triathlon, est déjà assurée. De plus, Alexis Lepage a fait ses débuts en série mondiale (WTS) cette saison et Xavier Grenier Talavéra a pris part à une première coupe du monde cette année. Ces deux jeunes profiteront de leurs nouvelles expériences afin de briller à Chicago dans la catégorie des U23. Voici la description des athlètes présents.

Élite Femmes – Vendredi 18h00 EST – Liste de départ

Amélie Kretz

Amélie Kretz, 22 ans, 34e mondiale

Début en fanfare de la saison avec une victoire en coupe océanique et une deuxième place en coupe du monde (Mooloolaba, Australie), pour cette ancienne gagnante de coupe du monde (Edmonton, 2013), la Blainvilloise a fait ses débuts en série mondiale cette saison. Malgré une pénalité, la protégé de Craig Taylor terminera 9e (Londres) à sa troisième WTS. Elle confirmera pour l’occasion, ses capacités “à compétitionner” avec les meilleures au monde. Malheureusement, elle sera victime d’une fracture de stress. Même si Chicago marquera son retour à la compétition, elle disputera ardemment ses chances d’obtenir sa sélection olympique en terminant dans les 8 premières à Chicago.

Sarah-Anne

Sarah-Anne Brault, 25 ans, 47e mondiale

Entrant régulièrement dans le top 8 en série mondiale durant les séries mondiales de 2014. Auteure d’une 9e place à Auckland en début d’année, cette saison reste un challenge qu’elle voudra terminer en beauté. Elle et son entraineur, Jamie Turner, espèrent que l’athlète de Lévis se présentera à son meilleur niveau afin de maximaliser ses chances pour aller chercher sa une sélection olympique en terminant dans le top 8 à Chicago.

U23 Hommes – Jeudi 8h00 EST – Liste de départ

 Alexis Lepage, 21 ans

Alexis Lepage

Terminant à la 7e place des championnats du monde U23 en 2014, Alexis Lepage s’est donné les moyens pour continuer son ascension. Désormais entrainé par le coach international Jamie Turner, Alexis a roulé sa bosse dans les quatre coins du monde. Terminant à deux reprises sur le podium en coupe continentale (Subic Bay et Kyiv), le représentant du Rouge et Or de l’Université Laval aspire toujours à performer à l’hauteur de ses capacités en série mondiale. Devenant le premier québécois à prendre le départ dans la prestigieuse série mondiale, il profitera de ses nouvelles expériences internationales pour améliorer son sort à ces championnats du monde U23.

Xavier Grenier-Talavéra

Xavier Grenier Talavera, 20 ans

Xavier Grenier Talavera a déjà réussi son objectif en obtenant sa sélection pour les championnats du monde à sa première année en U23. Dans le développement d’un athlète, le changement de catégorie est souvent compliqué puisqu’il implique un passage de la distance sprint à olympique. Récemment 16e à la Coupe du Monde de Tisjzauvaros en Honrie et 9e aux mondiaux juniors en 2014, cette course sera l’occasion de confirmer un passage réussi chez les U23 pour ce représentant de Tri-o-lac et entrainé par Kyla Rolinson.

 

 

 Juniors Femmes Vendredi 15h30 EST – Liste de départ
Juniors Hommes Jeudi  17h30 EST – Liste de départ

Emy LegaultEmy Legault (19 ans)

L’athlète du club de Tri-o-lac prendra pour une troisième fois le départ des championnats du monde juniors. À sa dernière année d’éligibilité, Emy Legault espère améliorer son résultat de l’année dernière (14e). Embêtée par une blessure durant la saison estivale, elle s’est finalement rassurée en prenant la 2e place à coupe continentale junior d’Edmonton. Même si le titre mondial devrait se jouer entre l’Allemande Laura Lindemann et la Française Cassandre Beaugrand, il ne faudra certainement pas oublier notre championne nord-américaine junior de 2015.

Charles Paquet (18 ans)

En 2014, Charles Paquet avait surpris en devenant le premier Québécois à être sélectionné pour les Jeux olympiques de la Jeunesse. Continuant sa progression, l’athlète de 18 ans a aussi fait sa marque sur la scène internationale cette saison. 3e au championnat nord-américain, puis 4e au panaméricain junior et tout dernièrement 2e à la Coupe Continentale très relevée d’Edmonton, il est sans aucun doute l’athlète le plus doué de sa génération. Avec un profil très complet, le représentant du Rouge et Or de l’Université Laval et entraîné par Chuck Perrault peut aspirer à rentrer dans le top 8 mondiaux junior.

Triathlon Québec en collaboration avec Trimes.org sera sur les lieux afin de mieux couvrir les courses dans les catégories, junior, U23 et élite.

Live Blog ITU Grande Finale Chicago

Puisque l’ITU ne diffusera pas en vidéo les courses juniors et U23 en direct, nous ferons une couverture vidéo en direct sur Periscope et le suivi des courses sur twitter sur les comptes de Triathlon Québec et de Trimes.

Periscope, c’est quoi?
C’est la version vidéo de Twitter. En téléchargeant l’application sur un appareil mobile et en suivant un compte, vous serez avertis à chaque fois que nous diffuserons en direct.

Nous tenterons de rendre la diffusion la plus dynamique possible.

Aucune vidéo en live ne sera offerte de notre part durant les courses élites (droits). Les Grandes Finales seront offertes gratuitement sur CBCsports.ca qui retransmettra les courses élites en direct et gratuitement.

De plus, Trimes produira durant  toute la semaine des articles sur les prévisions et les résultats des courses, mais aussi des interviews vidéos avec différents intervenants.

Calendrier des différentes compétitions.


mercredi 16 septembre

18 p.m.               Cérémonie d’ouverture. (parade des nations).


jeudi 17  septembre

Alexis Lepage et Xavier Grenier-Talavera.

7:00 a.m.        Championnat du monde U23 – hommes Start List
8:00 EST
14:00 CEST

Video en direct sur periscope @triathlonquebec ou @trimesteam


4:30 p.m.          Championnat du monde Junior – hommes Start List

Charles Paquet

17:30 EST
23:30 CEST

Video en direct sur periscope @triathlonquebec ou @trimesteam


vendredi 18 septembre 

7 a.m.               Championnat du monde paratriathlon Start List
8:00 EST
14:00 CEST

Video en direct sur periscope @triathlonquebec ou @trimesteam


11:30 a.m.         Championnat du monde U23 – femmes Start List
12:30 EST
18:30 CEST

Video en direct sur periscope @triathlonquebec ou @trimesteam


2:30 p.m.         Championnat du monde Junior – femmes Start List

Emy Legault

15:30 EST
21:30 CEST

Video en direct sur periscope @triathlonquebec ou @trimesteam


5 p.m.               ITU Grande Finale Elite – femmes Start List

Amélie Kretz et Sarah-Anne Brault

18:00 EST
24:00 CEST

Video en direct disponible gratuitement à CBCsports.ca 


samedi 19 septembre

5 p.m.               ITU Grande Finale Elite – hommes Start List
18:00 EST
24:00 CEST

Video en direct disponible gratuitement à CBCsports.ca 


C’est à partir de jeudi que se dérouleront les différentes épreuves de grande finale de la Série mondiale ITU à Chicago. Outre les épreuves élites qui attireront la crème des triathlètes aspirant aux Jeux Olympiques l’an prochain, l’événement attirera plusieurs milliers d’athlètes amateurs de partout à travers le monde qui concourront sur les distances sprint et olympique.

Une impressionnant délégation d’un peu plus de quatre vingt athlètes seront du Québec. En vue de ce «happenning» bien spécial, nous nous sommes entretenus avec quatre d’entre eux pour en savoir davantage sur leur parcours et leur objectif à Chicago.

Mariane Julien, Chicoutimi, distance olympique, catégorie 25-29 ans

Comment vous êtes-vous qualifiés ?  À Magog lors des Championnat canadien en juillet 2014

Est-ce votre première expérience? Si non, quelle est votre expérience ? C’est ma première expérience à des Championnats du monde et encore plus en tant qu’athlète. J’ai participé à titre d’entraîneur aux Jeux du Canada à l’île du Prince-Édouard (2009) ainsi qu’à Sherbrooke (août 2013) en triathlon. J’ai accompagné des athlètes aux Jeux du Québec à deux reprises également en natation eau libre et en triathlon.

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Mariane en sera à sa première expérience aux mondiaux

 Quelle est votre motivation à participer aux championnats du monde ? C’est une réelle chance de participer à un Championnat du monde pour moi en le vivant du côté athlète. Suite aux résultats du triathlon de Magog l’an dernier, c’était clair que le défi m’intéressait. Depuis mes débuts en triathlon, il y a 6 ans, j’ai toujours eu en tête de participer à un événement d’envergure et là ça devenait possible. Une de mes sources de motivation ce sont les jeunes que j’entraîne au club Béluga qui m’ont inspirée et motivée tout au long de l’année, que ce soit lors des entraînements avec eux, en prenant des nouvelles et en étant fiers que je puisse les représenter là-bas. Quoi de mieux que de vivre l’expérience pour guider les autres ensuite.

J’ai envie de me mesurer à moi-même et à ce que je peux faire de mieux. Poursuivre un objectif vers un point culminant suite à 1 an de travail et ce jumelé au boulot, au coaching, aux entraînements en évitant les blessures, c’est ça le réel défi. J’ai hâte de compétitionner devant ma famille et mon copain qui viennent m’encourager là-bas et de voir le niveau des filles de ma catégorie.

Ma course ça sera réellement le dessert (comme dirait mon entraîneur de course à pied, Jean-Marc Normandin)!

Quelles sont vos attentes à ces championnats du monde ? Comme je suis à ma première présence à ce type d’événement mondial, mes attentes sont fixées par rapport à moi-même. Jaimerais clôturer le tout en effectuant une bonne course à pied puisque c’est là où j’ai mis un gros accent cet année.  Pour le reste, je suis prête pour les surprises.

Josie Emery, St-Paul de Joliette, distance sprint, catégorie 40-44 ans

Josie en sera à sa première participation aux mondiaux ITU

Josie en sera à sa première participation aux mondiaux ITU

Comment vous êtes-vous qualifiés ? Je me suis qualifiée au Championnat Canadien l’an dernier à Magog. C’est un souvenir à oublier car j’avais fait le sprint et le duathlon olympique dans la même fin de semaine car il me manquait un duathlon pour compléter mes 3 et obtenir un classement. Nous avions passé ce w-e en famille avec les 3 enfants dont ma petite qui avait 3 ans! Ma grande faisait aussi son 1er Championnat Canadien à 13 ans. Bref, grosse fin de semaine!  

Quelle est votre motivation à participer aux championnats du monde ? Bien que je n’ai aucune attente de classement, je sens déjà la fébrilité. Je viens de regarder les vagues de départs. Je constate que plusieurs athlètes de différents pays seront présents, et je trouve ça stimulant et même temps un brin stressant. Les préparatifs sont presque terminés. En voyant tout les arrangements et les informations que nous recevons régulièrement, je réalise l’ampleur de l’organisation de cet événement. Je suis tout autant énervée d’aller encourager nos Québécois qui competitionneront. Je passerais des journées entières à admirer les jeunes qui compétitionnent. Le dépassement de soi chez les jeunes me stimulent et m’émeuvent.

Quelles sont vos attentes à ces championnats du monde ?
Aucune sauf de savourer chacun des moments. Point de vue personnel, je me sens prête comme une maman de 3 enfants travaillant à temps plein peut l’être.  J’ai fait mes devoirs et je donnerai tout ce que je peux. Je souhaite aussi vraiment m’amuser. Ce sera aussi un moment que je partagerai avec mon époux qui y  participe également. Rare moment que nous avons à nous 2. Nous en profiteront pour visiter Chicago et refaire le plein avant notre prochain objectif qui est le marathon de Toronto dans un mois.

Mathieu Pageau, Jonquière, distance olympique, catégorie 20-24 ans

Deuxième de la Coupe du Québec 2015, Mathieu en sera à ses premiers championnats du monde

Deuxième de la Coupe du Québec 2015, Mathieu en sera à ses premiers championnats du monde

Comment vous êtes-vous qualifiés ? Je me suis qualifié au championnat canadien 2014 de triathlon distance olympique à Magog. J’avais terminé 5e de mon groupe d’âge.

Quelle est votre motivation à participer aux championnats du monde ?  Je suis très motivé pour ces championnats! Il s’agit de mon plus gros objectif de la saison. Je crois qu’il va être très intéressant de me mesurer aux meilleurs triathlètes groupe d’âge sur distance olympique du monde. Je participe aussi à ces championnats dans l’optique de voir les meilleurs athlètes élite du monde en action et d’aller y chercher de l’expérience pour continuer à progresser en triathlon.

Quelles sont vos attentes à ces championnats du monde ? Il est difficile de parler de classement précis étant donné que je ne sais pas exactement à quoi m’attendre comme calibre de compétiteurs. Ainsi, je compte me présenter sur la ligne de départ le 19 septembre prochain avec comme plan de match de tout donner dans les 3 sports et sortir ma meilleure performance de la saison. J’ai connu une saison au-delà de mes attentes et je compte la terminer en beauté!

François Girard, Drummondville, distance sprint, catégorie 45-49 ans

Troisième participation à des mondiaux pour François après Cleveland en 1996 et Montréal en 1999 !

Troisième participation aux mondiaux pour François après Cleveland en 1996 et Montréal en 1999 !

Comment vous êtes-vous qualifiésMagog en 2014

Quelle est votre motivation à participer aux championnats du monde ? Nous sommes 9 du club Triomax en plus d’être athlète, je suis entraîneur de plusieurs athlètes qui seront présents. Je crois que c’est une expérience inoubliable de représenter son pays et de côtoyer des athlètes des 4 coins de la planète.

Quelles sont vos attentes à ces championnats du monde ? Je n’ai pas d’attente, je traine une vieille blessure (tendinite tibial postérieur) qui m’empêche de m’entraîner à la course. Je veux vivre à plein ces 5 jours de festivité, visiter la ville et assister à un match des Cubs 

À l’aube de cette nouvelle année scolaire, c’est une centaine d’élèves-athlètes qui sont inscrits dans un programme sport-étude triathlon à travers le Québec, un nombre qui a quadruplé depuis l’an dernier !

Il faut dire que pas moins de cinq programmes se sont ajoutés dans la dernière année, suite à la conclusion d’ententes entre Triathlon Québec et les mandataires du programme (entraîneur et club), puis la commission scolaire et l’établissement scolaire qui accueillent les élèves. De plus, il est intéressant de constater que sept régions différentes offrent maintenant cet encadrement (voir tableau). Si un tel programme vous intéresse, les portes-ouvertes pour l’année suivante se déroulent généralement au mois de septembre et octobre. C’est donc la période idéale pour recueillir un peu plus d’informations !

Ville Établissement scolaire Club mandataire Entraîneur Courriel
Victoriaville École Le Boisé Trivic Dany Racine/Jacques Hince dany.racine01@gmail.com
Drummondville École Marie-Rivier Triomax Jérôme Bresson/Amélie Poirier j.bresson@gmail.com
Gatineau École Secondaire de l’île Les espoirs Alain Charlebois/Eric Deshaies trialain@hotmail.com
Magog École La Ruche Triathlon Magog Daniel Soucy danielsoucy.coach@gmail.com
Québec École Cardinal-Roy Rouge et Or Félix Levesque-Pero coach.felixlp@gmail.com
Joliette École Thérèse-Martin Jet Triathlon Alain Labarre labarrelama@sympatico.ca
La Baie École de l’Odyssée Bélugas Aurélie Côté aurelie-cote@hotmail.com
Boucherville École de Mortagne Aucun Vincent Hudon kine20100_hudon@yahoo.ca
St-Jérôme Polyvalente St-Jérôme L’échappée Pascal Morin  morinp@live.ca

Par ailleurs, pour les étudiants du collégial, de nombreux établissements sont membres de l’Alliance Sports-Études et permettent aux étudiants-athlètes de concilier plus aisément leur horaire académique et leur cédule d’entraînements. Vingt-six athlètes répartis dans une dizaine d’établissements à travers le Québec bénéficeront d’ailleurs de ces service pour l’année en cours.À ces programmes s’ajoutent des concentrations sport-études notamment à l’Académie St-Thérèse (région Laurentides) et au Collège Bourget (Rigaud/ région Sud-Ouest). Un autre projet est également en développement à Lévis sur la Rive-Sud de Québec pour l’année 2016-2017.

Pour en savoir davantage sur les programmes sports-études, cliquez ici.

À l’aube des Championnats du Monde ITU qui s’ouvriront dans moins de 10 jours à Chicago, Charles Paquet et Emy Legault ont tous deux terminé au deuxième rang de l’épreuve continentale junior d’Edmonton samedi dernier. Ce résultat place les deux athlètes en confiance en vue de l’ultime rendez-vous de la saison, eux qui feront partie de la délégation canadienne junior à cette occasion. 

Paquet a été le premier canadien à franchir la ligne d’arrivée, seulement devancé par l’Australien Matthew Hauser. Chez les femmes, la Manitobaine et championne canadienne en titre Kyla Roy a eu le dessus sur Legault, qui a dû se contenter de la médaille d’argent. On peut retrouver le compte-rendu de la compétition ici. Jérémy Obrand a également signé une belle performance terminant au 14e rang sur les 60 athlètes participants et 4e chez les Canadiens. Véronique Demers a aussi bien fait avec une 13e position (7e Canadienne). Le jeune Filip Mainville s’est de son côté illustré en remportant l’or dans la catégorie jeunesse.

Quant à lui, Xavier Grenier-Talavéra n’a finalement pu obtenir son départ de l’épreuve de la Série mondiale alors qu’aucun athlète ne s’est retiré de l’épreuve. Il sera du départ des Championnats du Monde U23 le jeudi 17 septembre prochain.

Quinze athlètes québécois seront en action dans les diverses compétitions au programme de la neuvième et avant-dernière étape de la Série Mondiale de Triathlon à Edmonton ce week-end.

Si la participation de Xavier Grenier-Talavéra se confirme (liste d’attente), il sera le seul représentant dans la catégorie Élite. Xavier en serait donc à sa toute première participation sur la série mondiale, lui qui a appris hier qu’il pourrait peut-être obtenir son départ sur l’épreuve. Xavier a connu de très bons résultats récemment, notamment une 16e position à la Coupe du Monde de Tiszjauvaros en Hongrie il y a quelques semaines. Ce sera sa dernière compétition avant de prendre part aux Championnats du Monde U23 à Chicago deux semaines tard.

De leur côté, les athlètes de la catégorie junior concourront dans l’ultime étape de la série nationale. L’épreuve est également une course continentale junior qui promet d’être très relevée alors que plusieurs pays ont choisi cet arrêt en préparation pour les championnats du monde juniors, notamment l’Australie et la Nouvelle-Zélande. On surveillera particulièrement Emy Legault et Charles Paquet, tous deux qualifiés pour les mondiaux. Un total de 9 athlètes juniors et 4 athlètes jeunesse du Québec prendront part à l’épreuve individuelle le samedi et au relais mixte le dimanche.

Voici les athlètes de la délégation :

Senior Homme : Xavier Grenier-Talavéra (tbc)

Juniors hommes : Charles Paquet, Jérémy Obrand, Alex Nowakowski
Juniors femmes : Emy Legault, Andréanne Brière-Dulude, Marie-Claudel Jeannotte, Véronique Demers, Chloé Lambert, Émilie Larin-Larouche

Jeunesse homme : William Leclerc, Filip Mainville, Zed Roy
Jeunesse femme : Emma Dumoulin

Paratriathlon : Pierre Ouellet

 Bonne chance à tous !

Hier se tenait la dixième édition Championnats du Monde 70.3 Iroman à Zell Am See-Kaprun, au cœur des alpes autrichiennes. C’est la première fois que ces championnats se déroulait en sol européen après cinq éditions à Clearwater en Floride, puis trois à Las Vegas et enfin Mont-Tremblant l’an dernier. Le parcours promettait d’être corsé avec l’ascension d’un col d’une quinzaine de kilomètres sur le parcours de vélo.

La Québécoise  Magali Tisseyre, qui est maintenant basée à San Diego, a terminé la course au pied du podium, son meilleur résultat aux mondiaux depuis 2009 et 2010 où elle avait terminé les deux fois troisième. Elle a enregistré un temps de 4h25m,33s, soit à un peu plus d’une minute derrière la médaillée de bronze, l’Allemande Anja Beranek. La championne 2014, la Suissesse Danyela Ryf a défendu son titre avec brio, elle qui a devancé la Canadien et médaille d’argent Heather Wurtele par plus de dix minutes.

C’est un très bon résultat pour Tisseyre après avoir été contrainte à l’abandon au 70.3 de Mont-Tremblant en juin plus tôt cette année devant ses partisans. Elle retrouve ainsi sa forme de début de saison, elle qui avait démarré en force avec une victoire convaincante au 70.3 Monterrey à la mi-mars. Son palmarès continue de s’étoffer et compte parmi les plus impressionnants chez les athlètes féminines de longue distance, elle qui cumule 15 victoires en carrière sur des événements 70.3 Ironman, une dizaine de podiums et deux autres tops 10 en championnats du monde.

Le meilleur Québécois a été Simon Levasseur, 33e chez les hommes 40-44 ans, tandis qu’Isabelle Rouleau a été la meilleure chez les femmes québécoises terminé 13e chez les femmes 18-24 ans.