Montréal, 17 mai 2014 (Sportcom) – Sarah-Anne Brault s’est classée, samedi, parmi les 10 premières pour une deuxième fois en trois épreuves des Séries mondiales de triathlon cette saison, quand elle a fini septième à Yokohama, au Japon.
Rappelons que Brault avait terminé 4e de l’étape initiale de la saison à Auckland, en Nouvelle-Zélande, mais 19e au Cap, en Afrique du Sud, le mois dernier. Samedi, elle s’est donc rassurée.
« Une quatrième place à Auckland peut difficilement être un coup de chance parce que le parcours est tellement difficile que je ne pense pas que ce soit possible d’avoir un bon résultat sans être au niveau. Ça fait toutefois du bien de faire preuve de constance. C’est définitivement rassurant. Ce n’est pas facile d’être constante en triathlon parce que les courses sont toujours un peu différentes. »
La Britannique Jodie Stimpson semblait intouchable jusqu’à maintenant, elle qui s’était imposée à chacune des deux premières étapes, mais samedi, elle a dû se contenter du neuvième rang (2 h 00 min 15 s).
C’est l’Américaine Gwen Jorgensen qui l’a emporté, en un temps de 1 h 58 min 38 s. Elle a aisément battu la Japonaise Ai Ueda (1 h 59 min 14 s) et la Polonaise Agnieszka Jerzyk (1 h 59 min 24 s).
« (La Polonaise), c’est une grosse course pour elle. C’est le fun de voir qu’il peut y avoir du changement de temps en temps, que ce ne sont pas toujours les mêmes sur le podium », a affirmé Brault, détentrice d’un chrono de 2 h 00 min 03 s.
Du côté des autres Canadiennes, la Britanno-Colombienne Kirsten Sweetland a fini 29e (2 h 02 min 11 s) et l’Ontarienne Joanna Brown 34e (2 h 02 min 57 s).
Quatrième au général
La journée de travail de Brault a bien commencé. « Je suis super contente de ma natation. Je me suis quand même améliorée beaucoup à l’entraînement et je voulais le démontrer en compétition », a confié celle qui est sortie de l’eau parmi les 15 premières.
Sur son vélo, l’athlète de Québec faisait partie d’un groupe de 16 femmes aux avant-postes qui ont tenté de creuser un écart. « Je pensais que nous pourrions rester en tête, mais personne ne travaillait très bien et les différents groupes sont revenus ensemble. »
Tout était donc à faire. « Je pense que nous étions 40 dans la deuxième transition. Ç’a bien été pour moi. J’ai été un peu plus patiente (qu’au Cap) et ç’a porté fruit. Comme nous étions dans un gros groupe, j’ai fait ma propre course. »
« Je n’ai pas encore participé à beaucoup d’épreuves des Séries mondiales, alors je ne sais jamais trop où je me situe comparativement aux autres filles », a-t-elle ajouté.
Au classement général, Stimpson reste en tête avec 2029 points. Jorgensen occupe le deuxième échelon (1824) et la Britannique Helen Jenkins le troisième (1425).
Brault suit en quatrième place avec un total de 1331 points.
La compétition de Yokohama était par ailleurs la première du long processus de qualifications en vue des Jeux olympiques de Rio de Janeiro. La Québécoise a ainsi fait coup double.
Doublé espagnol
Samedi toujours, mais du côté les hommes, les Espagnols Javier Gomez Noya (1 h 45 min 31 s) et Mario Mola (1 h 45 min 31 s) sont montés sur les deux plus hautes marches du podium. Le Sud-Africain Richard Murray (1 h 46 min 00 s) s’est classé troisième.
L’Ontarien Andrew Yorke (1 h 47 min 45 s) a été le meilleur Canadien en prenant le 15e rang, tandis que le Britanno-Colombien Andrew Mccartney et Kyle Jones, également de l’Ontario, n’ont pas été en mesure de franchir la ligne d’arrivée.
Londres sera le prochain arrêt des Séries mondiales, le 31 mai, et Brault y sera.
« Ça va être une distance sprint, donc un peu différent. Ça change la dynamique un petit peu. Ça va être important pour moi de bien me reposer dans les deux prochaines semaines », a-t-elle conclu.
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Rédaction: Éric Gaudette-Brodeur
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