Ce mois-ci, Triathlon Québec veut mettre de l’avant deux athlètes qui sont autant inspirants sur le terrain que dans la vie de tous les jours. En effet, nos athlètes du mois sont des modèles en matière de sport inclusif. C’est avec fierté que nous vous présentons Linda Féquière et Frédéric Gauthier.

En plus de sa passion pour l’activité sportive, Linda a réussi à instaurer un triathlon scolaire dans la communauté Anishnabe du Lac Simon. D’un autre côté, Frédéric, athlète avec une déficience visuelle, a écouté son corps, et après une bonne période de repos, il est revenu en force à la compétition.

Apprenez à connaître nos athlètes du mois. Bonne lecture!

Q1. Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans tes accomplissements récents ?

R1 — Linda:
Le fait d’avoir tissé des liens avec la communauté Anishnabe du Lac Simon par le biais du triathlon. J’ai approché le conseil de bande qui a accepté mon projet d’instaurer un triathlon scolaire dans leur communauté. L’année prochaine sera la 3e édition du Triathlon des Nations. Cette fois-ci, nous souhaitons ouvrir l’événement à d’autres communautés avoisinantes et à d’autres écoles y compris des écoles avec une clientèle allochtone.

R1 — Frédéric
Je suis content d’avoir été en mesure de recommencer à m’entraîner pour une course après 16 mois d’arrêt. Auparavant, en 2018, je m’entraînais trois fois par semaine. J’ai remarqué que j’ai commencé à traîner de la patte. Ainsi de suite, j’ai commencé à réduire mes entraînements jusqu’à un arrêt complet. J’étais fatigué et j’étais dû pour une pause. Je suis seulement revenu en avril 2022. Ce n’était pas facile de se remettre à la course ! À partir de zéro, j’ai recommencé les pratiques et je suis très satisfait de ma performance au Triathlon Esprit de Montréal !

Q2. La personne qui t’a le plus aidé jusqu’à présent dans ta carrière d’athlète ? Pourquoi ?

R2 — Linda
Alexandre Leduc. Il pratique le triathlon depuis plus de 30 ans. Il m’a tout appris en vélo et natation. En vélo, quand j’ai commencé, je ne savais même pas comment changer mes vitesses.

R2 — Frédéric
Avant tout, ma femme m’aide beaucoup. On s’entraîne ensemble, elle est ma partenaire d’entraînement et mon guide. C’est moi qui l’ai initié à la course ! Aussi, il y a Éric Milot, c’est lui qui m’a initié au triathlon ! Avant, je faisais beaucoup de course à pied et de vélo. J’étais intrigué par le triathlon. Lorsque j’ai rencontré Éric lors d’un demi-marathon, il m’a simplement dit : « pratique-toi et on fait un triathlon l’année prochaine ». C’est ce que j’ai fait ! Au total, j’ai fait 8 triathlons avec lui.

Q3. Classe la natation, le cyclisme et la course à pied en ordre de préférence.

R3 — Linda
Cyclisme, course, natation

R3 — Frédéric
Course, vélo, natation. On commence par le pire et on finit par mon «dada»!

Q5. Quel est ton objectif ultime ?

R5 — Linda
Accompagner un jeune autochtone aux Olympiques en triathlon ou en course à pied.

R5 — Frédéric
Je ne suis pas très compétitif, mais je veux faire du sport tout au long de ma vie. Je veux être comme Canio Polosa, l’Ontarien de 93 ans qui participe encore à des courses!

Ce mois-ci, Triathlon Québec veut mettre en valeur deux de ses membres qui se sont démarqués. En effet, ces deux athlètes prouvent que pratiquer le triathlon est bien plus que de l’activité sportive, mais un mode de vie, et ce, peu importe l’âge. Voici les athlètes du mois : Chantal Vézina et Yvon Robichaud. 

Chantal Vézina, qui a participé à la Coupe Québec, est déjà rendue à son 3e triathlon de la saison et a comme objectif d’en accomplir 3 autres. Pour celle-ci, le triathlon, c’est sa passion ! Du haut de ses 77 ans, Yvon Robichaud a aussi réalisé 3 triathlons cette saison-ci. Il espère pareillement être en mesure d’en réaliser 3 de plus avant la fin de la saison. Avec sa fougue et sa détermination, on n’a pas de doute qu’il fera tout en son possible ! 

Apprenez à connaître ces deux modèles en lisant les entrevues que nous avons eu la chance d’avoir avec eux. Bonne lecture ! 

 

Q1. Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans tes accomplissements récents ?

R1 — Yvon 

Avoir réussi à garder la forme pendant les longs mois de confinement et autres désagréments causés pendant la pandémie. 

R1 — Chantal

Réussir à repousser mes limites. Le fait d’avoir accompli un triathlon enduro fut pour moi un accomplissement. (J’ai nagé trois fois dans un lac, et ce, sans wetsuit!)

 

Q2. La personne qui t’a le plus aidé jusqu’à présent dans ta carrière d’athlète ? Pourquoi ?

R2 — Yvon

Il est difficile de nommer une personne en particulier. L’esprit de compétition sportive a toujours fait partie de ma nature, dès mon jeune âge. Au collège classique, on disait : « mens sana in corpore sano! » . En fin de compte, je dirais que la personne qui m’a le plus aidée à retrouver la forme grâce aux triathlons fut mon épouse. (et ce, dans des circonstances très particulières.)

R2 — Chantal

Pour moi, il n’y a pas qu’une personne. Premièrement, mon entraîneur (Fred Jadot)  qui croit plus en moi que moi-même, qui m’aide à atteindre mes objectifs et qui me pousse à me dépasser. Il y a aussi mes enfants qui m’encouragent, mais il y a surtout mon amoureux qui me soutient dans toutes mes folies et mes entraînements.

 

Q3. Classe la natation, le cyclisme et la course à pied en ordre de préférence.

R3 — Yvon 

Natation, cyclisme et course à pied. 

R3 — Chantal

Je préfère maintenant le vélo et la course à pied. La natation vient en dernier. 🙂

 

Q4. À part ton sport, quelle est ta plus grande passion ?

R4 — Yvon

La littérature sous toutes ses formes. 

R4 — Chantal

Pour moi, c’est d’être en forêt et de profiter de la beauté de la nature.

 

Q5. Quels sont tes objectifs de la saison en cours ?

R5 — Yvon

À ce jour, j’ai fait trois triathlons. Je me propose d’en faire trois autres, comme l’an dernier. Mon problème majeur est l’arthrose, qui se manifeste graduellement au fil des ans. À 77 ans, je crois toujours en mes propres forces, mais la nature fait son œuvre, qu’on le veuille ou non. J’essaie de ne pas être présomptueux.

R5 — Chantal

Tout comme Yvon, j’ai trois triathlons de complétés cette année et il m’en reste trois. Mon objectif final est de bien performer à celui de Montréal. J’aimerai pouvoir finir la portion course plus forte ! Toujours avec le sourire !  🙂

 

Q6. Quel est ton objectif ultime ?

R6 — Yvon 

Faire au moins un triathlon à 80 ans.

R6 — Chantal

Toujours continuer, pour pouvoir un jour en faire un avec un de mes petits-enfants, à qui j’essaie de transmettre ma passion de bouger ! C’est un mode de vie, un besoin viscéral et une passion pour moi. BOUGER !

C’est avec fierté que Triathlon Québec présente les athlètes du mois de juillet, soit Maud Marel et Thomas Têtu. Ces deux sportifs de la région de Québec ont indéniablement démontré beaucoup de rigueur et de ténacité au courant de la saison estivale. L’eau doit être bonne dans la région de Québec! 

Maud Marel, n’a pas gagné un, mais deux titres cet été ! En plus d’un top 10 aux Championnats du monde de sprints & relais, elle est montée sur la première marche du podium dans l’épreuve du GA Sprint au Triathlon de Joliette. Inarrêtable, elle a répliqué son exploit au Triathlon de Gatineau. 

Comme sa compatriote, Thomas Têtu est aussi monté sur le podium. À Magog, il a récolté une médaille d’argent dans l’épreuve de CQ GA Sprint tandis qu’à Gatineau, il est reparti avec l’or. Thomas s’implique aussi auprès de la communauté de triathlon au Québec grâce à son travail d’entraîneur et d’organisateur d’événement. 

Nous avons eu la chance de discuter avec eux de leurs exploits et de leurs intentions pour le restant de la saison. 

Apprenez à connaître nos athlètes du mois en continuant de lire. Bonne lecture !

 

Q1. Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans tes accomplissements récents ?

R1 — Thomas

Je suis fier de pouvoir concilier l’entraînement, le coaching et d’avoir du fun dans tous les contextes.

R1 — Maud

Je suis fière que mes résultats reflètent l’investissement et les progrès faits depuis mon arrivée au Québec, il y a de ça 2 ans. 

 

Q2. La personne qui t’a le plus aidé jusqu’à présent dans ta carrière d’athlète ? Pourquoi ?

R2 — Thomas

Dans mon cas, je ne considère pas faire «une carrière d’athlète». Je fais ça pour le plaisir, tout en souhaitant d’être performant. Il y a de nombreuses personnes qui comptent, comme mes entraîneurs (Mariane Julien, Pierre-Yves Gigou, Nicolas Proulx-Begin et Jérôme Bergeron) et surtout tous les athlètes du groupe d’âge compétition au club qui sont une source de motivation et d’inspiration chaque jour!

R2 — Maud

Je pourrai faire une longue liste! Pour moi, le triathlon est avant tout une aventure humaine. Je suis entourée par un groupe de personnes inspirantes. Je retiendrai surtout mon coach Nicolas Proulx-Bégin. Ça fait 2 ans qu’il me suit, me conseille et m’accompagne dans mon apprentissage du sport que je pratique depuis peu d’années. Il est à l’écoute de toutes mes préoccupations et mes interrogations.

 

Q3. Classe la natation, le cyclisme et la course à pied en ordre de préférence.

R3 — Thomas

La natation, le vélo, puis la course à pied.

R3 — Maud

Ça varie pas mal au cours de l’année mais actuellement : natation > vélo > course.

 

Q4. À part ton sport, quelle est ta plus grande passion ?

R4 — Thomas

Les voyages.

R4 — Maud

La planche à voile. J’ai pratiqué ce sport pendant 10 ans.

 

Q5. Quels sont tes objectifs de la saison en cours ?

R5 — Thomas

Mon objectif était le Triathlon Longue Distance de l’Alpe d’Huez, mais ça s’est finalement mal passé. À charge de revanche pour 2023? Qui sait! 

R5 — Maud

Mon objectif principal était les Championnats du monde sprints et relais à Montréal, qui ont eu lieu en juin. Le reste de la saison, c’est du plaisir et de nouveaux défis (en trail)!

 

Q6. Quel est ton objectif ultime ?

R6 — Thomas

Rester en forme et continuer de partager de belles expériences sportives et humaines en pratiquant le triathlon et d’autres sports tout au long de l’année !

R6 — Maud

Continuer d’avoir du plaisir à m’entrainer avant tout. Les compétitions et objectifs suivront en fonction de mes envies.

Triathlon Québec est fière de vous présenter les athlètes du mois, deux personnalités qui se sont illustrées entre autres par leurs performances sportives et leur partage envers la communauté du Triathlon. Pour le mois de juin, nous vous présentons Noémie Beaulieu et Zed Roy. De retour d’une longue période de convalescence suite à une sévère entorse à la cheville survenue à la fin mars, Noémie a remporté les épreuves de la Série Grand Prix de Joliette et Drummondville chez les juniors et a terminé deuxième au classement général. Puis, elle signe une quatrième place aux Championnats du monde juniors à Montréal, le meilleur résultat féminin québécois de l’histoire et ce, quelques jours après avoir contracté la COVID-19.

De son côté, Zed a démontré sa grande polyvalence en montant pour la première fois de sa carrière sur un podium de la Série Grand Prix avant d’enchaîner avec une troisième place chez les amateurs lors du 70.3 Mont-Tremblant, qui était sa première épreuve de longue distance. Zed se démarque aussi par son retour à la communauté, lui qui a notamment fait une conférence sur son parcours dans une école primaire de sa région.

Nous nous sommes entretenus avec eux au sujet de leurs récentes performances et de leurs prochains objectifs. Découvrez ici l’entrevue de Noémie et Zed.

 

Q1. Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans tes accomplissements récents ?

R1 —Noémie 

Ce qui me rend le plus fière de mes accomplissements récents, c’est que mes résultats montrent que les athlètes québécois et canadiens peuvent performer sur la scène internationale en s’entraînant dans nos clubs et en gravissant les échelons des camps et des compétitions offerts par Triathlon Québec. Nous sommes vraiment bien encadrés et j’espère que mes performances, mais aussi celles des autres athlètes québécois vont motiver la relève à se dire qu’avec des efforts et de la constance, on peut tous y arriver.

R1 —Zed

Je suis assez fier de mes récentes performances, mais surtout d’avoir fait ses accomplissements tout en ayant du plaisir tant à l’entraînement qu’en compétition. Ma découverte du 70.3 a été une belle nouveauté, c’est assurément une distance que je vais revisiter.

 

Q2. La personne qui t’a le plus aidé jusqu’à présent dans ta carrière d’athlète ? Pourquoi ?

R2 —Noémie 

Mes parents sont les personnes qui m’ont le plus aidé dans ma carrière d’athlète, car ils ont toujours été là pour me soutenir depuis mes tout débuts. Je sais que je pourrai toujours compter sur eux tant dans les bons que les moins bons moments !

R2 — Zed

Francis Sarrasin Larochelle est assurément la personne m’ayant le plus aidé dans ma carrière ! Sans son support et son implication avec l’équipe du Québec, je n’aurais clairement pas pu me rendre où je suis rendu en tant qu’athlète ! Le tout a débuté en 2015 lorsqu’il m’a invité au camp de « Projet Winnipeg ».

 

Q3. Classe la natation, le cyclisme et la course à pied en ordre de préférence.

R3 —Noémie

Ça dépend du temps de l’année, mais en ce moment : vélo > course > natation

R3 —Zed

Course > Vélo > Natation

 

Q4. À part ton sport, quelle est ta plus grande passion ?

R4 —Noémie

À part le triathlon, ma plus grande passion est la Formule 1. J’aime vraiment regarder les courses et me tenir au courant des nouvelles technologies !

R4 —Zed

J’adore les Vélos ! Il faut bien que ça ait un petit lien avec notre sport.

 

Q5. Quels sont tes objectifs de la saison en cours ?

R5 —Noémie

Mon plus grand objectif de la saison était les Championnats du monde juniors qui ont eu lieu en juin. Maintenant que c’est passé, mon objectif est d’acquérir de l’expérience à internationale un peu partout. Ma saison n’est pas encore coulée dans le béton : on verra où le triathlon m’amènera ! 

R5 — Zed

Le plus gros objectif de la saison est le championnat canadien à Gatineau ce 9 juillet ! 

Sinon je vise un top 5 au classement général de la Série Grand-Prix.

 

Q6. Quel est ton objectif ultime ?

R6 —Noémie

Tant que j’ai du plaisir à m’entraîner, je vais continuer à faire du triathlon, mais je ne mets pas vraiment d’objectifs précis. Je verrai où l’avenir me mènera !

R6 —Zed

Continuer d’avoir du plaisir à m’entraîner et à compétitionner en Triathlon le plus longtemps possible !

Triathlon Québec est fière de vous présenter les athlètes du mois, deux personnalités qui se sont illustrées entre autres par leurs performances sportives et leur partage envers la communauté du Triathlon. Pour le mois de mai, nous mettons en lumière deux athlètes qui évoluent sur un nouveau circuit cette saison, soient Béatrice Normand chez les juniors et Nicolas Gilbert chez les professionnels en longue distance. Nous nous sommes entretenus avec eux au sujet der leurs récentes performances et leurs prochains objectifs. Découvrez ici l’entrevue de Béatrice et de Nicolas.

Béatrice, en quelques phrases, dis-nous quel est ton profil d’étude, ton lieu d’entraînement, club et entraîneur et depuis combien de temps pratiques-tu le triathlon.

Je termine présentement ma 3e année du secondaire. J’étudie au Collège Bourget dans la parcours passion triathlon dirigé par Dorothée Chouinard. J’ai débuté le triathlon à 4 ans avec Tri-O-Lac. Cette année, je m’entraîne avec Côte Saint-Luc triathlon, mon entraîneur est Kyla Rollinson.

Tu en es à ta première année chez les juniors et ton baptême sur la distance sprint s’est déroulé à la course nationale américaine de Richmond en Virginie. Le niveau y était plutôt relevé et tu y as fait bonne figure en terminant 16e sur 80 compétitrices. Peux-tu nous raconter brièvement ton expérience et les points forts de ta course?

J’ai débuté ma première année Junior à Richmond. Mon objectif était de tester les distances. La natation était beaucoup moins agressive que ce à quoi je m’attendais. Je suis embarquée sur mon vélo et déjà un pack était formé. C’est la première fois que j’ai aussi bien roulé! La course s’est ensuite super bien déroulée, mes jambes étaient éclatées pour le premier km, mais ensuite ça a très bien été.

Tu viens de remporter la première étape de la Coupe Québec junior à Nicolet il y a quelques jours sur un format particulier (deux distances super-sprint). Qu’est-ce que cette victoire signifie pour toi et comment as-tu trouvé le format?

J’ai adoré la course de Nicolet! Sincèrement, je ne m’attendais pas à finir première sur un circuit aussi court, car le vélo technique n’est pas ma force et les courtes distances de course off the bike non plus! Donc j’étais super contente et surprise du progrès fait dans la dernière année!

Quel est ton prochain objectif au calendrier et comment se présentent pour toi les prochaines semaines d’entraînement et d’école ?

Les prochaines courses seront Joliette et Drummondville ainsi que la qualification pour les Jeux du Québec en triathlon et en athlétisme. Je ferai les courses Grand Prix, le calibre est très élevé, je veux tester mes limites et découvrir ce niveau. Il me reste 3 semaines d’école, alors je vais continuer à m’entraîner durant ces journées afin de donner mon 100% lors les compétitions à venir.

Remerciement ou autres éléments que tu voudrais partager?

Merci beaucoup à mes entraîneurs, mes commanditaires et Triathlon Québec!

 

Nicolas, quelques phrases, dis-nous quel est ton domaine d’emploi, ton lieu d’entraînement, club et entraîneur et depuis combien de temps pratiques-tu le triathlon.

Je suis conseiller au Vérificateur Général du Québec, donc je travaille dans le domaine de la comptabilité publique en audit financier. Je pratique le triathlon depuis que je fais du vélo à 2 roues, mais je m’y consacre de façon plus sérieuse sans trop me prendre au sérieux depuis l’âge de 14 ans. Je fais équipe avec Benoît-Hugo St-Pierre et notre approche consiste principalement à optimiser mon environnement de performance pour en tirer le maximum. J’habite à St-Nicolas en banlieue de Québec et je suis membre indépendant présentement, mais j’ai toujours été affilié au club de triathlon Trimégo à Trois-Rivières auparavant.

Tu fais officiellement ton entrée chez les professionnels en longue distance cette année, bien que cela se prépare depuis un moment. En parallèle, tu travailles à temps plein comme comptable. Peux-tu nous en dire un peu sur ton cheminement des dernières années et comment tu concilies travail et entraînement?

Mon cheminement en tant qu’étudiant-athlète était plutôt typique. Je faisais partie de l’équipe du Québec lorsque j’évoluais dans les programmes sports-études. En 2017, j’ai complété mon premier demi longue distance en moins de 4h, ce qui me laissait croire que j’avais un certain potentiel. En 2018 et 2019, j’ai tenté ma chance à nouveau sur les coupes continentales dans le but d’atteindre le niveau coupe du monde, mais sans réel succès. J’ai donc mis à profit l’année 2020 pour développer mon endurance spécifique en vélo et en course à pied. L’été dernier, j’ai pris le départ des 3 courses demi longue distance au Québec, soit le triathlon du Lac William, le Trimemphré et le triathlon Esprit pour gagner de l’expérience sur ma nouvelle épreuve de prédilection.

J’ai un horaire assez flexible et je travaille souvent de la maison, donc je m’entraîne le matin, le midi et/ou le soir. Habituellement, je passe 7 ou 8h par jour au travail et je m’entraîne environ 3h au total. La fin de semaine, j’en profite habituellement pour enchaîner et faire de longues sorties en vélo ou en ski de fonds. C’est un mode de vie exigeant, mais je ne fais rien d’excessif en termes d’intensité ou de volume considérant mes capacités. Bref, je m’efforce de rendre l’utile à l’agréable en diversifiant mes activités, en faisant du transport actif, en m’entraînant avec des amis ou en me divertissant pendant l’effort.

Tu as livré une solide performance en terminant 12e des Championnats nord-américains de 70.3 qui se déroulait à Chattanooga au Tennesse, soit ta première course dans les ligues majeures si on peut dire. Peux-tu nous raconter brièvement ton expérience et les points forts de ta course?

Un triathlon longue distance à l’extérieur du pays, c’est différent d’un événement de course à pied régional de 5km, il peut y avoir beaucoup d’imprévus en raison du voyagement, du matériel et de la durée. Je suis arrivé en pleine forme et j’ai donné le meilleur de moi-même malgré la chaleur accablante. Il faut dire que c’est difficile de se préparer adéquatement au Québec pour un demi Ironman aussi tôt dans la saison, donc ma préparation spécifique en ce sens n’était pas optimale, mais je m’en suis relativement bien sorti. J’ai bien géré mon effort et mon alimentation même si j’ai frappé le mur dans les derniers miles, ce qui m’a coûté ma qualification pour les championnats du monde. C’est un bon début je crois!

Ton prochain objectif est Tremblant, une première participation pour toi à cet événement. Quelles sont tes attentes ?

Contrairement à d’autres athlètes professionnels, je n’ai aucune obligation de participer ou de performer, car je suis autonome et j’ai peu de compte à rendre. Ceci dit, j’estime qu’une performance aux alentours de 3h50 serait plus que satisfaisante pour moi si les conditions le permettent. Cependant, ma priorité est surtout de rester aux avant-postes jusqu’en T2, sans hypothéquer mes réserves énergétiques pour la course à pied, afin de maximiser mes chances de terminer parmi les 5 premiers.

Triathlon Québec est fière de son investissement dans la relève sportive à travers le programme Triathlon Scolaire. Chaque année, notre équipe travaille directement avec des dizaines d’écoles et clubs, et des milliers de jeunes à travers la province. De l’initiation au triathlon jusqu’à la mise en place de programme structurant pour encadrer les jeunes dans leur pratique, la fédération est dévouée à accroître l’accessibilité au sport et au développement de saines habitudes de vie.

Notre volonté est bien présente, notre exécution est concrète et nos réalisations sont possibles grâce à vos dons. C’est pourquoi la levée de fonds en cours est si importante afin de relancer notre programme Triathlon Scolaire. Ce programme fait la promotion de l’activité physique chez les jeunes en milieu scolaire, particulièrement en milieu défavorisé et se décline en trois volets distincts.

Le premier volet du programme est l’organisation d’Événement TRISCO, pour les milieux scolaires souhaitant diversifier leur offre sportive. Nous offrons du support technique aux intervenants en milieu scolaire afin d’organiser un triathlon et un prêt d’équipement le jour venu pour habiller la cour d’école avec le matériel d’un triathlon. Il nous fait plaisir d’aider les écoles souhaitant organiser un triathlon, un duathlon, un aquathlon ou encore un triathlon d’hiver!

Le second volet du programme est la trousse 1-2-TRISCO. La trousse est un outil pour les enseignants souhaitant encadrer la pratique du triathlon de manière pédagogique. Elle répertorie les habiletés à acquérir pour pratiquer le triathlon et les classifie en sept niveaux. La trousse comprend plusieurs outils tels que des guides, des feuilles de travail et des bilans à remettre aux participants. Les établissements scolaires peuvent se procurer la trousse gratuitement et facilement.

Le troisième volet du programme est Roulez vers la réussite. Ce programme consiste à fournir des flottes de vélos aux écoles en milieu défavorisé désirant intégrer le duathlon/triathlon à leur programme d’éducation physique, notamment via les deux autres volets du programme Triathlon scolaire. Le matériel est d’abord prêté les trois premières années et si le matériel est bien utilisé, il sera donné à l’école pour la poursuite et la pérennité du programme dans l’établissement scolaire.

Vous désirez contribuer au développement du programme Triathlon scolaire? Deux options s’offrent à vous: Vous pouvez participer au Défi 12 heures, une journée de sport virtuel pour relever le défi sportif de votre choix et amasser des fonds en support à vos efforts, ou vous pouvez faire un don à Triathlon Québec à travers l’activité du Défi 12 heures en supportant une équipe ou un participant!

Contribuez dès maintenant!

Merci de nous aider à faire rendre le triathlon plus accessible et à initier plus de jeunes à notre magnifique sport à enchaînements multiples!

 

 

 

 

 

 

À l’heure où nous écrivons ces lignes, vos dons nous ont permis d’amasser 14 324$ pour notre programme Triathlon Scolaire. Quand nous avons commencé à imaginer cette version remaniée de notre Défi 12 heures, il était difficile d’imaginer une telle somme et un tel nombre de participant.e.s (86). Et que dire de la réussite sportive !

Le rendez-vous était donc donné hier matin à 8h00 pour les 12 équipes et les 11 participants en solo de cette première édition virtuelle du Défi 12 heures. Avant de donner le départ officiel de l’évènement, nous avions le plaisir d’accueillir en direct notre présidente Sophie Yergeau, notre directrice générale Marie-Eve Sullivan et bien entendu, celui qui a accepté pour une 4ème année d’être le porte-parole de l’évènement, l’humoriste et IronMan, Maxim Martin. Une fois les athlètes accueillis comme il se doit, tout ce beau monde prenait place sur le circuit Tempus Fugit de Watopia. Un circuit volontairement plat afin de voir le nombre de kilomètres parcourus exploser, et on peut dire que l’objectif a été plus que rempli !

Pendant que les athlètes enchainaient les kilomètres, les activités se succédaient sur notre page Facebook et nous tenons à remercier tous les invités qui ont rendu cette journée particulière. Un gros merci donc à : Maxim Martin, Gabriel Filippi, Kim St-Vincent (Spark Sports Nutrition) et Émilie-Julie Dumontier, Benoit-Hugo St-Pierre et Isabelle Gagnon (sans oublier leurs deux filles), Antoine Jolicoeur Desroches, Jérémie Martin, Francis Martin… Un gros merci également au club ASC Coaching de nous avoir prété ses installations et tout particulièrement à Jonathan Pépin et Alain Picard !

Maintenant que les remerciements sont faits, mettons en avant les performances les plus remarquées et remarquables.
Sur le plan sportif, félicitations tout d’abord à Sandy Liboudan et ses 250 kilomètres parcourus en 9h45. Notons également les performances de Michelle Lavergne (230km), de Myriam Lefebvre (182km) ou encore d’Aude Rosini (180km) et Virginie Allard (142km).
Chez les hommes, impossible de ne pas souligner les 400 kilomètres d’Antoine Jolicoeur Desroches et les 410 kilomètres de Mattews Gagnon ou encore les 304 kilomètres avec 3 808 m de D+ d’Alex Landry-Simard qui avait fait le choix d’un autre parcours.
M
ais que dire de la performance de notre trio de tête… Jérémie Martin, Olivier Moisan et Benoit Lacroix décrochent « la victoire » avec un total surréaliste de 458km en 12h…. Tout simplement monstrueux ! Les trois athlètes nous ont confié avoir fait les 12 heures ensemble et que le tout s’est terminé dans un sprint final haletant qui sera finalement remporté par Benoit Lacroix.

Au niveau des dons, un merci tout particulier à Olivier Moisan (835$), Alex Landry-Simard (725$) et Gilles Marleau (500$) qui composent le podium individuel. Chez les équipes, nous retrouvons l’Équipe du Québec U23/Élites (1635$) en première position suivie de près par l’équipe Dynamos (1615$) et l’Équipe du Québec Junior (1520$).

Merci à tous les participants et tous les donateurs de contribuer à la poursuite de notre mission auprès des jeunes, particulièrement en milieu défavorisé, pour l’accessibilité au sport et le développement des saines habitudes de vie !

Pour voir l’ensemble des résultats, cliquez ici.

Comme annoncé dernièrement, les formations pour futurs entraineurs livrées par Triathlon Québec étaient suspendues pour une durée indéterminée. Pour diverses raisons, tant administratives que organisationnelles, il était impossible de donner une formation reconnue et suffisamment complète en contexte non-présentiel. La partie pratique de la formation étant essentielle, Triathlon Québec ne pouvait tout simplement pas la contourner ou la remplacer. Par contre, c’est avec beaucoup de fierté que la fédération annonce aujourd’hui un processus de formation adapté aux conditions actuelles. Effectivement, Triathlon Québec livrera dès cet automne des formations théoriques en ligne pour les futurs entraineurs.

Habituellement, la formation en présentiel se déroule sur deux jours, approximativement un jour pour la théorie et un jour pour la pratique. Dans le cadre de la formation en ligne, seule la matière théorique sera présentée et le tout se déroulera donc sur une journée. Pour ce qui est de la partie pratique, elle se déroulera sur une deuxième journée quand les circonstances le permettront.

Le prochain évènement de formation communautaire (théorique) ADULTE en ligne est prévu cet hiver :

  • Samedi 13 février 2021 :

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Non-Disponible actuellement
Formation communautaire (théorique et pratique) en présentiel
Sur deux jours
Coût : 150,00$

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Disponible
Formation communautaire (théorique) en ligne
Sur un jour
Coût : 75,00$
+
Non-disponible actuellement
Formation communautaire (pratique) en présentiel
Sur un jour
Coût : 75,00$

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Les entraineurs qui suivront la formation théorique pourront entamer le processus de reconnaissance des entraineurs même s’ils n’ont pas complété la formation en totalité. Ils seront jugés “en cours de formation” par Triathlon Québec, Triathlon Canada et l’Association Canadienne des Entraineurs, et bénéficieront des mêmes droits et privilèges que les autres entraineurs, sous condition qu’ils complètent la formation pratique lorsque celle-ci sera disponible. Les délais maximums pour compléter la formation pratique seront communiqués en temps et lieu.

Comme annoncé dernièrement, les formations pour futurs entraineurs livrées par Triathlon Québec étaient suspendues pour une durée indéterminée. Pour diverses raisons, tant administratives que organisationnelles, il était impossible de donner une formation reconnue et suffisamment complète en contexte non-présentiel. La partie pratique de la formation étant essentielle, Triathlon Québec ne pouvait tout simplement pas la contourner ou la remplacer. Par contre, c’est avec beaucoup de fierté que la fédération annonce aujourd’hui un processus de formation adapté aux conditions actuelles. Effectivement, Triathlon Québec livrera dès cet automne des formations théoriques en ligne pour les futurs entraineurs.

Habituellement, la formation en présentiel se déroule sur deux jours, approximativement un jour pour la théorie et un jour pour la pratique. Dans le cadre de la formation en ligne, seule la matière théorique sera présentée et le tout se déroulera donc sur une journée. Pour ce qui est de la partie pratique, elle se déroulera sur une deuxième journée quand les circonstances le permettront. En résumé :

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Non-Disponible actuellement
Formation communautaire (théorique et pratique) en présentiel
Sur deux jours
Coût : 150,00$

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Disponible
Formation communautaire (théorique) en ligne
Sur un jour
Coût : 75,00$
+
Non-disponible actuellement
Formation communautaire (pratique) en présentiel
Sur un jour
Coût : 75,00$

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Le prochain évènement de formation communautaire (théorique) JEUNESSE en ligne est prévu cet hiver :

  • Dimanche 10 janvier 2021. Les inscriptions ouvriront le 14 décembre et fermeront le 6 janvier.

 

Les entraineurs qui suivront la formation théorique pourront entamer le processus de reconnaissance des entraineurs même s’ils n’ont pas complété la formation en totalité. Ils seront jugés “en cours de formation” par Triathlon Québec, Triathlon Canada et l’Association Canadienne des Entraineurs, et bénéficieront des mêmes droits et privilèges que les autres entraineurs, sous condition qu’ils complètent la formation pratique lorsque celle-ci sera disponible. Les délais maximums pour compléter la formation pratique seront communiqués en temps et lieu.