Triathlon Québec est heureux d’annoncer que Montréal sera l’hôte d’une Coupe du monde de triathlon en 2015. L’épreuve, qui recevra les meilleurs triathlètes du monde, se fera sur distance sprint (natation 750m, vélo 20km et course 5km) en plein coeur du centre historique de Montréal.

Envisagée depuis plusieurs mois, la tenue d’une épreuve de la Coupe du Monde de triathlon, sanctionnée par ITU, est donc maintenant officielle. Sous l’initiative de Triathlon Canada, en collaboration avec plusieurs sociétés montréalaises, la course se tiendra durant la même fin de semaine que le triathlon Esprit de Montréal et que les Grands Prix Cyclistes de Québec et Montréal. C’est dire que la fin de semaine du 11, 12 et 13 septembre 2015 sera concentrée.

Pour cet événement, Triathlon Québec sera impliqué au niveau technique. L’événement se tiendra précisément entre l’avant dernière étape de la Série mondiale (Étape 9 de la WTS à Edmonton, 5 et 6 septembre 2015), et la Grande finale (Grande finale de Chicago la semaine juste après Montréal).

Les meilleurs triathlètes du monde pourront donc utiliser la plate-forme montréalaise comme course de préparation à la Grande finale ITU. Montréal sera également un tremplin pour les élites en quête de points pour se qualifier en série mondiale WTS 2016.

Saison 2015 ITU – Coupes du Monde de Triathlon

  • 14-15 mars: Mooloolaba, Australie
  • 21-22 mars: New Plymouth, Nouvelle-Zélande
  • 9-10 mai: Chengdu, China
  • 13-14 juin: Huatulco, Mexique
  • 8-9 août: Tiszaujvaros, Hongrie
  • 12-13 septembre: Montréal, Canada
  • 3-4 octobre: Cozumel, Mexique
  • 17-18 octobre: Alanya, Turquie
  • 24-25 octobre: Tongyeong, Corée du Sud

Chengdu, Alanya et Tongyeong seront en distance olympique, alors que les autres villes offriront des courses sur distance sprint.

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ISSFlogo 
Montréal, le 10 octobre 2014 Triathlon Québec est heureux d’annoncer qu’il se joint à l’International Snowshoeing Federation (ISSF) à titre de membre associé 2015. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du développement du nouveau format de triathlon d’hiver implanté en 2014 qui connait un succès international. 

L’objectif avoué est de favoriser le développement de la course en raquette au Québec, et dans cette optique, deux actions concrètes seront effectives dès cet hiver:

  1. la sanction officielle du championnat du monde de course en raquette par l’ISSF et Triathlon Québec, qui se tiendra dans la Ville de Québec le 31 janvier 2015;
  2. l’implantation de courses en raquettes sur les événements de triathlon d’hiver dans le but d’élargir l’offre des événements et de la rendre accessible à un plus grand public (familles, groupes d’âge, jeunes etc.). Les courses en raquettes s’inscriront également dans un esprit d’initiation pour le triathlon d’hiver, qui combine la raquette, le patin et le ski de fond.

Par cette association à l’ISSF, Triathlon Québec se joint à la Fédération slovaque de raquette, ainsi que de nombreux autres représentants de ce sport en Suisse, au Japon, en Catalogne, aux États-Unis, au Canada, en Italie, en Russie et en Suède. La course en raquette continue sa croissance mondiale, et nous sommes heureux de nous joindre à ce regroupement international grandissant, qui est d’ailleurs sur le point d’accueillir de nouveaux membres du Royaume-Uni, de la Norvège, de l’Espagne, de la Finlande, du Népal et de quelques autres nations.

L’ISSF s’implique dans l’organisation et la représentation de la course en raquette à un niveau mondial, tel que les Championnats du monde de raquette ISSF, dans l’espoir que ce sport ait la reconnaissance nécessaire pour être inclus dans le programme des Jeux Olympique d’hiver.

ImpressionTriathlon Québec s’implique dans le triathlon d’hiver afin qu’il soit reconnu mondialement, et inclus dans le programme des Jeux Olympique d’hiver.

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Graphique 1Les missions de Triathlon Québec

Être le leader et la référence dans le développement et la promotion du triathlon au Québec.

Offrir une structure intègre, adaptée et rassembleuse assurant une pratique sécuritaire du sport tant au niveau récréatif que compétitif.

Permettre à chaque membre de s’épanouir selon ses objectifs personnels en favorisant un mode de vie sain.

Toute l’actualité et l’information du triathlon sur www.triathlonquebec.org.

Contact : Sébastien Gilbert-Corlay – Triathlon Québec

sgilbert-corlay@www.triathlonquebec.org – 1 438 827 4545

2014 fût une grande saison de Triathlon et plusieurs athlètes de tout âge se sont démarqués sur la Coupe du Québec et la Coupe des Neiges. Triathlon Québec souhaite les féliciter spécialement pour leur accomplissement et leur dévouement dans cet objectif hors du commun. Nous savons reconnaitre l’exploit sportif, peu importe l’âge et le talent de l’athlète!

Car si le triathlon est un sport accessible*, il est aussi exigeant, surtout lorsque l’on s’entraîne pour faire la “course” avec les autres pour atterrir sur le podium des groupes d’âge ou “overall” de la Coupe du Québec. Des heures et des heures d’entraînement, de la persévérance, de la douleur, des blessures et des échecs, de l’apprentissage, tant physique que psychologique, du plaisir et de l’endorphine, et l’adrénaline des départs à tout casser et la satisfaction, en bout de ligne, de bien se sentir, tout simplement!

De nombreux triathlètes québécois se sont donc exprimés cette année sur le circuit de la Coupe du Québec de Triathlon Québec, précisément 1691 triathlètes membres ont leur nom au pointage et 390 d’entre eux ont participé à au moins 3 courses du circuit!

Voici les classements:

En 2014, nous avons fait plusieurs changements pour améliorer le circuit, et nous en ferons encore d’autres pour 2015, toujours dans l’optique d’améliorer un circuit compétitif apprécié qui met en valeur l’athlète dans un cadre de plaisir et d’expérience unique. Voici quelques changements qui ont été apportés en 2014.

  • Nouveau système de pointage et de classement
  • Moins d’étapes mais plus de possibilités pour les athlètes de participer à la série
  • Communications photos et vidéos
  • Amélioration des médailles
  • Davantage d’officiels
  • Exigences plus élevées auprès des organisateurs

Bravo à tous les participants, incluant les médaillés et ceux qui finissent au pied du podium!

PS: Si vous êtes sur le podium, un prix vous sera remis lors du gala annuel de Triathlon Québec le 1er novembre prochain. Soyez des nôtres pour célébrer la fin de la saison! Pour plus d’informations concernant le Gala et l’inscription, visitez notre site: https://www.triathlonquebec.org/2014/09/achetez-vos-billets-pour-le-gala-2014/ S’il vous est impossible de venir à cette soirée, vous pourrez récupérer votre prix au bureau de Triathlon Québec jusqu’au mois de mars prochain. Appelez-nous avant de vous déplacer.

*Accessible (contrairement à ce que beaucoup de néophytes pensent), car il combine trois sports que nous avons déjà en nous, pour la plupart. Qui n’a jamais barboté dans l’eau, qui n’a jamais enfourché un vélo ou bien couru ne serait-ce que quelques mètres? Cela est un peu moins vrai pour le triathlon d’hiver mais cela change!

Triathlon – Coupe du monde – Montréal, 5 octobre 2014 (Sportcom)

DSC_0334La Québécoise Amélie Kretz a pris le huitième rang de la course élite femmes, à la Coupe du monde de triathlon présentée à Cozumel, au Mexique, dimanche.La Blainvilloise a franchi la ligne d’arrivée en 59 min 20 s, 33 secondes après la Suisse Nicola Spirig qui a triomphé. L’Autrichienne Lisa Perterer a terminé en deuxième place avec un chrono de 58 min 55 s et l’Ukrainienne Yuliya Yelistratova a complété le podium avec un temps de 58 min 58 s.

« J’ai assez bien performé en natation. J’étais peut-être un peu en retard sur mon objectif, mais je suis quand même sortie de l’eau dans le premier peloton. À vélo, la course était vraiment lente. Les filles ne voulaient pas travailler, puisqu’il faisait très chaud à l’extérieur. Presque toutes les filles ont rattrapé le premier peloton à vélo. J’ai donc su que l’épreuve allait se jouer à la course à pied », a commenté Kretz.

« Après quatre mois d’arrêt à cause d’une blessure, je ne savais pas trop où j’en étais à la course à pied, a ajouté la triathlète québécoise. Le premier tour s’est bien déroulé. J’étais dans les premières et on était environ huit filles à courir ensemble. Au deuxième tour, j’ai commencé à souffrir et à vraiment sentir la chaleur. Après un moment, je me suis sentie mieux et j’ai pu rattraper quelques coureuses. »

« Cette huitième place est très encourageante pour moi, étant donné les blessures et le peu de course que j’ai fait durant la saison. C’était aussi la plus grosse course à laquelle j’ai participé. Normalement, je vise un podium, mais comme mes capacités ne sont pas totalement revenues à la course à pied, je suis très contente de ma huitième place », a conclu Kretz.

L’Albertaine Paula Findlay a été la meilleure représentante de l’unifolié, terminant quatrième, avec six secondes de retard sur la médaillée de bronze.

Les deux autres Canadiennes en lice, Alexandra Coates et Dominika Jamnicky, se sont classées respectivement 29e et 35e.

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Rédaction: Alexandra Piché

Information : 514-990-0966 ou 1-866-990-0966

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Pour le programme des Triathlons Scolaires Merrell, géré par Triathlon Québec et Merrell, il était tout naturel de s’impliquer, à sa mesure, dans cette course pas comme les autres. Cette expérience nous a permis de faire un « trip de gagne », de réaliser un défi personnel et d’équipe, tout en soutenant une cause pour aider les jeunes. Qui dit mieux?!

Triathlon Québec et Merrell complètent donc le défi du Lac Memphrémagog 2014 afin de soutenir la Fondation Christian Vachon, qui contribue activement à la persévérance et la réussite éducative. Si vous ne connaissez par Christian Vachon, visionnez ceci.

Notre équipe, nommée Triathlon Scolaire Merrell, était composée de six personnes: notre capitaine et également coordonatrice à Triathlon Québec, Isabelle Creusot, Christian Triquet, président de Merrell Canada et passionné de défis compétitifs, Francis Sarrasin-Larochelle, également coordonnateur à Triathlon Québec, Eugénie Caron-Paré, triathlète de Québec maintenant déménagée à Montréal, Sébastien Gilbert-Corlay, directeur des opérations de Triathlon Québec, et pour terminer et non la moindre, Linda Aveline notre conductrice accompagnatrice qui a tenu le volant tout au long de la course qui a duré plus de 11 heures!genisa

La course consistait à enchaîner 14 relais de 7 à 12 km chacun, en donnant le meilleur de soi-même à chaque fois. 125 km complétés, pour notre équipe, en 11 heure et 1 minutes, dans les paysages magnifiques de l’Estrie toute en couleurs, avec un passage frontalier au Vermont pour contourner partie sud du lac.

Voyez ici l’article et le vidéo/reportage d’EstriePlus.com

La Fondation Christian Vachon a pour mission de soutenir la persévérance et la réussite éducative, en donnant une chance égale à tous les enfants d’avoir accès à cette réussite peu importe leur situation.

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VOTRE DON FAIT UNE DIFFÉRENCE CONCRÈTE POUR LE DÉVELOPPEMENT DU PROGRAMME DES TRIATHLONS SCOLAIRES MERRELL

En plus de contribuer à l’achat de matériel et au développement de l’équipe qui permettra aux jeunes de vivre une expérience inoubliable, votre don sera bonifié de 240% par le programme Placements Sports. En donnant à Triathlon Québec vous contribuez principalement au développement du triathlon à travers la province. Des programmes tels que les triathlons scolaires Merrell et les Camps Espoir Merrell ne seraient pas possibles sans votre soutien.

Cliquez ici pour faire un don

Cliquez ici pour en savoir plus sur le programme

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Nous vous présentons le dossier de la semaine de l’émission de télévision Une pilule, une petite granule. Dossier très pertinent, vous y apprendrez probablement beaucoup! Bon visionnement.

Cliquez ici.

“Depuis quelques années, on voit apparaître plusieurs nouvelles épreuves sportives extrêmes : ultramarathons, courses dans le désert, Ironman. À Mont-Tremblant, par exemple, un demi-Ironman a eu lieu cet été. Au programme : 2 kilomètres de natation, 90 kilomètres de vélo et 21 kilomètres de course à pied. Face à la prolifération de ces événements sportifs extrêmes, certains se demandent si l’entraînement intensif exigé par ce type de compétition n’est pas néfaste pour la santé.”

Voici l’émission spéciale de Triathlon Québec et 10.21.42 km sur le Ironman 70.3 World Championship du 7 septembre dernier!

C’est une émission de 20 minutes, et de nombreux sujets sont abordés (on parle même de triathlon d’hiver!). Vous retrouverez Pierre Lavoie, Magali Tisseyre, Pierre-Marc Doyon, Pierre-Yves Gigou, Martin Malo, Peggy Labonte, Mireille Rodrigue, Louise Atkinson Clark et les champions du monde, Javier Gomez Noya et Daniela Ryf.

Cliquez ici

Bon visionnement!

Triathlon Canada prépare les inscriptions générales en vue des championnats du monde ITU 2015. Si vous désirez y participer, il est temps de vous préparer!

Même si vous n’avez pas obtenu le rang nécessaire pour la qualification automatique, vous pouvez toujours demander une place durant la période des inscriptions générales. Le système des inscriptions générales vient remplacer l’ancien format de réallocation (“roll-down”). Sous le système des inscriptions générales, le principe des premiers arrivés, premiers servis aura cours.

1) Les athlètes membres de Triathlon Québec qui se sont qualifiés au cours des championnats provinciaux 2014 peuvent encore réserver leur place à Triathlon Canada avant jeudi le 25 septembre 17h. La qualification automatique revient à la première place de chaque groupe d’âge à l’âge de l’athlète en date du 31 décembre 2015.

2) Toutes les places non-réclamées seront ensuite disponibles dans l’inscriptions générales.

3) Tous les athlètes désirant s’inscrire à l’inscription générales devront visiter le site de Triathlon Canada après le 26 septembre pour connaître la procédure d’application pour les championnats du monde 2015:

a.       Combien de places disponibles par groupe d’âge et distance;

b.      Date d’ouverture des inscriptions selon son rang;

c.       Détails sur les applications spéciales et places de charité;

d.       Toute inscription reçues avant la date et l’heure d’ouverture ne sera pas considérée

 

Nous espérons voir beaucoup de québécois-es sur la ligne de départ des mondiaux en 2015!

Dans le contexte québécois du triathlon, où le travail de la fédération sportive locale est globalement méconnu du grand public, Triathlon Québec a décidé d’investir dans un projet de reportage vidéos. L’idée était de mettre en lumière l’une des quatre sphères sur lesquelles elle axe son développement. Il s’agit de la série de reportages sur les Coupes du Québec réalisée cet été.

Ce projet a connu un bon succès, nous avons eu beaucoup de commentaires positifs et des milliers de visionnements, les chiffres sont là. Mais ce projet est aussi le reflet de l’esprit d’équipe de Triathlon Québec: une fédération activement impliquée avec les organisateurs événementiels, qui soutien les clubs de différentes façons et qui se veut un moteur de promotion et de développement pour le triathlon en général. C’est sa mission. De la découverture du sport à la pratique de haut niveau, Triathlon Québec essaie d’être un acteur positif à tous points de vues, en évitant de tomber dans le piège du dogme, donc en gardant un esprit ouvert et l’acceptation de la diversité de sa communauté. 

Afin de souligner l’implication exceptionnelle d’une stagiaire en journalisme qui a participé au projet cet été, l’une des triathlètes les plus passionnées au Québec (Peggy Labonté) a pris l’initiative de réaliser un portrait de notre reporter, Mariane Lajoie. Mariane a été, pour cette expérience estivale 2014, entourée d’un caméraman réalisateur d’expérience, Steve Lynch, et d’un coordonnateur de projet passionné et structurant, Paul-Emmanuel Guinard, pour ne nommer que ceux-ci.

Nous vous présentons donc cette entrevue, où l’interviewer se fait interviewer.10616646_10154461645185507_2988445489560375847_n

Entrevue avec Mariane Lajoie, par Peggy Labonté

Quel triathlète n’a pas croisé Mariane Lajoie cet été?   Elle était présente aux 9 étapes de la Coupe du Québec et aux 4 évènements Ironman qui avaient lieu à Tremblant.  Vous ne pouviez pas la manquer avec son micro Triathlon Québec: une jolie journaliste à la longue chevelure noire arborant toujours un large sourire amical.

Mariane Lajoie participait au nouveau projet multimédia de Triathlon Québec.  Elle collaborait avec les caméramans Steve Lynch et Anne-Marie Gareau, aussi éditeurs du web magazine 10-21-42 km.  Le trio produisait de courtes vidéos sur les évènements de triathlon et duathlon de juin à septembre.  Mariane suivait et interrogeait les athlètes sur place, puis rendait un compte-rendu écrit quelques jours plus tard sur le site de Triathlon Québec.

J’ai moi-même été interviewée par Mariane et je peux vous dire qu’elle est d’un naturel désarmant!  J’ai été impressionné par son aisance, sa connaissance des sujets et son professionnalisme à un si jeune âge.  Tellement, que j’ai eu envie d’en savoir plus sur elle.  Comment arrive-t-elle à tout couvrir et aussi bien? Pour un instant, elle a gentiment accepté d’inverser les rôles et de répondre à mes 15 questions.

Quel âge as-tu? Je suis née en 1990 et j’ai 24 ans. 

En quoi étudies-tu? (domaine, université, années) J’en suis à ma deuxième année au BAC en journalisme à l’UQAM. Ça m’a pris plusieurs tentatives avant de trouver ma branche, ou plutôt, avant d’oser m’inscrire dans le domaine des communications. Étant de St-Arsène, un petit village campagnard du Bas-du-Fleuve, faire des études à Montréal me semblait inaccessible! Un jour, j’ai finalement décidé de sortir de ma zone de confort et de faire le grand saut. Je peux dire qu’enfin, je sais que je suis dans le bon domaine.


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D’où te vient l’intérêt pour le triathlon?  En as-tu déjà fait?  
Mon intérêt pour le triathlon me vient de mes deux grands frères, Maxime et Mathieu. Ils sont mes plus grandes sources d’inspiration! En fait, je les copie beaucoup… En 2011, mes frères se sont inscrits à la première édition du Ironman de Tremblant, qui eut lieu en août 2012. À cette époque, j’habitais à Québec, comme mon frère Mathieu et nous travaillions ensemble, lui comme pharmacien et moi, comme technicienne en laboratoire. Comme nous avions pratiquement les mêmes horaires de travail, nous allions nous entraîner ensemble au PEPS de l’Université Laval. Ayant fait de la natation plus jeune, au départ, c’est moi qui aidais Mathieu dans les entraînements de natation. Ça n’a pas été trop long qu’il a pris de la vitesse sur moi ! Nous allions également faire de la course sur la piste d’athlétisme. Les différents entraînements avec mon frère m’ont donné le goût d’essayer le triathlon et c’est là que je me suis acheté mon premier vélo de route, que j’appelle affectueusement Rocky! J’ai fait ma première expérience de triathlons sprint cet été-là et j’ai adoré ! Le 19 août suivant, mes frères ont complété ensemble le Ironman de Tremblant. J’ai trouvé l’événement et l’ambiance extraordinaires et je me suis dit qu’un jour, moi aussi je réussirais l’exploit. Au début de l’été 2014, j’avais une belle saison de triathlon en vue, alors que j’avais choisi les triathlons que je voulais compléter. Toutefois, avec les 12 triathlons que j’ai couverts, je n’ai pas pu participer à aucun d’entre eux. Un mal pour un bien!

4- As-tu un emploi, autre que journaliste pour Triathlon Québec? Oui. Je suis également technicienne en laboratoire dans les pharmacies depuis 2007. Ce n’est pas dans mon champ d’études, mais j’adore cet emploi étudiant. 

5- Comment as-tu obtenu l’emploi de journaliste pour Triathlon Québec? Dans le BAC en journalisme, nous recevons plusieurs offres de stage dans nos courriels. À la fin de ma session d’hiver passée, je n’avais pas beaucoup d’heures au travail et je vivais la fin d’une relation, alors disons que je n’étais pas au top de ma forme ! C’est alors que j’ai vu l’offre proposée par Sébastien Gilbert-Corlay et Éric Noël de Triathlon Québec. Ils offraient un stage en journalisme, pour suivre les 9 étapes de la Coupe du Québec et pour les représenter en vidéos. Si l’on m’avait demandé de décrire mon emploi de rêve, je l’aurais présenté exactement de cette façon! Avec ma candidature, j’ai également joint un reportage vidéo que j’avais fait à l’époque sur le Ironman de mes frères (Devenir Ironman) pour leur démontrer mon réel intérêt. En entrevue, j’ai su que j’avais le poste. En revenant de l’entretien, sur la route, j’ai appelé chaque membre de ma famille, passant des cris aux larmes de joie. Je sentais que j’allais vivre toute une expérience, et ce fut le cas! 

6- Comment as-tu rencontré tes 2 collaborateurs : Anne-Marie Gareau et Steve Lynch (photographe/caméraman)?  On dirait que vous vous connaissez depuis toujours… Le lendemain de mon entrevue, je suis revenue à Montréal pour rencontrer Anne-Marie et Steve, pour choisir la musique du générique d’ouverture des vidéos de la Coupe du Québec. Je les ai trouvé très accueillants, chaleureux, et connaisseurs du domaine ! Moi, c’était ma toute première expérience de journalisme à l’écran alors je me demandais si je serais à la hauteur, car je n’avais pratiquement aucune notion dans le domaine. À chaque événement, ils m’ont donné des trucs et appris tant de choses ! 

7- Combien d’heures consacres-tu à cet emploi par semaine? Cet été, nous avons eu 9 étapes de la Coupe du Québec à suivre, les Championnats nord-américains Ironman 70.3 et 140.6, en plus du Championnat du monde 70.3. Nous avions donc un événement pratiquement à chaque fin de semaine. Avant les courses, je lisais les informations sur l’événement, et je surveillais les athlètes qui y seraient. Sinon, après les événements, je devais écrire un texte résumant la course. Si l’on pense aux déplacements et à mon emploi temps plein à la pharmacie, disons que j’ai eu peu de temps libres cet été ! 

8- Comment prépares-tu tes entrevues avant un évènement en triathlon? Je regarde quels athlètes seront sur place et je fais des petites recherches sur eux, à savoir quelle est leur fiche, s’ils ont fait des performances dernièrement, etc. Lors de mon premier triathlon couvert, à Joliette, je me souviens que je ne connaissais personne du milieu ! C’est au fil des semaines que j’ai mis un visage sur les noms et au fil des entrevues, un contact s’est créé avec les athlètes. 

9- As-tu un truc pour te rappeler les nombreux athlètes et différentes disciplines pendant une Coupe du Québec de triathlon (je ne te vois jamais avec des papiers?!?)? En fait, une bonne partie du crédit revient à Paul Emmanuel Guinard ! Paul en était à son deuxième été chez Triathlon Québec, lui qui vient de la France. Il a une connaissance impressionnante de nos athlètes québécois ! Il était en quelque sorte mon recherchiste et pendant les courses, on jasait des athlètes et à chaque fois, il m’indiquait des potins, faits, performances des athlètes. Cela m’a aidé grandement, surtout dans les premiers événements, où je ne connaissais pas les athlètes. 

10- Quelle est ta collaboration/participation après l’évènement?  Participes-tu au montage vidéo? Le montage est fait par Steve Lynch et Anne-Marie Gareau, les caméramans. Pour ma part, à la fin du triathlon, j’écris le résumé de la course que je lis par la suite au micro. Ces «voix off» que l’on appelle, c’est ma voix que l’on entend par-dessus la vidéo, alors qu’on présente les images de la journée. J’écris par la suite un second texte, plus complet, résumant la journée, qui se retrouve sur le site de Triathlon Québec.

11- Qu’est-ce qui est le plus difficile dans ton travail pour Triathlon Québec? Honnêtement je n’ai pratiquement pas de points négatifs qui me viennent en tête. Toutefois, il est vrai que parfois, faire des entrevues avec des personnes qui ne sont pas à l’aise devant la caméra et qui donnent des réponses très brèves est un peu plus ardu. Par contre, cela fait partie du métier! Je dois alors modifier la tournure de mes phrases pour tenter de les faire parler davantage. Sinon, j’ai réalisé de l’importance de bien parler l’anglais, surtout lors des événements de grande envergure comme les Ironman, où les gagnants viennent de partout à travers le globe et qu’ils ne parlent pas français.

12- Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton travail pour Triathlon Québec? Tout! Avoir accès aux zones de transition, à la ligne d’arrivée, être dans le feu de l’action! J’adore m’entretenir avec les athlètes, quelques minutes après leur arrivée, pour qu’ils me racontent chaque étape de leur triathlon, leurs difficultés, leurs fiertés.

13- A-t-on des chances de te revoir comme journaliste dans les évènements de Triathlon Québec l’an prochain? Je souhaite très fort que le projet vidéo revienne pour Triathlon Québec, comme la réponse du public a été positive. Pour ma part, le plus génial serait qu’ils me reprennent comme journaliste ! Toutefois, pour le moment, nous n’en avons aucune idée, mais je me croise très fort les doigts…

14- Que souhaites-tu faire lorsque tu auras fini l’université? Je rêve d’être journaliste sportive. Ainsi, continuer de travailler pour Triathlon Québec et pour 10-21-42km serait fabuleux, ou encore pour Triathlon Magazine, KMag, ou autres médias qui traitent de la course à pied ou du triathlon ! Je suis toutefois consciente que c’est un domaine assez restreint mais j’ai confiance. 

15- As-tu une personne qui t’inspire dans le domaine des médias? Un modèle? C’est certain que j’apprécie les femmes qui se taillent une place dans le domaine du journalisme sportif. On peut penser par exemple, au Québec, à Chantal Machabée, Marie-Claude Savard, ou Karine Champagne qui ont su démontrer leur professionnalisme dans ce monde masculin. 

Enfin, il est clair que le travail ne fait pas peur à Mariane Lajoie.  Il faut voir son regard pétillant lorsqu’elle est à l’œuvre pour savoir qu’elle a vraiment trouvé sa voie.  Gageons qu’un média sportif va rapidement mettre la main sur elle aussitôt l’université terminée.  En attendant, espérons qu’elle reviendra avec le projet multimédia l’an prochain et… souhaitons-lui d’entendre son nom au micro un jour : « Mariane Lajoie, you are an Ironman!!! ».IMG_2458