C’est hier à Laval-sur-le-Lac que débutait officiellement la saison de triathlon 2021 avec le Triathlon Laval Mouvement Physio. Pour sa troisième édition, ce triathlon organisé de main de maître par le club de Laval a accueilli 250 athlètes sur un parcours d’une grande qualité. 

La journée débutait donc à 8:00 sur les bords de la rivière des Milles-Iles avec au programme un triathlon sprint, un triathlon initiation, des courses U15 et u13 et bien entendu les distances jeunesses pour clôturer la journée. Pour cette 3ème édition, l’évènement affichait complet car la limite avait été fixée à 250 participants en raison de la pandémie. Le directeur de course, Dominique Clément, nous confiait que “l’organisation de la 3e édition du triathlon de Laval a été toute une aventure. L’incertitude reliée à la pandémie et aux normes sanitaires imposées par les diverses agences de santé publique a apporté beaucoup de travail et de considérations supplémentaires. La créativité et l’adaptabilité ont été les mots d’ordre tout au long des derniers mois. Je suis excessivement fier du travail accompli par le comité organisateur et reconnaissant du soutien fourni par Triathlon Québec et la Ville de Laval”. Une fierté amplement justifiée tant l’évènement a été couronné de succès comme en témoignent les sourires des participants.

Sur le plan sportif, c’est le local de l’étape, Alexandre Leblanc, qui s’impose avec un temps de 1h01’31” devant son compère de l’Équipe du Québec, Olivier Desjardins (1h04’11”) du club Hippocampe. Le podium est complété par Charles-Antoine Legrand (1h06’31”). Chez les femmes, la victoire revient à la jeune Léa Pelletier (1h12’314”) de Jet triathlon. Elle est accompagnée sur le podium par l’athlète du club organisateur, Émy Sarrazin, (1h13’41”) et par Arianne Bijould (1h13’41”), la photo d’arrivée ayant été nécessaire pour départager les deux athlètes.
Chez les U15, la victoire revient à Éli Majeau (34’38”) devant Léo Savoie (35’48”) et Philippe Tarini (38’00). Du côté des filles, c’est Charlotte Fournier (38’43”) qui s’impose devant Mila-Rose Toussignant (41’51”) et Victoria Remillard (42’56”).
Enfin, chez les garçons U13, le podium est composé de Tyler St-Marie (40″06”) devant Samuel Forget (41’28”) et Mikaël Roy (41’44”). Chez les filles, nous retrouvons Catherine Longpré (43’09”), Alisson Lavallée (45’09”) et Angélin Duran (48’34”) aux trois premières places.

On notera également la très forte participation dans les catégories jeunesses ainsi que l’encadrement remarquable de la part des jeunes du club de triathlon Laval qui ont troqué leurs trisuit pour un chandail de bénévole afin de venir aider les plus petits. Des moments de partage et de joie qui font la beauté de nos évènements partenaires !

Retrouvez l’ensemble des résultats ici !

Leur visage vous est familier, vous les croisez pour certains chaque fin de semaine aux quatre coins du Québec et parfois même, cela depuis des années. Toujours là pour s’assurer de votre sécurité, souvent présents pour vous rappeler les consignes lors des réunions d’avant-course et parfois, à votre plus grand désespoir, aussi pour faire appliquer les règlements et mettre (très peu) des pénalités, les officiel(le)s de Triathlon Québec jouent un rôle majeur dans le déroulement des évènements. À travers cette série de portraits, nous souhaitons vous faire découvrir les femmes et les hommes derrière le sifflet. Qui sait, cela pourrait même vous donner envie de rejoindre l’équipe !

En ce début d’été, il nous fait plaisir de mettre en lumière Marylène Prince, triathlète et officielle (NTO) pour Triathlon Québec depuis huit ans maintenant.

Triathlon Québec : Bonjour Marylène, pour commencer, peux-tu te présenter ?

Marylène Prince : J’aime la vie et les gens. De jour, je suis courtière en assurances. Dans la vraie vie, je suis triathlete, entraineure, mélomane, officielle, un peu artiste à mes heures perdues et j’ai une passion secrète pour le mini-putt et la crème glacée.

Triathlon Québec : Depuis combien de temps es-tu officielle pour Triathlon Québec ?

Marylène Prince : J’ai commencé ma formation en 2013. Cela fait maintenant 3 ans que j’ai le niveau NTO ce qui me permet de participer aux événements de tous les niveaux au Canada. Jusqu’à présent, j’ai eu la chance d’officier à tous les niveaux que le Québec propose. J’ai pu attacher des souliers de course dans des triathlons scolaires, expliquer à certains d’entre vous qu’il est plus facile de mettre un chandail avant le casque de vélo sur des événements régionaux, d’annoncer à votre grand désespoir que le port de la combinaison isothermique ne sera pas permis à des événements d’envergure internationale et bien sûr, de justifier par vidéo une pénalité donnée à un olympien sur un évènement de la Série mondiale. 

Triathlon Québec : Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce qui t’a poussé à devenir officielle en triathlon ?

Marylène Prince : Le sport amateur a besoin du soutien de sa communauté pour exister et progresser. Je participe donc à ma façon à l’avancement du sport et à l’atteinte des objectifs, petits et grands, de tous.

Triathlon Québec : Après toutes ces années, qu’est-ce qui te motive à être officielle chaque week-end ?

Marylène Prince : Hum, je ne comprends pas pourquoi tu me poses cette question… Debout à 4:00 du matin, on se badigeonne de crème solaire, on sort nos notes, on accroche notre radio et c’est parti pour une longue journée. Soleil, pluie, vent, grêle et neige nous sommes là et ce, bien après que le ou la dernière participant(e) ait franchie la ligne d’arrivée. C’est justement les sourires et les larmes de ligne d’arrivée qui me motivent chaque fin de semaine quand le cadran sonne. Ça, la camaraderie et les humains extraordinaires qui portent fièrement la casquette verte qui font que je me couche aussi tard sans penser à l’heure du levé qui arrive trop vite.

Triathlon Québec : Quelles sont selon toi les qualités qui font un(e) bon(ne) officiel(le) de Triathlon Québec ?

Marylène Prince : Sans aucun doute la débrouillardise. Il se passe beaucoup de choses en même temps durant un triathlon. Pas toujours des bonnes choses. Il faut prendre des décisions et agir rapidement pour que, du point de vue du participant, tout déroule sans accroc. Il faut aussi être emphatique et ouvert aux autres.

Triathlon Québec : Toi qui a parcouru la belle province et ses beaux triathlons, quel est ton évènement préféré  ?

Marylène Prince : Je n’ai pas participé à des événements hors Canada jusqu’a présent. Par contre, je suis persuadée que nos événement n’ont rien à envier à ces derniers. Mon événement préféré est le Trimemphré Magog. C’est un triathlon qui a une portée internationale tout en faisant de la place pour tous. Que l’on soit débutant, jeune athlète prometteur ou paralympien, le niveau d’accueil et de reconnaissance est le même.

Triathlon Québec : Peux-tu nous donner une ou plusieurs raisons de devenir officiel(le) en triathlon ?

Marylène Prince : Les gens bien-sûr ! C’est une expérience humaine formidable que je souhaite à tout le monde de découvrir.

Triathlon Québec : Avec tous ces évènements à ton actif, tu dois bien avoir une petite anecdote à nous partager ?

Marylène Prince Je vais garder le suspens volontairement. Plutôt que des les lire, je vous invite à venir les vivres avec nous en rejoignant notre merveilleuse équipe !

Triathlon Québec : Merci Marylène pour cet entretien et ton implication dans la grande famille du triathlon au Québec ! Rendez-vous cet été sur nos beaux évènements partenaires !

Leur visage vous est familier, vous les croisez pour certains chaque fin de semaine aux quatre coins du Québec et parfois même, cela depuis des années. Toujours là pour s’assurer de votre sécurité, souvent présents pour vous rappeler les consignes lors des réunions d’avant-course et parfois, à votre plus grand désespoir, aussi pour faire appliquer les règlements et mettre (très peu) des pénalités, les officiel(le)s de Triathlon Québec jouent un rôle majeur dans le déroulement des évènements. À travers cette série de portraits, nous souhaitons vous faire découvrir les femmes et les hommes derrière le sifflet. Qui sait, cela pourrait même vous donner envie de rejoindre l’équipe !

Officiel de niveau NTO, membre du comité technique Triathlon Québec, son sens du détail en fait un officiel hors pair ! Aujourd’hui nous avons le plaisir de vous présenter Claude Boivin.

Triathlon Québec : Bonjour Claude, pour commencer, peux-tu te présenter ?

Claude Boivin : Je suis un père monoparental de 55 ans. J’exerce la profession d’enseignant de mathématique au secondaire, en plus d’être auteur de manuels scolaires. Côté sports, j’ai touché un peu à tout : randonnée pédestre, vélo, arts martiaux, ski nordique. J’ai commencé à courir à l’âge de 42 ans, appris à nager à l’âge de 45 ans, fait mon premier triathlon à l’âge de 46 ans et complété l’Ironman à l’âge de 48 ans. Je m’entrainais pour faire mon deuxième Ironman, qui aurait eu lieu le jour de mon 50e anniversaire, quand j’ai eu un diagnostic de cancer, ce qui a mis tout un frein à mes plans pour cet été là.

Triathlon Québec : Un frein temporaire puisque nous t’avons vu notamment prendre le départ l’aquavélo d’Esprit en 2020. Depuis combien d’années es-tu officiel pour Triathlon Québec et qu’est-ce qui t’a poussé à le devenir ?

Claude Boivin : Je suis officiel pour Triathlon Québec depuis 2014 et je détiens le niveau d’officiel national (NTO). J’ai officié à plusieurs niveaux dont la série Ironman et les séries WTS, WC, CAMTRI, etc. Je suis membre du comité technique de Triathlon Québec, qui a pour mandat, entre autres, de réviser et de modifier les règles de compétition en fonction de la réalité québécoise.

Claude Boivin : Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce qui t’a poussé à devenir officiel en triathlon ?

Je faisais partie d’un club et je croyais, à l’époque, que chaque club devait compter un officiel parmi ses membres. Quand j’ai vu passer l’annonce pour la formation d’officiel, je me suis inscrit. C’est aussi pour appuyer ma fédération et pour encourager davantage de personnes à pratiquer le sport.

Triathlon Québec : Une fausse croyance qui au final s’est avérée positive ! Après toutes ces années, qu’est-ce qui te motive à être officiel chaque week-end ?

Claude Boivin : Il y a tellement de facteurs qui me motivent. L’ambiance du jour de la course, encourager les gens à être actifs, l’esprit d’équipe qui règne au sein de l’équipe d’officiel.le.s, être aux premières loges lors de compétitions internationales, passer la journée dehors… Tous ces éléments mis ensemble font que chaque année j’ai plaisir à retourner sur les évènements partenaires de Triathlon Québec.

Triathlon Québec : Quelles sont selon toi les qualités qui font un bon officiel de Triathlon Québec ?

Claude Boivin : Je crois que la rigueur, l’impartialité et le jugement sont extrêmement importants. Le désir de permettre aux gens de participer à une épreuve juste, équitable et sécuritaire doit être présent. Aussi, c’est une bonne chose d’avoir des yeux tout autour de la tête, comme un prof au secondaire !

Triathlon Québec : Toi qui a parcouru la belle province et ses beaux triathlons, quel est ton évènement préféré  ?

Claude Boivin : Mon évènement préféré au Québec, sans l’ombre d’un doute, sont les Jeux du Québec. Sur le plan international, la World Paratriathlon Series (WPS) de Montréal est une incroyable expérience.

Triathlon Québec : Peux-tu nous donner une ou plusieurs raisons de devenir officiel en triathlon ?

Claude Boivin : Devenir officiel en triathlon, c’est se joindre à une équipe de bons vivants, c’est encourager les gens de la communauté à mener une vie active et saine, c’est profiter d’une ambiance du tonnerre parmi des gens qui sont heureux d’être là et qui apprécient notre présence.

Triathlon Québec : Avec tous ces évènements à ton actif, tu dois bien avoir une petite anecdote à nous partager ?

Claude Boivin : C’était lors du Triathlon Mondial Groupe Copley à Montréal il y a quelques années. Un athlète « groupes d’âge » venait de terminer la portion natation et cherchait dans ses affaires pour se rendre compte qu’il avait oublié son chandail. Étant donné qu’un athlète n’a pas le droit de concourir torse nu, il a quitté le site de compétition en courant pour revenir plus tard avec un beau t-shirt flambant neuf qu’il était allé s’acheter pour pouvoir continuer sa course.

Triathlon Québec : Merci Claude pour cet entretien et rendez-vous cet été sur nos beaux évènements partenaires !

Leur visage vous est familier, vous les croisez pour certains chaque fin de semaine aux quatre coins du Québec et parfois même, cela depuis des années. Toujours là pour s’assurer de votre sécurité, souvent présents pour vous rappeler les consignes lors des réunions d’avant-course et parfois, à votre plus grand désespoir, aussi pour faire appliquer les règlements et mettre (très peu) des pénalités, les officiel(le)s de Triathlon Québec jouent un rôle majeur dans le déroulement des évènements. À travers cette série de portraits, nous souhaitons vous faire découvrir les femmes et les hommes derrière le sifflet. Qui sait, cela pourrait même vous donner envie de rejoindre l’équipe !

Il nous fait plaisir de mettre en lumière Lise Dubé, une figure emblématique du développement du triathlon au Québec et officielle (CTO) pour Triathlon Québec depuis quinze ans.

Triathlon Québec : Bonjour Lise, pour commencer, peux-tu te présenter ?

Lise Dubé : Je suis une maman de trois grands enfants, dont deux sont toujours aux études, et maintenant grand-maman de deux petits enfants. J’ai 56 ans, je détiens un baccalauréat en administration des affaires et j’ai toujours été gestionnaire d’entreprise. Ces six dernières années, je gère une pharmacie de la bannière Brunet à Vaudreuil-Dorion. De prime à bord, j’étais cycliste, adepte de spinning en hiver et membre de gym assidue. Mon premier contact avec le triathlon fut avec le club de triathlon Tri-O-Lacs, en 2005, alors que ma plus jeune fille était intéressée à essayer. On l’a donc inscrite au club et à force d’être prise pour l’attendre lors de ses nombreux entraînements, je m’y suis inscrite également. L’année suivante, le club a organisé une formation d’officiel.le.s au collège Bourget pour les parents intéressés à participer aux événements d’une autre façon que comme spectateur. J’y suis allée et l’été suivant, en 2006, je me suis portée volontaire pour être bénévole à quelques triathlons scolaires de la région, organisés majoritairement par des membres du club, professeurs à ces différentes écoles. C’est ainsi que mon implication comme officielle a commencé.

Triathlon Québec : Cela fait donc quinze ans que tu es officielle pour Triathlon Québec ?

Lise Dubé : J’ai débuté comme officielle en 2006. En 2007, je devenais officielle provinciale, en 2010 je crois que j’ai été officielle à presque tous les événements de l’été. En 2011, j’ai été nommée l’officielle de l’année lors du gala de Triathlon Québec. En 2012, un grave accident de vélo début août, m’a mis K-O et m’a empêché d’être officielle au premier IRONMAN Mont-Tremblant. Cette même année, j’ai accepté la présidence du club Tri-O-Lacs, poste que j’ai occupé jusqu’en 2018. J’ai également accepté un poste au sein du conseil d’administration de Triathlon Québec à l’automne 2012 et ce pendant six ans. En 2013, j’ai fait ma formation NTO à Toronto en étant officielle aux Championnats canadiens. À l’automne 2013, lors du gala de TQ, on m’a remis la plaque de “personalité de l’année”. Lors du gala de 2016, j’ai reçu un sifflet d’argent pour mes dix ans en tant qu’officielle active. En 2017, j’ai fait la formation de CTO, à Montreal, alors que plusieurs officiels internationaux s’y étaient déplacés pour le ITU Montreal. J’ai été officielle à deux Championnats du monde WTS, Edmonton en 2014 et Chicago en 2015. Depuis son existence, j’ai toujours été officielle a Tremblant, soit le 70.3 et/ou le full. Malgré, le grand déploiement des grands événements, il reste que mes préférés sont les finales régionales et les Jeux du Québec. J’ai été répondante régionale pendant quelques années pour le triathlon dans la région du Sud-Ouest, on se joignait à l’événement de Blainville pour la finale régionale multi-regions, événement où j’ai été déléguée technique pendant plusieurs années. J’ai également été déléguée technique, officielle en chef et officielle à plusieurs Jeux du Québec dont Gatineau 2010, Shawinigan 2012, Longueuil 2014 ainsi qu’aux jeux du Canada en 2013. J’ai été aussi impliqué dans l’organisation du Triathlon de Valleyfield en 2013 en tant que co-directrice de course et en 2014 comme directrice de course et présidente du CA. En 2014, j’ai été récipiendaire du prix Dollard-Morin pour la région de la Montérégie, j’ai également été en nomination pour un Maurice lors du gala de Sports Québec, pour mon implication en tant qu’officielle provinciale et canadienne, deux années consécutives 2014 et 2015. J’étais d’ailleurs présente au gala de Sports Québec, en tant que membre du conseil d’administration, lorsque Triathlon Québec a gagné la fédération de l’année, en 2015. Lors du gala du trentième de Triathlon Québec, en 2018, je faisais partie des trentes ambassadeurs, figures marquantes du développement du triathlon au Québec.

Triathlon Québec : Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce qui t’a poussé à devenir officielle en triathlon ?

Lise Dubé : J’ai parfait mes formations d’officielle afin de continuer à être dans le feu de l’action, malgré que je ne pouvais plus, à ce moment, m’entraîner et compétitionner au même niveau qu’avant, suite à deux graves accidents de vélo en 2009 et 2012, qui m’ont laissé des séquelles permanentes. De plus, lorsqu’on est impliqué dans le sport amateur, on réalise que sans implication, le sport fédéré n’est pas viable et que sans officiels, il ne peut se tenir d’événements officiels et d’envergure.

Triathlon Québec : Après toutes ces années, qu’est-ce qui te motive à être officielle chaque week-end ?

Lise Dubé : Je ne fais plus autant d’événements qu’avant, mais je dirais que ce qui me motivait vraiment c’est les gens, les athlètes, les organisateurs et mes collègues officiel.le.s. On est une famille et malgré le sérieux de notre rôle, on a un plaisir fou entre nous.

Triathlon Québec : Quelles sont selon toi les qualités qui font un(e) bon(ne) officiel(le) de Triathlon Québec ?

Lise Dubé : Il faut aimer le sport et avoir un grand respect pour les efforts que les athlètes ont mis pour se rendre là, que les organisateurs ont mis pour organiser l’événement et avoir un sens de l’équité et de justice.

Triathlon Québec : Toi qui a parcouru la belle province et ses beaux triathlons, quel est ton évènement préféré  ?

Lise Dubé : Il y en a trop pour les nommer, j’en aime plusieurs pour différentes raisons, mais pour en nommer quelques uns, je dirais, pour l’ambiance et la lumière dans les yeux des jeunes: les Jeux du Québec. Pour le déploiement grandiose et les frissons lorsqu’ils passent le fil d’arrivée: IRONMAN Mont-Tremblant, le full. Et pour le bonheur de voir le grand nombre de défis personnels réalisés, en toute fin de saison: Esprit de Montréal (j’ai bien sûr un parti pris en faisant parti de l’organisation).

Triathlon Québec : Peux-tu nous donner une ou plusieurs raisons de devenir officiel(le) en triathlon ?

Lise Dubé : Pour le développement du sport, le soutien aux événements. Pas d’officiels, pas d’événements fédérés, pas d’événements fédérés pas d’athlètes reconnus, etc. C’est une chaine !

Triathlon Québec : Avec tous ces évènements à ton actif, tu dois bien avoir une petite anecdote à nous partager ?

Lise Dubé : Une qui m’a bien fait rire, c’est lorsqu’une athlète, dans un événement, m’a demandé qui surveillait les vélos pendant qu’elle partirait à la course. Elle ne voulait pas se le faire voler. J’ai tenté de la rassurer, elle avait un vélo hybride neuf de l’année (sourire), alors que 90% des vélos présents valaient plus que le sien (mais ça se dit mal). Elle n’a quand même pas pris de chance et a cadenassé son vélo au support avant de partir pour la natation. Je suis certaine que, si elle a persévéré dans ce sport, et fait plusieurs événements par la suite, elle même en ri aujourd’hui!

Triathlon Québec : Merci Lise pour cet entretien et ton implication dans la grande famille du triathlon au Québec ! Rendez-vous cet été sur nos beaux évènements partenaires !

Leur visage vous est familier, vous les croisez pour certains chaque fin de semaine aux quatre coins du Québec et parfois même, cela depuis des années. Toujours là pour s’assurer de votre sécurité, souvent présents pour vous rappeler les consignes lors des réunions d’avant-course et parfois, à votre plus grand désespoir, aussi pour faire appliquer les règlements et mettre (très peu) des pénalités, les officiel(le)s de Triathlon Québec jouent un rôle majeur dans le déroulement des évènements. À travers cette série de portraits, nous souhaitons vous faire découvrir les femmes et les hommes derrière le sifflet. Qui sait, cela pourrait même vous donner envie de rejoindre l’équipe !

Si vous avez participé à des triathlons dans les dix dernières années, vous l’avez obligatoirement croisé sur nos évènements partenaires car il fait parti de nos officiels les plus actifs et les plus appréciés ! Aujourd’hui nous avons le plaisir de vous présenter Pierre Jeannotte.

Triathlon Québec : Bonjour Pierre, pour commencer, peux-tu te présenter ?

Pierre Jeannotte : Je suis né en 1962  à Coteau-Landing. Je travaille dans le monde de l’éducation depuis plus de 31 ans maintenant. Je suis enseignant en éducation physique et à la santé au primaire. J’ai deux enfants, Jérémie vingt-six ans et Marie -Claudel, vingt-quatre ans. Dans ma jeunesse, mes occupations étaient surtout le hockey, le baseball et le football. Ensuite, j’ai passé de nombreuses années à organiser des courses à pieds à Salaberry-de-Valleyfield (course Loto Québec) avec le club de course l’Astragal. Je me suis mis à la course à pieds durant mon bac à Sherbrooke avec au compteur neufs marathons et plusieurs 5k, 10k et 21.1k. Après, ce fût le tour du vélo, mais malheureusement plusieurs blessures m’ont forcées à rapidement arrêter ma carrière. En parallèle, j’ai toujours été attiré vers les sport nautiques car j’ai passé ma jeunesse au bord de de l’eau, que ce soit près d’un lac ou en faisant de la natation, du bateau, ou de la plongée sous marine. Le véritable déclic pour le triathlon est venu de ma fille Marie-Claudel, qui un jour m’a dit qu’elle était intéressée à faire du triathlon. C’était le début de la belle aventure, d’un magnifique et unique sport à trois disciplines.

Triathlon Québec : Une vie bien remplie ! Depuis combien d’années es-tu officiel pour Triathlon Québec et qu’est-ce qui t’a poussé à le devenir ?

Pierre Jeannotte : C’est un ami, Jean -Claude Lachapelle, qui m’a donné l’idée de suivre la formation d’officiel Triathlon Québec ! Un moyen idéal pour suivre et passer du temps avec ma famille. Comme je suis un gars qui a toujours énormément fait de bénévolat et que j’ai toujours été très engagé dans la communauté, je me suis décidé à suivre ma formation provinciale PTO à Montréal en 2010. Ensuite, après plusieurs triathlons comme officiel, j’ai décidé de continuer ma formation en passant le niveau NTO à Magog en 2015. J’ai eu la chance d’être officiel à presque tous les triathlons au Québec, j’ai plus de 150 triathlons au Québec à mon actif.  J’ai vraiment voyagé et connu de très belles villes, de la Gaspésie à Ottawa grâce à mon rôle d’officiel !  Nous sommes chanceux d’avoir au Québec des super triathlons organisés par des vrais passionnés qui ont un excellent savoir faire. Nous sommes aussi chanceux d’avoir une super fédération qui s’occupe des formations et des suivis.

Triathlon Québec : Après toutes ces années, qu’est-ce qui te motive à être officiel chaque week-end ?

Pierre Jeannotte : On me demande régulièrement pourquoi je suis toujours autant engagé. Je dirais que j’ai toujours été un gars qui aime les défis et je mets beaucoup de passion dans tout ce que je fais. Le monde du triathlon est fascinant et surtout très diversifié. De par mon métier, je voulais m’impliquer pour l’éducation, la prévention et la sécurité de notre beau sport. La famille des officiel.le.s, car on peut l’appeler comme ça au Québec, est composée de personnes passionnées, professionnelles et impliquées. On passe vraiment de très beaux moments chaque fin de semaine. Chaque triathlon est unique et comporte un travail colossal, mais les réveils à 5h00 du matin et les journées de douze heures sont des moments qui passent très vite avec cette gang  ! Que  dire de nos soirée… La crème glacée, les jeux de mini pot, les quilles, les super soupers passés en famille d’officiels sont uniques !

Triathlon Québec : Quelles sont selon toi les qualités qui font un bon officiel de Triathlon Québec ?

Pierre Jeannotte : Pour être un bon officiel, ça prend selon moi une bonne formation afin de maitriser les règlements, avoir un bon sens de l’organisation, un bon jugement et surtout d’être ouvert aux critiques pour continuellement s’améliorer.

Triathlon Québec : Toi qui a parcouru la belle province et ses beaux triathlons, quel est ton évènement préféré  ?

Pierre Jeannotte : Ne me demandez pas lequel des triathlons que je préfère, chaque triathlon est une expérience unique, enrichissante  et valorisante. De magnifiques rencontres avec les participants et toujours de belles découvertes des beauté du Québec. J’aime énormément travailler avec les comités organisateurs et les bénévoles, c’est toujours plaisant de les revoir tout comme les participants. Au fil des années, beaucoup de liens se créent. J’ai toujours hâte au début de saison à  Joliette et je ne me lasse pas jusqu’à Esprit Montréal et Boucherville. Les évènements font partie de mes étés depuis 11 ans maintenant.

Triathlon Québec : Avec tous ces évènements à ton actif, tu dois bien avoir une petite anecdote à nous partager ?

Pierre Jeannotte : Cela peut paraître improbable mais j’ai vraiment tout vu comme des animaux dans les zones de transition.  Des chevreuil à Tremblant, en passant par les chats, les chiens, les canards ou encore les outardes ! Quel zoo ! Sinon, on voit aussi des vélos de toutes sortes, des vélos de course bien-sûr mais aussi des vélos avec des paniers de fleurs en passant par le vélo à trois roues! Il y a aussi des moments moins heureux comme l’inondation à Gatineau et le décès de mon papa alors que j’étais assis sur une moto à Tremblant pendant plus de 5 heures et qu’il m’était impossible de partir. Mais ces souvenirs difficiles sont compensés par les longues heures de travail et de plaisir avec la gang d’officiel.le.s.

Triathlon Québec : Merci Pierre pour cet entretien et rendez-vous cet été sur nos beaux évènements partenaires !

Pierre Jeannotte : Merci à vous ! Je serai effectivement de retour cette année en espérant retrouver la vie presque normale et je débuterai ma douzième année comme officiel avec toujours la même passion et le même objectif d’être toujours à la hauteur.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, vos dons nous ont permis d’amasser 14 324$ pour notre programme Triathlon Scolaire. Quand nous avons commencé à imaginer cette version remaniée de notre Défi 12 heures, il était difficile d’imaginer une telle somme et un tel nombre de participant.e.s (86). Et que dire de la réussite sportive !

Le rendez-vous était donc donné hier matin à 8h00 pour les 12 équipes et les 11 participants en solo de cette première édition virtuelle du Défi 12 heures. Avant de donner le départ officiel de l’évènement, nous avions le plaisir d’accueillir en direct notre présidente Sophie Yergeau, notre directrice générale Marie-Eve Sullivan et bien entendu, celui qui a accepté pour une 4ème année d’être le porte-parole de l’évènement, l’humoriste et IronMan, Maxim Martin. Une fois les athlètes accueillis comme il se doit, tout ce beau monde prenait place sur le circuit Tempus Fugit de Watopia. Un circuit volontairement plat afin de voir le nombre de kilomètres parcourus exploser, et on peut dire que l’objectif a été plus que rempli !

Pendant que les athlètes enchainaient les kilomètres, les activités se succédaient sur notre page Facebook et nous tenons à remercier tous les invités qui ont rendu cette journée particulière. Un gros merci donc à : Maxim Martin, Gabriel Filippi, Kim St-Vincent (Spark Sports Nutrition) et Émilie-Julie Dumontier, Benoit-Hugo St-Pierre et Isabelle Gagnon (sans oublier leurs deux filles), Antoine Jolicoeur Desroches, Jérémie Martin, Francis Martin… Un gros merci également au club ASC Coaching de nous avoir prété ses installations et tout particulièrement à Jonathan Pépin et Alain Picard !

Maintenant que les remerciements sont faits, mettons en avant les performances les plus remarquées et remarquables.
Sur le plan sportif, félicitations tout d’abord à Sandy Liboudan et ses 250 kilomètres parcourus en 9h45. Notons également les performances de Michelle Lavergne (230km), de Myriam Lefebvre (182km) ou encore d’Aude Rosini (180km) et Virginie Allard (142km).
Chez les hommes, impossible de ne pas souligner les 400 kilomètres d’Antoine Jolicoeur Desroches et les 410 kilomètres de Mattews Gagnon ou encore les 304 kilomètres avec 3 808 m de D+ d’Alex Landry-Simard qui avait fait le choix d’un autre parcours.
M
ais que dire de la performance de notre trio de tête… Jérémie Martin, Olivier Moisan et Benoit Lacroix décrochent « la victoire » avec un total surréaliste de 458km en 12h…. Tout simplement monstrueux ! Les trois athlètes nous ont confié avoir fait les 12 heures ensemble et que le tout s’est terminé dans un sprint final haletant qui sera finalement remporté par Benoit Lacroix.

Au niveau des dons, un merci tout particulier à Olivier Moisan (835$), Alex Landry-Simard (725$) et Gilles Marleau (500$) qui composent le podium individuel. Chez les équipes, nous retrouvons l’Équipe du Québec U23/Élites (1635$) en première position suivie de près par l’équipe Dynamos (1615$) et l’Équipe du Québec Junior (1520$).

Merci à tous les participants et tous les donateurs de contribuer à la poursuite de notre mission auprès des jeunes, particulièrement en milieu défavorisé, pour l’accessibilité au sport et le développement des saines habitudes de vie !

Pour voir l’ensemble des résultats, cliquez ici.

Toute l’équipe de Triathlon Québec accueille de façon très positive l’annonce faite par la ministre Isabelle Charest aujourd’hui. Plusieurs acteurs du milieu sportif demandaient le retour graduel et sécuritaire de la pratique sportive encadrée dès le mois de mars et le message a été entendu. La reprise de l’entrainement pour l’ensemble des disciplines sportives encadrées en zone orange à compter du 26 mars et les allégements pour la pratique du sport fédéré intérieur et extérieur en zone rouge sont un soulagement pour nous et nos membres.  Cette annonce est un pas dans la bonne direction qui témoigne de la confiance de la santé publique envers le sport fédéré pour encadrer une pratique sécuritaire.

Montréal, le 12 mars 2021 – Le plan de relance du sport au Québec s’est précisé lors de l’annonce de la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest et le Dr Richard Massé, conseiller médical stratégique à la Direction générale de la santé publique.

Dans le contexte actuel de la pandémie, les nouvelles annoncées sont encourageantes pour le sport organisé et encadré. SPORTSQUÉBEC, le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) et l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM) attendaient avec impatience les mesures suivant le dépôt d’un plan de reprise harmonisé soumis à la santé publique le 26 février dernier.

« La reprise de l’entrainement supervisé en zone orange et les allègements à la pratique sportive encadrée en zone rouge sont des nouvelles encourageantes pour le milieu sportif québécois. Avec nos membres et partenaires, notre mission était de tout mettre en oeuvre afin de favoriser une reprise sécuritaire du sport organisé pour un plus grand nombre de jeunes possibles à travers le Québec. Nous croyons d’ailleurs que la reprise de l’entrainement organisé contribuera à leur bien-être mental et physique. », d’expliquer Julie Gosselin, présidente de SPORTSQUÉBEC. « Ce qui est réjouissant également pour nous c’est de savoir qu’un plan est en place et que des assouplissements viendront graduellement et à court terme. Ainsi, nos membres peuvent mieux planifier, organiser et communiquer les prochaines étapes de leurs activités en conséquence. La balle est maintenant dans le camp de tous les intervenants du sport organisé au Québec, de démontrer à la santé publique que cette reprise sera faire de manière efficace et durable. »

« Nous sommes heureux des annonces de la reprise de l’entrainement encadré pour tous les jeunes du Québec. De plus, nous croyons fermement que les jeunes sportifs du Québec peuvent contribuer largement à l’application des consignes dans le but d’adopter une éthique sanitaire impeccable dans un environnement sécuritaire. Nous sommes plus que confiants du rôle que les jeunes peuvent jouer afin de lutter contre la COVID-19 et nous sommes persuadés qu’ils font partie de la solution », a affirmé Gustave Roel, président-directeur général du RSEQ.

Le sport organisé et encadré par les fédérations sportives, le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), les municipalités, les unités régionales de loisir et de sport (URLS) ont travaillé conjointement à la reprise du sport avec le Cabinet de la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest.

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Communiqué_12 mars

Dimanche avait lieu la cinquième et dernière étape présentée par Zizu Optics de notre course virtuelle. Au programme, une parade à haute vitesse dans les rues parisiennes de 38 kilomètres sur le parcours « Champs-Élysées ». Une étape promise aux sprinteurs.

Après une 4ème étape en haute montagne, la course virtuelle par étape Triathlon Québec rendait hommage à l’arrivée du Tour et son arrivée au coeur de la ville lumière. Comme à l’accoutumée, nous retrouvions au départ les favorites et les favoris avec la présence des trois premiers et des trois premières au classement général. Petite nouveauté pour le top 8 pour qui, compte tenu des commentaires que nous avions reçus ces dernières semaines, il était demandé d’utiliser exclusivement une base fixe, d’avoir un compte ZwiftPower et de fournir un fichier de fréquence cardiaque.

Résumé de l’étape

Chez les femmes comme chez les hommes, malgré quelques tentatives d’échappées pleines de panache, les favorites et favoris restèrent groupés jusque dans les derniers hectomètres. Comme escompté, la victoire sur “les Champs” se joua donc au sprint.
Chez les femmes, c’est finalement la jeune athlète du Rouge et Or, Noémie Beaulieu qui s’impose devant sa compère de l’Équipe du Québec Marie-Ange Hébert et l’athlète du club Bionick Lynda Gingras.
Les athlètes du Rouge et Or auront donc monopolisé les premières places puisque chez les hommes la victoire revient à Thomas Bilodeau. Il est accompagné sur le podium du jeune Samaël Fleury-Nadeau et de l’athlète de l’Équipe du Québec Michaël Simard.
À noter que le classement du top 10 diffère de l’activité de Zwift Companion suite à la vérification vidéo effectuée par les commissaires de course.
Aussi, en vertu d’un manquement aux changements réglementaires évoqués plus haut, le résultat d’Olivier Forest pour cette épreuve n’a pas été comptabilisé.

L’étape est à revivre sur notre page Facebook !

Classements Généraux

Avant de dévoiler les grand(e)s gagnant(e)s de nos différents classements, nous tenions à remercier l’ensemble des athlètes de cette première course par étape virtuelle Triathlon Québec. Au total, cinquante-neuf d’entre eux auront participé aux cinq étapes (21 Femmes – 38 Hommes) et cent-dix-huit à trois étapes ou plus (40 Femmes – 78 Hommes).


Femmes –
Général (cumulatif au temps)

  1. Andrée-Anne Dumont
  2. Noémie Beaulieu
  3. Marie-Ange Hébert

Femmes – Général (cumulatif aux points) 

  1. Andrée-Anne Dumont
  2. Noémie Beaulieu
  3. Sarah Hamel

Femmes – Meilleure Jeune (cumulatif aux points) 

  1. Noémie Beaulieu
  2. Marie-Ange Hébert
  3. Sarah Hamel

Femmes – Meilleure Jeune (cumulatif au temps) 

  1. Noémie Beaulieu
  2. Marie-Ange Hébert
  3. Amélie Gauthier

Femmes – Classement de la montagne

  1. Andrée-Anne Dumont
  2. Noémie Beaulieu
  3. Joannie Sanche

Hommes – Général (cumulatif au temps)

  1. Charles Perrault
  2. Thomas Bilodeau
  3. Charles Beaulne

Hommes – Général (cumulatif aux points)

  1. Oliver Forest
  2. Thomas Bilodeau
  3. Charles Perrault

Hommes – Meilleur Jeune (cumulatif au temps)

  1. Samaël Fleury-Nadeau
  2. Léandre Binette
  3. Jérôme Émery

Hommes – Meilleur Jeune (cumulatif aux points)

  1. Samaël Fleury-Nadeau
  2. Michaël Simard
  3. Nathan Grondin

Hommes – Classement de la montagne

  1. Olivier Forest
  2. Thomas Bilodeau
  3. Charles Perrault – Samaël Fleury-Nadeau

Retrouvez l’ensemble des résultats sur notre page dédiée à la course virtuelle par étape Triathlon Québec.

Triathlon Québec est heureuse de confirmer la nomination de ses équipes du Québec Élite, U23 et Junior pour la prochaine saison. Malgré une saison 2020 caractérisée par la quasi-absence de compétitions, l’accès souvent limité aux installations, aux entraîneurs et aux entraînements de groupe, les athlètes ont fait preuve d’une grande résilience dans la poursuite de leur préparation.

En plus des résultats au championnat provincial, les compétitions de 2019 et les tests de performance réalisés en 2020 ont été considérés dans le processus de sélection. La composition de l’Équipe du Québec développement, formée majoritairement d’athlètes de 15 à 17 ans sera annoncée au cours des prochains jours.

Une des priorités du programme de l’Équipe du Québec, particulièrement chez les Juniors et les U23, est de préparer les athlètes à performer au meilleur de leurs capacités lors des Championnats canadiens individuels et sur les courses continentales.  Pour la saison qui arrive, les événements de Montréal et de Long Beach à la mi-juillet feront partie des courses ciblées si le contexte est favorable. Des tests spécifiques, des camps d’entraînements et le début de la Série Grand Prix sont prévus au calendrier dans la phase de préparation.

À moyen terme, les objectifs du programme sont de favoriser le cheminement vers le circuit de compétitions internationales de niveau supérieur (course ETU, Coupe du Monde, Championnats du monde U23). En vue du processus de qualification pour les Jeux du Canada en 2022, des activités et compétitions seront planifiées pour développer la synergie et la compétitivité du groupe d’athlètes éligibles à une sélection.

Les athlètes sélectionnés bénéficient de plusieurs avantages notamment du support logistique et financier lors de camps d’entraînement et de compétition et des services médico-sportifs. De plus, ils seront habillés par notre nouveau partenaire, Bioracer Canada. Les vêtements portés par les athlètes seront disponibles sur notre boutique en ligne verra le jour dans les prochaines semaines.

Équipe du Québec Élite

Nom de l’athlète Entraîneur Nom de l’athlète Entraîneur
Amélie Kretz Alex Sereno Alexis Lepage Jono Hall
Élisabeth Boutin Frédéric Jardot Jérémy Briand Luc Morin
Emy Legault Kyla Rollinson Charles Paquet Pierre-Yves Gigou
Karol-Ann Roy Craig Taylor Edouard Garneau Pierre-Yves Gigou
Andréanne Brière-Dulude Marc-Antoine Christin Edmond Roy Caroline Martineau

Équipe du Québec U23

Nom de l’athlète Entraîneur Nom de l’athlète Entraîneur
Alexandrine Coursol Jean-Frédéric Fortin Pavlos Antoniades Alex Sereno
Claudelle Dumas Pierre-Yves Gigou Thomas Bilodeau Pierre-Yves Gigou
Kamille Larocque Caroline Martineau Nicolas Harvey Pierre-Yves Gigou
Élizabeth Lemieux Daniel Soucy Filip Mainville Pierre-Yves Gigou
Claudie Simard Pierre-Yves Gigou Edmond Roy Caroline Martineau
Zed Roy Frédéric Jardot
Michaël Simard Daniel Soucy

Équipe du Québec Junior

Nom de l’athlète Entraîneur Nom de l’athlète Entraîneur
Noémie Beaulieu Pierre-Yves Gigou Nicolas Bolouri Kyla Rollinson
Isla Britton Nathan Grondin Nicolas Proulx-Bégin
Maïra Carreau Jean-Frédéric Fortin Jérémy Lajoie Pierre-Yves Gigou
Marika Couture Nicolas Proulx-Bégin Alexandre Leblanc Éric Douville
Sarah Hamel André Breton William Nolet Pierre-Yves Gigou
Marie-Ange Hébert Jean-Frédéric Fortin Loic Poulin-Desjardins Nicolas Proulx-Bégin
Clara Normand Kyla Rollinson Benjamin St-Pierre Nicolas Proulx-Bégin
Léo Roy Alex Sereno

Leur visage vous est familier, vous les croisez pour certains chaque fin de semaine aux quatre coins du Québec et parfois même, cela depuis des années. Toujours là pour s’assurer de votre sécurité, souvent présents pour vous rappeler les consignes lors des réunions d’avant-course et parfois, à votre plus grand désespoir, aussi pour faire appliquer les règlements et mettre (très peu) des pénalités, les officiel(le)s de Triathlon Québec jouent un rôle majeur dans le déroulement des évènements. À travers cette série de portraits, nous souhaitons vous faire découvrir les femmes et les hommes derrière le sifflet. Qui sait, cela pourrait même vous donner envie de rejoindre l’équipe !

Après Yan Therrien, nous avons le plaisir de mettre en lumière Caroline Gélinas, officielle de niveau NTO, directrice de course pour le triathlon des Défis du Parc et membre du conseil d’administration de Triathlon Québec.

Triathlon Québec : Bonjour Caroline, pour commencer, peux-tu te présenter ?

Caroline Gélinas : Je travaille dans le monde des régimes de retraite et avantages sociaux depuis plus de 20 ans. J’ai passé quatorze ans en consultation et je travaille maintenant dans une grande entreprise privée montréalaise. Je suis une fille qui a toujours aimé bouger. J’ai touché au fil des ans à plusieurs sports dont le basket (et oui malgré mon grand 5’2), le ski de fond, le ski alpin, le squash, le tennis, le vélo de route et montagne, le bateau-dragon et le triathlon. Un peu « workaholic », je me suis oubliée pendant plusieurs années. Membre de deux équipes de bateau dragon de 2007 à 2011, je faisais du bénévolat pour le triathlon Esprit de Montréal. Je marquais les beaux mollets des athlètes et il n’était pas question qu’on m’enlève cette tâche. Le rêve de faire un triathlon a commencé à germer en 2010. Il n’était pourtant pas question que je le fasse seule. Après des recherches infructueuses pour trouver des coéquipières pour le faire en 2011 et 2012, j’ai remis à plus tard. Toutefois, vers la fin juillet 2012, une collègue cherchait un vélo de route pour faire Esprit. Je lui ai généreusement offert le mien en lui faisant part que c’était un de mes rêves de faire un “tri”. Aussitôt dit, aussitôt le prêt fut refusé et j’ai dû cliquer sur « s’inscrire » dans l’heure suivante. Je ne remercierai jamais assez cette collègue. À moins de six-sept semaines du triathlon, je devais essayer de nager 750m en eau libre et avec un wetsuit ! Misère !!!  Neuf ans plus tard je suis toujours bien présente dans le monde du triathlon et la natation est maintenant un sport que je qualifie presque de « zen » tellement j’adore ça.

Triathlon Québec : Le déclic si l’on peut dire ! Depuis combien d’années es-tu officielle pour Triathlon Québec ?

Caroline Gélinas : En septembre 2013, une amie de mon club de triathlon, qui était aussi officielle, savait que j’étais intéressée à être officielle et m’a demandé à quelques jours d’avis si j’étais disponible pour être officielle au triathlon Esprit. Décidément, j’aime faire mes premières à Esprit. J’ai sauté sur l’occasion. J’ai donc eu ma formation « live » avec Yan Therrien et Éric Noel. En 2014, j’ai eu la chance d’être officielle sur mes premières courses de niveaux internationales avec la coupe du monde de paratriathlon de Magog et une course PATCO. Un an plus tard, j’ai eu ma formation d’officielle nationale (NTO) à Magog qui accueillait encore une fois une course CAMTRI (équivalent PATCO). C’est aussi en 2015 que j’ai eu la chance d’avoir le rôle de déléguée technique pour la première fois au triathlon Esprit. Et oui, encore Esprit.  Trois ans plus tard, j’avais ma formation d’officielle continentale (CTO) à Edmonton lors de la WTS. C’était ma première fois à l’extérieur du Québec et j’ai adoré. Je suis donc retournée à Edmonton en 2019 et je devais y retourner pour la Grande Finale en 2020, mais vous connaissez la suite ! J’ai aussi été officielle lors des événements Ironman et Ironman 70.3 à Tremblant à plusieurs reprises.

Triathlon Québec : Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce qui t’a poussé à devenir officielle en triathlon ?

Caroline Gélinas : J’ai toujours aimé m’impliquer et quand j’aime quelque chose, je ne le fais pas à moitié, alors pourquoi pas être officielle. J’ai aimé être bénévole mais le manque de responsabilité me manquait alors qu’en étant officielle, je pouvais jumeler les deux. Finalement, de pouvoir redonner à la communauté est aussi quelque chose d’important, que ce soit pour expliquer comment s’installer en zone de transition à des athlètes qui débutent ou tout simplement donner de mon temps.

Triathlon Québec : Après toutes ces années, qu’est-ce qui te motive à être officielle chaque week-end ?

Caroline Gélinas : Je dirais que c’est surtout les gens ! Autant athlètes que collègues officiels. De revoir des visages à chaque fin de semaine, de créer des liens avec eux. En 7 ans, j’ai vu des enfants débuter dans les U5 et bientôt, certains seront probablement Élites ! C’est enrichissant. J’aime aussi supporter et aider les organisations à améliorer leur événement. C’est un gros travail d’équipe être officiel. Ah, et j’ai failli oublier, la tradition d’aller manger de la crème glacée entre officiels !

Triathlon Québec : Quelles sont selon toi les qualités qui font un(e) bon(ne) officiel(le) de Triathlon Québec ?

Caroline Gélinas : Difficile de ne pas être en accord avec ce que Yan Therrien a déjà énuméré. En plus des qualités d’impartialité, d’intégrité et d’honnêteté, j’ajouterais le sens de la débrouillardise, avoir un bon jugement et être ouvert à la critique.

Triathlon Québec : Toi qui a parcouru la belle province et ses beaux triathlons, quel est ton évènement préféré  ?

Caroline Gélinas : Vous aurez deviné qu’Esprit aura toujours un petit côté spécial pour moi. J’ai eu la chance d’assister à plusieurs au Québec en tant qu’athlète, bénévole et officiel. Je les adore tous !

Triathlon Québec : Et à l’international ?

Caroline Gélinas : Je ne connais qu’Edmonton à l’extérieur du Québec alors difficile de ne pas le nommer ! J’espère pouvoir me rendre aux Bermudes en 2021 pour la WTS, laquelle devait avoir lieu en avril 2020. Je vous reviens avec une réponse à l’automne prochain, je l’espère !

Triathlon Québec : Peux-tu nous donner une ou plusieurs raisons de devenir officiel(le) en triathlon ?

Caroline Gélinas : Aussi simple que de redonner à notre communauté. C’est tellement un beau milieu.  Après une grosse journée, de se taper dans les mains avec le sentiment du devoir accompli et de voir les sourires et la fierté dans les yeux des athlètes et des membres du comité organisateur.  Ça n’a pas de prix ! J’ajouterais aussi le partage de connaissances et les discussions avec nos autres collègues officiels. Les rencontres de mentors hors pair de partout au Canada et ailleurs. C’est très enrichissant. Je finirai avec la chance de rester impliquée dans le milieu malgré les éternelles blessures. Ressentir la « vibe » de l’événement, ce n’est pas juste quand tu es athlète. L’officiel aussi peut avoir des moments d’émotions en voyant des belles histoires d’athlètes sur les lignes d’arrivées.

Triathlon Québec : Avec tous ces évènements à ton actif, tu dois bien avoir une petite anecdote à nous partager ?

Caroline Gélinas : Petite anecdote d’Ironman Tremblant, je suis probablement la seule officielle à avoir eu un accident de moto sur la 117 et terminer en béquille pendant 6 semaines. Sinon, difficile d’oublier les souliers qui flottent à Gatineau dans la zone de transition. Quel déluge cette journée-là !

Triathlon Québec : Merci Caroline pour cet entretien et rendez-vous cet été sur nos beaux évènements partenaires !