Alors qu’il sera l’hôte des Championnats du monde sur distance sprint en 2022, l’édition 2021 du Triathlon Mondial Groupe Copley se voulait être une répétition générale avec la présence des meilleurs triathlètes au monde. En effet, Montréal était la première occasion où World Triathlon essayait son nouveau format par élimination alors que du côté de la Série Grand prix, on retrouvait pour la première fois de la saison un format spécial. Le Vieux-Port était également l’hôte des 3ème étapes de la Coupe Québec présentée par Spark Sports Nutrition au niveau groupes d’âge et jeunesse.

Un défi organisationnel immense, un nouveau format intense. Voilà ce que promettait cette édition 2021 du Triathlon Mondial Groupe Copley. Pour le directeur de course, Éric Noël “on peut définitivement dire mission accomplie pour cet événement test en vue des championnats du monde de 2022 ! Organiser l’un des premiers événements internationaux au pays en situation de pandémie a été un défi titanesque avec toute la logistique qui en découle. Malgré les restrictions liées au protocole COVID-19, nous avons tout de même pu offrir une expérience mémorable pour les jeunes U13 et U15 de la série Coupe Québec et aux athlètes de la série Grand Prix qui ont utilisé la zone de transition des Élites. Le défi Triple Couronne a également été un beau succès pour les personnes assez « crinquées » pour se lancer ce défi! Cela étant dit, on a tous très hâte de récidiver et de pouvoir organiser des épreuves plus « standards » avec des départs de masse et souligner les accomplissements de tous avec des podiums groupes d’âge. Maintenant, planchons sur les championnats du monde de 2022 !”

WTCS – Un triplé français historique, Flora Duffy continue sur sa lancée

Les meilleurs triathlètes mondiaux étaient en action dès le vendredi pour les qualification de l’épreuve éliminatoire. Un nouveau format intense qui se déroule sur deux jours. La distance est très courte, soit un super sprint : 300 m de natation, 6,6 km de vélo et 2 km de course. Après les qualification et les repêchages, aucun canadien n’était parvenu à obtenir son ticket pour les finales du samedi. Amélie Kretz, de Sainte-Thérèse, a été contrainte à l’abandon lors des qualifications de vendredi en raison d’une blessure, tandis que le Montréalais Jérémy Briand n’a pas été en mesure de se qualifier pour la finale.
Le samedi, la championne olympique Flora Duffy prenait le meilleur sur trois américaines (23:07) pour mettre la main sur un deuxième titre en carrière au triathlon international de Montréal. Elle devançait Taylor Knibb (23:14) , qui a été devant sur le vélo pendant toutes les courses du week-end et Taylor Spivey (23:24) qui se consolait de sa non participation aux Jeux olympiques avec une belle troisième place.
Chez les hommes, pas moins de quatre français avaient fait le déplacement et cela en a valu la peine puisque  la grande finale a abouti à un retentissant triplé. Qualifié de justesse lors de la deuxième course (9e), Dorian Coninx (22:07) a franchi la ligne en tête, juste devant Vincent Luis (22:08) et Léo Bergère (22:10), pour remporter sa deuxième WTS. La France réalise un triplé historique, un exploit réalisé seulement pour la deuxième fois de l’histoire.

Relai Mixte – Des performances encourageantes pour Emy Legault et Jérémy Briand

C’est à la maison que Jérémy Briand et Emy Legault ont vécu leur première sélection en relai mixte à l’occasion d’une étape des Séries mondiales de triathlon. Les deux québécois étaient associés à la jeune Ontarienne Kira Gupta-Baltazar et au Britanno-Colombien Brock Hoel. Si Kira Gupta-Baltazar sortait première de l’eau, l’écart s’est toutefois creusé au fur et à mesure avec les meilleures équipes en lice. Ce sont finalement les Américains qui ont eu le dernier mot pour s’imposer, suivis des Néo-Zélandais et des Italiens. Dernier relayeur de la formation, le Québécois Jérémy Briand a franchi la ligne d’arrivée en 8e place.

Série Grand Prix – Charles Paquet et Noémie Beaulieu confirme leur bonne forme

Après deux étapes sur format sprint, place à la nouveauté ! Au programme, des demi finales en contre-la-montre sur super-sprint puis des finales A et B en fonction des résultats du matin sur la même distance.
Chez les femmes, en l’absence de Kira Gupta-Balthazar et d’Emy Legault, vainqueurs des deux premières étapes, plusieurs athlètes pouvaient prétendre à la victoire. Première à sortir de l’eau, Maïra Carreau embarquait sur le vélo en compagnie d’un petit groupe d’athlètes composé de Noémie Beaulieu, Claudie Simard, Kamille Larocque et Jamie Harker. Arrivées groupées en T2, la victoire allait donc se jouer à la course entre ces six jeunes femmes. C’est finalement Noémie Beaulieu (22:05) qui réussit à tirer son épingle du jeu à la faveur d’une incroyable course pied pour s’imposer devant Maïra Carreau (22:11) et Kamille Larocque (22:35).
Chez les hommes, alors que nous aurions aimé le voir en action sur la WTSC, Charles Paquet (19:55) faisait figure de favori et a assumé son statut. Sortit de l’eau en tête en compagnie de Filip Mainville, les deux athlètes du Rouge et Or ont pris les commandes de la course pour ne plus jamais les lâcher. À la course à pied, l’athlète de Port-Cartier prit le meilleur sur son jeune compère et glane une deuxième victoire en deux participations cette saison. Il est donc accompagné sur le podium de Filip Mainville (20:09) et de Mathis Beaulieu (20:21).

Coupe Québec présentée par Spark – Distance sprint

Retour sur distance sprint pour les participants de la Coupe Québec présentée par Spark Sports Nutrition. C’est désormais une habitude, le départ « rolling start » était à l’ordre du jour afin de respecter la distanciation. Chez les hommes, la victoire revient au Calgarien Hayden Woodrow (57:54) devant l’athlète de l’université de Montréal au vélo en bois Ilrick Duhamel (1:01:36) et Étienne Chevrier (1:02:31), qui comme sa fille chez les U13, monte sur le podium. Chez les femmes, c’est l’athlète de Vancouver, Chelsea Raymond (1:09:13) qui monte sur la plus haute marche du podium devant Ann-Sophie Czech (1:09:55) et Annabelle Laurin (1:10:15). 

Coupe Québec Jeunesse – les U13/U15 installés comme leurs idoles

À la dernière minute, et ce grâce à la bonne volonté du comité organisateur du TMGC, les jeunes triathlètes québécois ont eu la chance de bénéficier de la même zone de transition que leurs idoles. Comme lors de la première étape en Outaouais, le sillonnage était interdit pour cette troisième étape. Chez les femmes U15, le podium est un copié/collé de la semaine passée avec la victoire de Samantha Wood (Tri-O-Lacs) suivie de Charlotte Fournier (Jet Triathlon) et de Béatrice Normand (Tri-O-Lacs). Chez les hommes U15, après sa disqualification de Duchesnay, Léandre Binette prit sa revanche et remporte la médaille d’or devant le Saskatchewanais Henry Bristol et Philippe Tarini. Chez les femmes U13, c’est Danika Robert qui monte sur la plus haute marche du podium, suivie de Catherine Chevrier et de Elaine King. Finalement, chez les hommes U13, Vincent Leduc, Alexandre Lajoie et Leiland O’Reilly forment le podium.

Nouveauté : un défi triple courronne très apprécié !

La promesse était la suivante : “Vous aurez l’opportunité de prendre part au nouveau Défi Triple Couronne en participant à deux distances et de tripler le plaisir ! Ce défi « Triple Couronne Montréal 2021 » inclut le combo sprint/super sprint ainsi qu’un deuxième super sprint, juste pour que ça fasse encore plus mal dans les cuisses”. La promesse semble avoir été tenue et ce nouveau défi très apprécié des triathlètes. Un nouvel incontournable du triathlon au Québec ?!

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C’est ce samedi 7 août qu’avaient lieu les deuxièmes étapes de la Série Grand Prix et de la Coupe Québec présentée par Spark Sports Nutrition  sur les bords de la rivière Jacques Cartier. Pour l’occasion, les jeunes et les élites étaient à l’honneur puisque le triathlon Duchesnay était l’hôte des championnats Québécois U13, U15, Junior et Élites/U23. 

Série Grand Prix – Championnat Québécois 2021

En l’absence de Charles Paquet et de Kira Gupta-Balthazar, vainqueurs de la première étape à Gatineau, plusieurs athlètes pouvaient prétendre  de cette deuxième étape sur format sprint.
Les messieurs étaient les premiers à prendre le départ et c’est Oliver Desjardins, qui sortait en premier de l’eau suivit par un groupe composé d’une dizaine d’athlètes. Ce groupe reprit rapidement le jeune athlète du club Hippocampe et collabora afin de ne pas voir revenir les deux pelotons de chasse. La victoire se joua finalement à la course entre trois athlètes du Rouge et Or, Mathis Beaulieu, Filip Mainville et Léo Roy. C’est finalement le premier nommé qui réussit à prendre le meilleur sur ses compères et remporter la médaille d’or. Une performance qui lui permet de s’emparer de la tête de la Série Grand Prix après sa deuxième place de Gatineau. Il était accompagné sur le podium par Filip Mainville (57:13) et Léo Roy. Mathis Beaulieu (57:04) s’adjugea donc le titre de champion québécois junior devant Léo Roy (57:22) et Nolan Turgeon (59:22). Filip Mainville quant à lui se voyait décerner le titre de champion québécois Élite/U23 devant Zed Roy (57:34) et Nicolas Harvey (57:50).
Chez les femmes, la favorite du jour Emy Legault (1:03:53) sortait de l’eau accompagnée de Claudie Simard, Maïra Carreau et Noémie Bealieu. Sur le vélo, les quatre athlètes réussirent à conserver leur l’avance sur un deuxième peloton mené par Sévérine Bouchez. À la course à pied, c’est finalement l’athlète du club Tri-O-Lacs, Emy Legault (1:03:53), qui prit le meilleur pour s’imposer et prendre la tête du classement général de la Série Grand Prix. Noémie Beaulieu (1:04:04) se classe finalement deuxième devant Maïra Carreau (1:04:27).
L’athlète de Gatineau conserve donc son titre de championne québécoise junior devant, comme l’an passé, Maïra Carreau et Marika Couture (1:04:59). Chez les Élites/U23, Emy Legault grimpait sur la plus haute marche du podium devant Sévérine Bouchez (1:04:30) et Kamille Larocque (1:04:43).

Coupe Québec Jeunesse – Championnat Québécois U13/U15 2021

À la différence de la première étape en Outaouais, le départ de masse et le sillonnage étaient de retour pour ces championnats provinciaux. Comme à Gatineau, c’est Samantha Wood (Tri-O-Lacs) chez les femmes U15 qui l’emporte, suivie de Charlotte Fournier (Jet Triathlon) et de Béatrice Normand (Tri-O-Lacs). Chez les hommes U15, suite à la disqualification de Léandre Binette en raison d’une erreur de parcours, les honneurs reviennent à Patrick David suivi d’Alexandre Lavigne et de Léo Savoie. Chez les femmes U13, c’est Allyson Lavallé qui monte sur la plus haute marche du podium,  suivie de Danika Robert et de Catherine Chevrier. Finalement, chez les hommes U13, Zachary Mecteau, Robi Racine et Matisse Émond forment le podium de ce championnat québécois 2021.

Coupe Québec – Distance olympique

Après une 1ère étape sur distance sprint, les participants de la Coupe Québec présentée par Spark Sports Nutrition se voyaient proposer une deuxième étape sur format olympique, toujours avec un départ « rolling start » afin de respecter la distanciation. Chez les hommes, la victoire revient à l’ancien athlète de l’Équipe du Québec Gabriel Legault (2:03:44) du Rouge et Or, devant le vainqueur de la première étape, Antoine Michaud (2:04:43) et Jérémie Toutant (2:08:36). Chez les femmes, c’est l’athlète du Rouge et Or, Rachel Quirion-Arguin (2:17:22) qui réalise un rêve de longue date en soulevant la bannière pour seulement huit secondes devant Alice Cote-Allard (2:17:30) gagnante de la première étape, et Andrée-Anne Dumont (2:20:25), lauréate de la Coupe Québec 2019.

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C’est ce samedi 31 juillet sur la plage du Lac Leamy que la Série Grand Prix et la Coupe Québec reprenaient leurs droits après plus d’un an d’absence. Comme toujours à Gatineau, le comité organisateur a su se montrer à la hauteur de l’évènement et rendre une copie parfaite pour célébrer ces retours à la compétition.

Triathlon olympique

Les premiers à entrer en action par cette belle journée ensoleillée étaient les participants de l’olympique. Bien que cette année les forces de l’armée canadiennes étaient absentes (elles seront de retour pour sûr en 2022), quelques noms bien connus du triathlon québécois étaient présents pour garantir une course relevée. À commencer par le vainqueur, Jérémie Toutant (2:01:30) qui s’impose devant Philippe Reynolds (2:03:39) et Josh Bird (2:06:07). Chez les femmes, la victoire revient à Astrid Peregord (2:21:24) alors que Lisanne Guerin (2:22:06) et Jessica Huza complètent le podium (2:23:57).

Série Grand Prix

Ensuite, il était temps pour les athlètes de la Série Grand Prix de briser la glace sur un format sprint avec sillonnage. Avec la présence de plusieurs Ontariens sur la liste départ et un total de 74 athlètes, la compétition s’annonçait rude chez les hommes comme chez les femmes. Les messieurs étaient les premiers à prendre le départ et c’est Charles Paquet, favori annoncé de l’épreuve, qui sortit premier de l’eau en 9’33” suivi de près par Thomas Bilodeau. Les deux athlètes du Rouge et Or tentèrent de jouer leur carte sur le vélo mais ils étaient poursuivis par un peloton d’une dizaine d’athlètes qui les reprirent dans le dernier tour. La décision se faisait donc à la course. À la faveur d’une accélération à 2km de l’arrivée, Charles Paquet se détacha de ses poursuivants pour remporter la médaille d’or et les 500$ de bourses qui viennent récompenser cette performance. Il était accompagné sur le podium par le jeune Mathis Beaulieu et Filip Mainville. Nicolas Harvey et Léo Roy venant compléter le tir groupé du Rouge et Or en prenant respectivement les 4e et 5e place.
Chez les femmes, comme attendu, Kira Balthazar domina outrageusement la portion natation (9’48”) et entra seule en transition avec une vingtaine de secondes d’avance sur sa plus proche poursuivante, Emy Legault. Sur le vélo, l’athlète de Tri-O-Lac parvient à combler son retard et collabora avec l’ontarienne pour conserver de l’avance sur un deuxième peloton emmené par Maïra Carreau. À la course à pied, c’est finalement l’athlète du club C3 qui prit le meilleur pour s’imposer en une 1:01:10. Emy Legault (1:01:30) se classe finalement deuxième devant Maïra Carreau (1:02:10). La locale de l’étape Noémie Beaulieu prenant finalement la 4ème place devant Kamille Larocque.

Coupe Québec – Championnat Québécois distance sprint

Une fois tout ce beau monde sorti de la transition, il était temps de laisser place aux participants de la 1ère étape de la Coupe Québec 2021 de s’élancer pour ce Championnat provincial sur distance sprint. Petite nouveauté, Covid oblige, le départ était donné en « rolling start » afin de respecter la distanciation. Chez les hommes, la victoire revient à l’athlète de Bionick Triathlon, Antoine Michaud (1:01:12) qui s’impose et s’octroie du même coup le titre de champion québécois. On retrouve avec lui sur le podium Etienne Chevrier (1:02:33) du club Tri-O-Lacs et Nicholas Lambert (1:03:18). Chez les femmes, c’est l’athlète du Rouge et Or, Alice Cote-Allard (1:06:26) qui s’adjuge le titre de championne 2021 devant sa compère Maud Marel (1:07:55) et Mathilde Bernard 1:08:44

Coupe Québec Jeunesse – U13/U15

C’est aussi en “rolling start” que les athlètes U13 et U15 ont complété cette première étape de la série. Dans cette épreuve où le sillonnage était interdit. c’est Samantha Wood chez les femmes U15 qui l’emporte, suivie de Charlotte Fournier (00:35:00) et de Agathe Richard (00:36:02). Chez les hommes U15, Léandre Binette (00:31:02) remporte les honneurs, suivi de Léo Savoie (00:32:41) et de Léo Plamondon (00:32:44). Chez les femmes U13, c’est Sophie Ironside (00:38:20) qui monte sur la plus haute marche du podium,  suivie de Allyson Lavallé (00:38:53) et de Catherine Chevrier (00:39:24). Finalement, chez les hommes U13, Vincent Leduc (00:34:51), Robi Racine (00:35:23) et Matisse Émond (00:36:28) forment respectivement le top 3 de l’épreuve.

 

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Une fois n’est pas coutume, c’est bien deux premières éditions qui avaient lieu simultanément ce dimanche 25 juillet. D’un côté, un triathlon demi-longue distance au Lac William dans la municipalité de Saint-Ferdinand accueillant 113 téméraires. De l’autre, des triathlons U13, U15, découverte, sprint et olympique à St-Mathieu de Rioux avec un nombre impressionnant pour une première de 33o participants.

Triathlon du Lac William

DAN-TES-QUE ! Voici un bon résumé de la journée qui attendait les participants à ce premier triathlon du Lac William. Si la difficulté était (supposément) connue de tous, des conditions météorologiques sont venues ajouter de la difficulté à un évènement qui en comptait déjà une bonne dose. Alors que la natation était censée être la partie la plus facile au regard du dénivelé du vélo et de la course, le vent et les vagues ont très fortement complexifié les choses. Après la sortie de l’eau, il fallait se mesurer aux 1650m de dénivelé sur 90km (avec des passages à plus de 17%) qu’offrait ce parcours dans un décor somptueux, lorsque la météo offrait l’opportunité de l’admirer. En guise de dessert, un demi-marathon lui aussi vallonné avec près de 450m de dénivelé, mais avec l’apparition du soleil comme récompense.

Sur le plan sportif, Nicolas Gilbert arrivait avec le statut de grandissime favori et l’a assumé avec une performance de très haut niveau. L’ancien athlète de l’Équipe du Québec s’impose dans le temps canon de 4h17’13” devant son ancien compère de l’Équipe du Québec, Jérémie Martin (4h31’34”). Le podium est complété par Olivier Forest (4h37’271”) qui, après avoir dominé notre série de courses virtuelles, est venu confirmer les watts entrevus cet hiver. Chez les femmes, le club du Rouge et Or n’a laissé que des miettes en plaçant trois athlètes sur la boite. La victoire revient à Clara Emond (5h11’01”) devant Alice Coté-Allard (5h29’05”) et Justine Bluteau-Girard (5h29’42”).

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Triathlon Mont-St-Mathieu

Avant même le premier départ, cette première édition était une réussite avec près de 350 participants prêts à venir découvrir le magnifique parcours du triathlon Mont-St-Mathieu. Ajouté à cela la présence de Pierre Lavoie en tant que porte-parole et participant, toutes les conditions étaient réunies pour faire de cette journée une grande fête du triathlon.

La journée commençait donc dès 7h30 avec le départ de la distance olympique. Chez les homme, la victoire revient à Nicolas Masse-Savard (2h09’18”) devant Simon Barrette (2h09’44”) et Éliott Bérubé (2h10’27”). Du côté des filles, c’est Catherine Lord (2h30’07”) qui s’impose devant Ann-Sophie Czech (2h31’46”) et Pamela Poirier-Ouellet (2h36’50”).

Sur la distance sprint, Pierre Lavoie a fait honneur à son statut en s’imposant en 1h06’59” devant Samuel Lavoie (1h08’44” ), qui n’est pas son fils, et Étienne Brillant (1h09’35”). Chez les filles, nous retrouvons Jorane Bouchard (1h16’39”), Marieve Tessier-Proulx (1h17’31”) et Annie-Claude Bédard (1h18’06”) aux trois premières places.

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À l’image de son parcours pour arriver jusqu’à Tokyo, Amélie Kretz a su se dépasser et surmonter les obstacles pour prendre une incroyable 15ème place et signer la meilleure performance féminine de tous les Jeux olympiques pour une Canadienne. Flora Duffy est la nouvelle championne olympique de triathlon. L’athlète des Bermudes a remporté la médaille d’or avec un chrono de 1:55:36. Elle s’impose devant la Britannique Georgia Taylor-Brown (1:56:50) et l’américaine Katie Zaferes (1:57:03). 

Jusque dans sa course olympique, la triathlète de Sainte-Thérèse aura fait preuve d’une résilience sans pareil. Elle nous confiait ce matin : “J’avais hâte de courser, l’entraînement s’est vraiment bien passé dans les dernières semaines alors j’avais hâte de pouvoir exécuter une grosse course”. Après une natation compliquée de son propre aveu ” j’ai eu une mauvaise nage, je me suis retrouvée plus loin en vélo que j’aurais aimé. Le courant sur le côté gauche était vraiment intense, toutes les nageuses de gauche se sont fait avoir” et seulement 26e à la sortie de l’eau, Amélie Kretz s’est “battue jusqu’à la fin”. À l’attaque mais tout de même prudente à vélo sur une asphalte détrempée, elle remonta en 21ème position à la fin des huit tours à la faveur d’un excellent positionnement, très souvent bien placée dans la roue de la spécialiste Taylor Knibb. “J’ai fait ce que je pouvais en vélo pour remonter, mais les filles en avant étaient déjà parties”. Une bonne deuxième transition et la chasse pouvait commencer. Elle gagna finalement cinq place à la faveur du 8e temps sur ce 10 km (34:41). “J’avais de bonnes jambes de course aujourd’hui (hier ndrl), j’ai pu remonter quelques positions”. Elle termina finalement 15e, la meilleure performance canadienne de l’histoire des Jeux olympique. C’est une 15 place qui vaut beaucoup plus.”On veut toujours plus comme athlète, c’est sûr qu’en voyant que j’ai eu le 8e temps de course aujourd’hui je me dis que si j’avais eu la nage que je suis capable d’avoir habituellement, j’aurais pu vraiment bien faire. Mais avec le parcours des dernières années, et surtout des derniers mois, cette 15e position vaut beaucoup plus qu’une 15e place. Je tiens à remercier ma famille, mon coach Alex Sereno, mon équipe de soutien, Dominique et Stéphane et un gros merci à Triathlon Québec !”

Amélie Kretz sera de nouveau en action ce vendredi à 18h30 avec le relais mixte en compagnie de Joanna Brown, Tyler Mislawchuk et Matt Sharpe.

Leur visage vous est familier, vous les croisez pour certains chaque fin de semaine aux quatre coins du Québec et parfois même, cela depuis des années. Toujours là pour s’assurer de votre sécurité, souvent présents pour vous rappeler les consignes lors des réunions d’avant-course et parfois, à votre plus grand désespoir, aussi pour faire appliquer les règlements et mettre (très peu) des pénalités, les officiel(le)s de Triathlon Québec jouent un rôle majeur dans le déroulement des évènements. À travers cette série de portraits, nous souhaitons vous faire découvrir les femmes et les hommes derrière le sifflet. Qui sait, cela pourrait même vous donner envie de rejoindre l’équipe !

Officiel pour Triathlon Québec depuis 2010 et de niveau NTO depuis 2017, impliqué dans le monde sportif québécois depuis de nombreuses années et expert des parcours vélo, nous avons le plaisir de vous présenter Éric Prégent.

Triathlon Québec : Bonjour Éric, pour commencer, peux-tu te présenter ?

Éric Prégent : Eric Prégent, j’ai 44 ans et je suis directeur adjoint de la maintenance technique d’un hôtel de luxe. Je pratique plusieurs sports depuis plusieurs années. Je suis amateur de course à pied, vélo, ski de fond, raquette et randonnée pédestre. Une autre des mes passions est la photographie. Sinon, j’ai été impliqué dans plusieurs organisations au cours des dernières années :
– Responsable des bénévoles sur le parcours du demi marathon Scotia de Montréal.
– Directeur de course de Défi TRIOLACS et membre du CA du club de triathlon Tri-O-Lacs pendant 8 ans.
– President du Circuit Endurance.
– Membre du comité organisateur du Triathlon Valleyfield.
– Directeur du parcours vélo au triathlon Esprit Montréal.
– Entraineur de course à pied et vélo.

Triathlon Québec : On peut donc facilement dire que tu es quelqu’un de très impliqué dans le sport québécois ! Depuis combien d’années es-tu officiel pour Triathlon Québec et qu’est-ce qui t’a poussé à le devenir ?

Éric Prégent : Je suis officiel depuis 2010, je fais parti des anciens officiels au Québec. J’ai suivi ma formation d’officiel NTO en 2017. J’ai eu la chance de participer à 4 jeux du Québec, aux Jeux du Canada en 2013 à Magog, aux Championnats du monde à Edmonton et plusieurs premiers événements tels que le  triathlon Xterra au Mont Tremblant, au Ironman Tremblant ou encore au volet international du Pentathlons des neiges à Québec. J’ai eu la plaisir de parcourir le Québec en tant qu’officiel au triathlon de Gatineau au triathlon de Gaspé !

Triathlon Québec : Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce qui t’a poussé à devenir officiel en triathlon ?

Éric Prégent : Honnêtement, c’est un pur hasard ! Je suis devenu officiel par manque d’officiels au triathlon Soulanges de Côteau-du-Lacs et j’ai suivi ma formation par la suite.

Triathlon Québec : Le hasard fait bien les choses donc ! Après toutes ces années, qu’est-ce qui te motive à être officiel chaque week-end ?

Éric Prégent : Je suis moins actif ces dernières années à cause de mon emploi mais, lorsque je l’étais plus, ma motivation était principalement les gens. Il y a une satisfaction personnelle d’aider les organisateurs de course à créer des événements équitables et sécuritaires pour les participants. Nous sommes les yeux des organisateurs avec les bénévoles.

Triathlon Québec : Quelles sont selon toi les qualités qui font un bon officiel de Triathlon Québec ?

Éric Prégent : Une des qualités qu’un officiel doit posséder est la confiance en soi car nous avons plusieurs décisions rapides à prendre durant un évènement et chaque événement est différent. Il faut donc ajouter à cela une bonne capacité d’adaptation.

Triathlon Québec : Toi qui a parcouru la belle province et ses beaux triathlons, quel est ton évènement préféré  ?

Éric Prégent : Je ne peux pas nommer un évènement en particulier car tous les évènements sont spéciaux, organisés par des gens passionnés et chaleureux.

Triathlon Québec : Peux-tu nous donner une ou plusieurs raisons de devenir officiel en triathlon ?

Éric Prégent : Devenir officiel en triathlon c’est faire partie d’une équipe formidable et faire la différence pour les participants.

Triathlon Québec : Avec tous ces évènements à ton actif, tu dois bien avoir une petite anecdote à nous partager ?

Éric Prégent : En 11 années en tant qu’officiel, les anecdotes sont nombreuses. Par exemple, j’ai eu à gérer plusieurs véhicules qui s’étaient malencontreusement retrouvés sur les parcours de vélo: camion de pompier, un dix roues qui livrait de la terre, un autobus de touristes, une limousine de nouveaux mariés, un triporteur et même des dindes sauvages !

Triathlon Québec : Je vois ce que tu voulais dire par capacité d’adaptation ! Merci Éric pour cet entretien et rendez-vous cet été sur nos beaux évènements partenaires !

C’est hier à Laval-sur-le-Lac que débutait officiellement la saison de triathlon 2021 avec le Triathlon Laval Mouvement Physio. Pour sa troisième édition, ce triathlon organisé de main de maître par le club de Laval a accueilli 250 athlètes sur un parcours d’une grande qualité. 

La journée débutait donc à 8:00 sur les bords de la rivière des Milles-Iles avec au programme un triathlon sprint, un triathlon initiation, des courses U15 et u13 et bien entendu les distances jeunesses pour clôturer la journée. Pour cette 3ème édition, l’évènement affichait complet car la limite avait été fixée à 250 participants en raison de la pandémie. Le directeur de course, Dominique Clément, nous confiait que “l’organisation de la 3e édition du triathlon de Laval a été toute une aventure. L’incertitude reliée à la pandémie et aux normes sanitaires imposées par les diverses agences de santé publique a apporté beaucoup de travail et de considérations supplémentaires. La créativité et l’adaptabilité ont été les mots d’ordre tout au long des derniers mois. Je suis excessivement fier du travail accompli par le comité organisateur et reconnaissant du soutien fourni par Triathlon Québec et la Ville de Laval”. Une fierté amplement justifiée tant l’évènement a été couronné de succès comme en témoignent les sourires des participants.

Sur le plan sportif, c’est le local de l’étape, Alexandre Leblanc, qui s’impose avec un temps de 1h01’31” devant son compère de l’Équipe du Québec, Olivier Desjardins (1h04’11”) du club Hippocampe. Le podium est complété par Charles-Antoine Legrand (1h06’31”). Chez les femmes, la victoire revient à la jeune Léa Pelletier (1h12’314”) de Jet triathlon. Elle est accompagnée sur le podium par l’athlète du club organisateur, Émy Sarrazin, (1h13’41”) et par Arianne Bijould (1h13’41”), la photo d’arrivée ayant été nécessaire pour départager les deux athlètes.
Chez les U15, la victoire revient à Éli Majeau (34’38”) devant Léo Savoie (35’48”) et Philippe Tarini (38’00). Du côté des filles, c’est Charlotte Fournier (38’43”) qui s’impose devant Mila-Rose Toussignant (41’51”) et Victoria Remillard (42’56”).
Enfin, chez les garçons U13, le podium est composé de Tyler St-Marie (40″06”) devant Samuel Forget (41’28”) et Mikaël Roy (41’44”). Chez les filles, nous retrouvons Catherine Longpré (43’09”), Alisson Lavallée (45’09”) et Angélin Duran (48’34”) aux trois premières places.

On notera également la très forte participation dans les catégories jeunesses ainsi que l’encadrement remarquable de la part des jeunes du club de triathlon Laval qui ont troqué leurs trisuit pour un chandail de bénévole afin de venir aider les plus petits. Des moments de partage et de joie qui font la beauté de nos évènements partenaires !

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Leur visage vous est familier, vous les croisez pour certains chaque fin de semaine aux quatre coins du Québec et parfois même, cela depuis des années. Toujours là pour s’assurer de votre sécurité, souvent présents pour vous rappeler les consignes lors des réunions d’avant-course et parfois, à votre plus grand désespoir, aussi pour faire appliquer les règlements et mettre (très peu) des pénalités, les officiel(le)s de Triathlon Québec jouent un rôle majeur dans le déroulement des évènements. À travers cette série de portraits, nous souhaitons vous faire découvrir les femmes et les hommes derrière le sifflet. Qui sait, cela pourrait même vous donner envie de rejoindre l’équipe !

En ce début d’été, il nous fait plaisir de mettre en lumière Marylène Prince, triathlète et officielle (NTO) pour Triathlon Québec depuis huit ans maintenant.

Triathlon Québec : Bonjour Marylène, pour commencer, peux-tu te présenter ?

Marylène Prince : J’aime la vie et les gens. De jour, je suis courtière en assurances. Dans la vraie vie, je suis triathlete, entraineure, mélomane, officielle, un peu artiste à mes heures perdues et j’ai une passion secrète pour le mini-putt et la crème glacée.

Triathlon Québec : Depuis combien de temps es-tu officielle pour Triathlon Québec ?

Marylène Prince : J’ai commencé ma formation en 2013. Cela fait maintenant 3 ans que j’ai le niveau NTO ce qui me permet de participer aux événements de tous les niveaux au Canada. Jusqu’à présent, j’ai eu la chance d’officier à tous les niveaux que le Québec propose. J’ai pu attacher des souliers de course dans des triathlons scolaires, expliquer à certains d’entre vous qu’il est plus facile de mettre un chandail avant le casque de vélo sur des événements régionaux, d’annoncer à votre grand désespoir que le port de la combinaison isothermique ne sera pas permis à des événements d’envergure internationale et bien sûr, de justifier par vidéo une pénalité donnée à un olympien sur un évènement de la Série mondiale. 

Triathlon Québec : Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce qui t’a poussé à devenir officielle en triathlon ?

Marylène Prince : Le sport amateur a besoin du soutien de sa communauté pour exister et progresser. Je participe donc à ma façon à l’avancement du sport et à l’atteinte des objectifs, petits et grands, de tous.

Triathlon Québec : Après toutes ces années, qu’est-ce qui te motive à être officielle chaque week-end ?

Marylène Prince : Hum, je ne comprends pas pourquoi tu me poses cette question… Debout à 4:00 du matin, on se badigeonne de crème solaire, on sort nos notes, on accroche notre radio et c’est parti pour une longue journée. Soleil, pluie, vent, grêle et neige nous sommes là et ce, bien après que le ou la dernière participant(e) ait franchie la ligne d’arrivée. C’est justement les sourires et les larmes de ligne d’arrivée qui me motivent chaque fin de semaine quand le cadran sonne. Ça, la camaraderie et les humains extraordinaires qui portent fièrement la casquette verte qui font que je me couche aussi tard sans penser à l’heure du levé qui arrive trop vite.

Triathlon Québec : Quelles sont selon toi les qualités qui font un(e) bon(ne) officiel(le) de Triathlon Québec ?

Marylène Prince : Sans aucun doute la débrouillardise. Il se passe beaucoup de choses en même temps durant un triathlon. Pas toujours des bonnes choses. Il faut prendre des décisions et agir rapidement pour que, du point de vue du participant, tout déroule sans accroc. Il faut aussi être emphatique et ouvert aux autres.

Triathlon Québec : Toi qui a parcouru la belle province et ses beaux triathlons, quel est ton évènement préféré  ?

Marylène Prince : Je n’ai pas participé à des événements hors Canada jusqu’a présent. Par contre, je suis persuadée que nos événement n’ont rien à envier à ces derniers. Mon événement préféré est le Trimemphré Magog. C’est un triathlon qui a une portée internationale tout en faisant de la place pour tous. Que l’on soit débutant, jeune athlète prometteur ou paralympien, le niveau d’accueil et de reconnaissance est le même.

Triathlon Québec : Peux-tu nous donner une ou plusieurs raisons de devenir officiel(le) en triathlon ?

Marylène Prince : Les gens bien-sûr ! C’est une expérience humaine formidable que je souhaite à tout le monde de découvrir.

Triathlon Québec : Avec tous ces évènements à ton actif, tu dois bien avoir une petite anecdote à nous partager ?

Marylène Prince Je vais garder le suspens volontairement. Plutôt que des les lire, je vous invite à venir les vivres avec nous en rejoignant notre merveilleuse équipe !

Triathlon Québec : Merci Marylène pour cet entretien et ton implication dans la grande famille du triathlon au Québec ! Rendez-vous cet été sur nos beaux évènements partenaires !

Leur visage vous est familier, vous les croisez pour certains chaque fin de semaine aux quatre coins du Québec et parfois même, cela depuis des années. Toujours là pour s’assurer de votre sécurité, souvent présents pour vous rappeler les consignes lors des réunions d’avant-course et parfois, à votre plus grand désespoir, aussi pour faire appliquer les règlements et mettre (très peu) des pénalités, les officiel(le)s de Triathlon Québec jouent un rôle majeur dans le déroulement des évènements. À travers cette série de portraits, nous souhaitons vous faire découvrir les femmes et les hommes derrière le sifflet. Qui sait, cela pourrait même vous donner envie de rejoindre l’équipe !

Officiel de niveau NTO, membre du comité technique Triathlon Québec, son sens du détail en fait un officiel hors pair ! Aujourd’hui nous avons le plaisir de vous présenter Claude Boivin.

Triathlon Québec : Bonjour Claude, pour commencer, peux-tu te présenter ?

Claude Boivin : Je suis un père monoparental de 55 ans. J’exerce la profession d’enseignant de mathématique au secondaire, en plus d’être auteur de manuels scolaires. Côté sports, j’ai touché un peu à tout : randonnée pédestre, vélo, arts martiaux, ski nordique. J’ai commencé à courir à l’âge de 42 ans, appris à nager à l’âge de 45 ans, fait mon premier triathlon à l’âge de 46 ans et complété l’Ironman à l’âge de 48 ans. Je m’entrainais pour faire mon deuxième Ironman, qui aurait eu lieu le jour de mon 50e anniversaire, quand j’ai eu un diagnostic de cancer, ce qui a mis tout un frein à mes plans pour cet été là.

Triathlon Québec : Un frein temporaire puisque nous t’avons vu notamment prendre le départ l’aquavélo d’Esprit en 2020. Depuis combien d’années es-tu officiel pour Triathlon Québec et qu’est-ce qui t’a poussé à le devenir ?

Claude Boivin : Je suis officiel pour Triathlon Québec depuis 2014 et je détiens le niveau d’officiel national (NTO). J’ai officié à plusieurs niveaux dont la série Ironman et les séries WTS, WC, CAMTRI, etc. Je suis membre du comité technique de Triathlon Québec, qui a pour mandat, entre autres, de réviser et de modifier les règles de compétition en fonction de la réalité québécoise.

Claude Boivin : Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce qui t’a poussé à devenir officiel en triathlon ?

Je faisais partie d’un club et je croyais, à l’époque, que chaque club devait compter un officiel parmi ses membres. Quand j’ai vu passer l’annonce pour la formation d’officiel, je me suis inscrit. C’est aussi pour appuyer ma fédération et pour encourager davantage de personnes à pratiquer le sport.

Triathlon Québec : Une fausse croyance qui au final s’est avérée positive ! Après toutes ces années, qu’est-ce qui te motive à être officiel chaque week-end ?

Claude Boivin : Il y a tellement de facteurs qui me motivent. L’ambiance du jour de la course, encourager les gens à être actifs, l’esprit d’équipe qui règne au sein de l’équipe d’officiel.le.s, être aux premières loges lors de compétitions internationales, passer la journée dehors… Tous ces éléments mis ensemble font que chaque année j’ai plaisir à retourner sur les évènements partenaires de Triathlon Québec.

Triathlon Québec : Quelles sont selon toi les qualités qui font un bon officiel de Triathlon Québec ?

Claude Boivin : Je crois que la rigueur, l’impartialité et le jugement sont extrêmement importants. Le désir de permettre aux gens de participer à une épreuve juste, équitable et sécuritaire doit être présent. Aussi, c’est une bonne chose d’avoir des yeux tout autour de la tête, comme un prof au secondaire !

Triathlon Québec : Toi qui a parcouru la belle province et ses beaux triathlons, quel est ton évènement préféré  ?

Claude Boivin : Mon évènement préféré au Québec, sans l’ombre d’un doute, sont les Jeux du Québec. Sur le plan international, la World Paratriathlon Series (WPS) de Montréal est une incroyable expérience.

Triathlon Québec : Peux-tu nous donner une ou plusieurs raisons de devenir officiel en triathlon ?

Claude Boivin : Devenir officiel en triathlon, c’est se joindre à une équipe de bons vivants, c’est encourager les gens de la communauté à mener une vie active et saine, c’est profiter d’une ambiance du tonnerre parmi des gens qui sont heureux d’être là et qui apprécient notre présence.

Triathlon Québec : Avec tous ces évènements à ton actif, tu dois bien avoir une petite anecdote à nous partager ?

Claude Boivin : C’était lors du Triathlon Mondial Groupe Copley à Montréal il y a quelques années. Un athlète « groupes d’âge » venait de terminer la portion natation et cherchait dans ses affaires pour se rendre compte qu’il avait oublié son chandail. Étant donné qu’un athlète n’a pas le droit de concourir torse nu, il a quitté le site de compétition en courant pour revenir plus tard avec un beau t-shirt flambant neuf qu’il était allé s’acheter pour pouvoir continuer sa course.

Triathlon Québec : Merci Claude pour cet entretien et rendez-vous cet été sur nos beaux évènements partenaires !

Leur visage vous est familier, vous les croisez pour certains chaque fin de semaine aux quatre coins du Québec et parfois même, cela depuis des années. Toujours là pour s’assurer de votre sécurité, souvent présents pour vous rappeler les consignes lors des réunions d’avant-course et parfois, à votre plus grand désespoir, aussi pour faire appliquer les règlements et mettre (très peu) des pénalités, les officiel(le)s de Triathlon Québec jouent un rôle majeur dans le déroulement des évènements. À travers cette série de portraits, nous souhaitons vous faire découvrir les femmes et les hommes derrière le sifflet. Qui sait, cela pourrait même vous donner envie de rejoindre l’équipe !

Il nous fait plaisir de mettre en lumière Lise Dubé, une figure emblématique du développement du triathlon au Québec et officielle (CTO) pour Triathlon Québec depuis quinze ans.

Triathlon Québec : Bonjour Lise, pour commencer, peux-tu te présenter ?

Lise Dubé : Je suis une maman de trois grands enfants, dont deux sont toujours aux études, et maintenant grand-maman de deux petits enfants. J’ai 56 ans, je détiens un baccalauréat en administration des affaires et j’ai toujours été gestionnaire d’entreprise. Ces six dernières années, je gère une pharmacie de la bannière Brunet à Vaudreuil-Dorion. De prime à bord, j’étais cycliste, adepte de spinning en hiver et membre de gym assidue. Mon premier contact avec le triathlon fut avec le club de triathlon Tri-O-Lacs, en 2005, alors que ma plus jeune fille était intéressée à essayer. On l’a donc inscrite au club et à force d’être prise pour l’attendre lors de ses nombreux entraînements, je m’y suis inscrite également. L’année suivante, le club a organisé une formation d’officiel.le.s au collège Bourget pour les parents intéressés à participer aux événements d’une autre façon que comme spectateur. J’y suis allée et l’été suivant, en 2006, je me suis portée volontaire pour être bénévole à quelques triathlons scolaires de la région, organisés majoritairement par des membres du club, professeurs à ces différentes écoles. C’est ainsi que mon implication comme officielle a commencé.

Triathlon Québec : Cela fait donc quinze ans que tu es officielle pour Triathlon Québec ?

Lise Dubé : J’ai débuté comme officielle en 2006. En 2007, je devenais officielle provinciale, en 2010 je crois que j’ai été officielle à presque tous les événements de l’été. En 2011, j’ai été nommée l’officielle de l’année lors du gala de Triathlon Québec. En 2012, un grave accident de vélo début août, m’a mis K-O et m’a empêché d’être officielle au premier IRONMAN Mont-Tremblant. Cette même année, j’ai accepté la présidence du club Tri-O-Lacs, poste que j’ai occupé jusqu’en 2018. J’ai également accepté un poste au sein du conseil d’administration de Triathlon Québec à l’automne 2012 et ce pendant six ans. En 2013, j’ai fait ma formation NTO à Toronto en étant officielle aux Championnats canadiens. À l’automne 2013, lors du gala de TQ, on m’a remis la plaque de “personalité de l’année”. Lors du gala de 2016, j’ai reçu un sifflet d’argent pour mes dix ans en tant qu’officielle active. En 2017, j’ai fait la formation de CTO, à Montreal, alors que plusieurs officiels internationaux s’y étaient déplacés pour le ITU Montreal. J’ai été officielle à deux Championnats du monde WTS, Edmonton en 2014 et Chicago en 2015. Depuis son existence, j’ai toujours été officielle a Tremblant, soit le 70.3 et/ou le full. Malgré, le grand déploiement des grands événements, il reste que mes préférés sont les finales régionales et les Jeux du Québec. J’ai été répondante régionale pendant quelques années pour le triathlon dans la région du Sud-Ouest, on se joignait à l’événement de Blainville pour la finale régionale multi-regions, événement où j’ai été déléguée technique pendant plusieurs années. J’ai également été déléguée technique, officielle en chef et officielle à plusieurs Jeux du Québec dont Gatineau 2010, Shawinigan 2012, Longueuil 2014 ainsi qu’aux jeux du Canada en 2013. J’ai été aussi impliqué dans l’organisation du Triathlon de Valleyfield en 2013 en tant que co-directrice de course et en 2014 comme directrice de course et présidente du CA. En 2014, j’ai été récipiendaire du prix Dollard-Morin pour la région de la Montérégie, j’ai également été en nomination pour un Maurice lors du gala de Sports Québec, pour mon implication en tant qu’officielle provinciale et canadienne, deux années consécutives 2014 et 2015. J’étais d’ailleurs présente au gala de Sports Québec, en tant que membre du conseil d’administration, lorsque Triathlon Québec a gagné la fédération de l’année, en 2015. Lors du gala du trentième de Triathlon Québec, en 2018, je faisais partie des trentes ambassadeurs, figures marquantes du développement du triathlon au Québec.

Triathlon Québec : Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce qui t’a poussé à devenir officielle en triathlon ?

Lise Dubé : J’ai parfait mes formations d’officielle afin de continuer à être dans le feu de l’action, malgré que je ne pouvais plus, à ce moment, m’entraîner et compétitionner au même niveau qu’avant, suite à deux graves accidents de vélo en 2009 et 2012, qui m’ont laissé des séquelles permanentes. De plus, lorsqu’on est impliqué dans le sport amateur, on réalise que sans implication, le sport fédéré n’est pas viable et que sans officiels, il ne peut se tenir d’événements officiels et d’envergure.

Triathlon Québec : Après toutes ces années, qu’est-ce qui te motive à être officielle chaque week-end ?

Lise Dubé : Je ne fais plus autant d’événements qu’avant, mais je dirais que ce qui me motivait vraiment c’est les gens, les athlètes, les organisateurs et mes collègues officiel.le.s. On est une famille et malgré le sérieux de notre rôle, on a un plaisir fou entre nous.

Triathlon Québec : Quelles sont selon toi les qualités qui font un(e) bon(ne) officiel(le) de Triathlon Québec ?

Lise Dubé : Il faut aimer le sport et avoir un grand respect pour les efforts que les athlètes ont mis pour se rendre là, que les organisateurs ont mis pour organiser l’événement et avoir un sens de l’équité et de justice.

Triathlon Québec : Toi qui a parcouru la belle province et ses beaux triathlons, quel est ton évènement préféré  ?

Lise Dubé : Il y en a trop pour les nommer, j’en aime plusieurs pour différentes raisons, mais pour en nommer quelques uns, je dirais, pour l’ambiance et la lumière dans les yeux des jeunes: les Jeux du Québec. Pour le déploiement grandiose et les frissons lorsqu’ils passent le fil d’arrivée: IRONMAN Mont-Tremblant, le full. Et pour le bonheur de voir le grand nombre de défis personnels réalisés, en toute fin de saison: Esprit de Montréal (j’ai bien sûr un parti pris en faisant parti de l’organisation).

Triathlon Québec : Peux-tu nous donner une ou plusieurs raisons de devenir officiel(le) en triathlon ?

Lise Dubé : Pour le développement du sport, le soutien aux événements. Pas d’officiels, pas d’événements fédérés, pas d’événements fédérés pas d’athlètes reconnus, etc. C’est une chaine !

Triathlon Québec : Avec tous ces évènements à ton actif, tu dois bien avoir une petite anecdote à nous partager ?

Lise Dubé : Une qui m’a bien fait rire, c’est lorsqu’une athlète, dans un événement, m’a demandé qui surveillait les vélos pendant qu’elle partirait à la course. Elle ne voulait pas se le faire voler. J’ai tenté de la rassurer, elle avait un vélo hybride neuf de l’année (sourire), alors que 90% des vélos présents valaient plus que le sien (mais ça se dit mal). Elle n’a quand même pas pris de chance et a cadenassé son vélo au support avant de partir pour la natation. Je suis certaine que, si elle a persévéré dans ce sport, et fait plusieurs événements par la suite, elle même en ri aujourd’hui!

Triathlon Québec : Merci Lise pour cet entretien et ton implication dans la grande famille du triathlon au Québec ! Rendez-vous cet été sur nos beaux évènements partenaires !