Ce mois-ci, nos membres à l’honneur se démarquent par leur rayonnement au Canada et à l’international. Sans plus tarder, voici Kamille Larocque et Emy Legault.

Kamille a accompli une superbe saison. En effet, elle a décroché le titre de championne canadienne U23 ainsi que vice-championne Élite. Aux Championnats du monde universitaires FISU à Maceio, au Brésil, elle s’est hissée au 4e rang. Pour finir la saison, aux Championnats du monde U23 d’Abu Dhabi, Kamille s’est classé dans le top 20 mondial.

Comme sa compatriote, Emy a vécu toute une année ! Cette saison, elle a récolté l’argent à la Coupe du monde de Huatulco et quatre autres médailles en courses continentales. Aux Séries mondiales de Montréal et Hambourg, elle a respectivement terminé 12e et 10e. Pour terminer l’année en force, elle entre dans le top 10 mondial aux Jeux du Commonwealth — un classement incroyable pour les athlètes du Québec !

Apprenez à connaître ses deux athlètes extraordinaires !

Q1. Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans tes accomplissements récents ?

R1 — Kamille

Je suis vraiment fière d’avoir eu une saison où mes performances étaient très constantes. Je suis aussi très fière d’avoir participé aux Championnats du monde U23 où j’ai complété mon deuxième triathlon de distance olympique. Je suis également fière d’avoir réussi à compétitionner à ce niveau tout en faisant mon baccalauréat à temps plein et en ayant un travail à temps partiel.

R1 — Emy

Cette année a été forte en émotions. En 2022, j’ai accompli des performances que je n’étais pas certaine d’accomplir un jour dans ma carrière. Je suis fière de ma progression, mais surtout de l’apprentissage que ses performances au plus haut niveau m’ont amenées cette saison. Une année où j’ai appris à performer aux côtés des meilleures femmes au monde.

Q2. La personne qui t’a le plus aidé jusqu’à présent dans ta carrière d’athlète ? Pourquoi ?

R2 — Kamille
Mon entraîneure Caroline est la personne qui m’a le plus aidé jusqu’à présent dans ma carrière d’athlète. Elle a une vision et une approche très humaine de l’entraînement. Même si elle n’est pas dans la même ville que moi, je la sens toujours disponible et à l’écoute de mes besoins. J’apprécie qu’elle m’encourage autant dans mon sport que dans ma vie d’étudiante. Elle sait comment aller chercher le meilleur de chaque personne et cela fait une énorme différence dans ma vie.

 

R2 — Emy
Je ne pourrais pas nommer une seule personne. Pour performer au plus haut niveau, une triathlète a besoin d’une équipe complète derrière elle. Pour ma part, je parle ici de mes parents et ma sœur qui m’ont toujours soutenu et ont su me guider dans les choix et les moments les plus difficiles de ma carrière. Kyla, mon entraîneure, est une des personnes qui a réellement cru en mes capacités depuis le début et qui a toujours été honnête avec moi. Cette honnêteté m’a permis de cheminer grandement! Javier a toujours été présent pour moi et m’a transmis beaucoup de ses connaissances dans le sport. Mes amies me supportent, mais qui me permettent de ‘’décrocher’’ de ce monde de haute performance!

Q3. Classe la natation, le cyclisme et la course à pied en ordre de préférence. Pourquoi?

R3 — Kamille
Course à pied, natation et vélo! C’est une question très difficile, car j’adore vraiment les trois sports. Cependant, si je devais choisir, je dirais la course à pied puisque cette discipline a toujours été ma préférée entre les trois depuis que je suis très jeune. Ensuite, la natation en eau libre. Il y a quelques années, je n’aurais pas répondu ça puisque je craignais les animaux marins, mais maintenant, j’ai réglé ça, et je préfère nager en eau libre. Finalement, le vélo puisque cette discipline a toujours été moins naturelle, mais maintenant, je suis contente de dire que même si elle est en troisième dans ma liste, toutes les disciplines sont au même niveau dans mon cœur.

 

R3 — Emy
La course à pied vient définitivement en premier. Cette discipline m’apporte un grand bonheur. En deuxième, je dirais le vélo puisque cette discipline me permet de voir tellement de beaux paysages! Finalement, la natation vient en troisième. J’adore nager tout de même!

Q4. À part le Triathlon, quelle est ta plus grande passion ?

R4 —Kamille
J’adore voyager pour découvrir différentes cultures, les gens, les paysages et l’architecture. Je suis vraiment chanceuse puisque mon sport m’amène à explorer des endroits extraordinaires. Chaque fois que je pars en voyage, j’essaye de trouver les plus beaux endroits pour m’entraîner, goûter la nourriture locale, faire des activités et découvrir le plus possible la destination. Que ce soit de visiter un nouveau pays ou un nouveau coin du Québec, j’aime l’aventure!

R4 —Emy
J’adore cuisiner! J’aime essayer de nouvelles recettes et partager mes créations avec mon entourage!

Q5. Quel est l’objectif ultime que t’aimerais accomplir dans le Triathlon?

R5 — Kamille
L’objectif ultime que j’aimerais accomplir en triathlon serait de participer un jour aux Jeux olympiques.

R5 — Emy
Pour le moment mon plus gros objectif en vue est les JO de Paris. C’est certain que j’aimerais y être compétitive et non juste y participer, mais cet objectif plus précis sera déterminé le moment venu! Après tout, il faut d’abord se qualifier!

Nous voulons mettre de l’avant des athlètes inspirants qui se démarquent par leur positivisme, leur volonté de pousser leurs limites et par leur désir de montrer l’exemple. Voici Xavier Plouffe et le duo père et fille, Isabelle et Delphis Paradis. 

Aux derniers championnats du monde XTERRA, en Italie, M.Plouffe a récolté une médaille de bronze chez les 20-24 ans. En plus d’être un triathlète accompli, il est aussi un des fondateurs de l’organisme Les 3 sports, qui aide les athlètes financièrement et contribue au développement du sport dans la région de l’Outaouais. 

Isabelle et Delphis sont deux athlètes remarquables et inspirants. Atteint par la paralysie supranucléaire progressive, Delphis, avec l’aide de sa fille, a réussi à faire un super sprint. C’est Isabelle qui a eu l’idée et rapidement, ils ont obtenu l’aide de leur entourage pour réaliser ce rêve. 

Apprenez à connaître Xavier, Isabelle et Delphis. Continuez de lire pour vous sentir inspirés par leur histoire !

 

Q1. Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans tes accomplissements récents ?

R1 — Xavier 

Ce qui me rend le plus fier c’est d’avoir une vie équilibrée. Je suis super fier de mes performances en 2022, mais ce qui rend le tout encore plus gratifiant c’est de pouvoir le faire en combinaison avec ma vie professionnelle et familiale. Bref, le plus important pour moi c’est d’avoir un mode de vie actif qui me permet de réaliser mes rêves !

R1 — Isabelle et Delphis 

Afin d’être en mesure de tirer mon père à la nage, de le pousser en vélo et à la course, j’ai suivi un entraînement de plus d’un an. Le fait de traverser la ligne d’arrivée avec mon père et de réussir à marcher avec lui lorsque je le tiens me rend tellement fière.

 

Q2. La personne qui t’a le plus aidé jusqu’à présent dans ta carrière d’athlète ? Pourquoi ?

R2 — Xavier 

C’est incontestablement mes parents. D’abord pour tout leur support et leur investissement en moi, mais aussi par leur manière d’approcher l’activité physique. Dès mon jeune âge, j’ai baigné dans le sport, mais je ne me suis jamais spécialisé dans une discipline. J’ai un parcours un peu atypique, puisque ce n’est qu’en 2020 que j’ai débuté mon approche plus compétitive au triathlon. À travers cette philosophie, j’ai aussi appris à apprécier le processus d’entraînement, le temps passé en plein air et les aventures entreprises plutôt que les résultats et les récompenses. Je crois que ça fait de moi un athlète plus solide !

R2 — Isabelle et Delphis 

Tout d’abord, le courage de mon père me motive. Mes entraînements avec Nicolas, un athlète du club de nage Mustang, et ceux avec ma coach de course, Karine Lévesque Cloutier, avec son copain. Je crois sincèrement que pour réaliser un tel défi, j’ai indéniablement eu besoin de mes proches et des gens qui croient en moi – c’est un village complet.

Je veux aussi remercier ma mère qui prend soin de nous au quotidien et qui a accepté que nous réalisions ce rêve de fou.

 

Q3. Classe la natation, le cyclisme et la course à pied en ordre de préférence. Pourquoi?

R3 — Xavier

C’est une question difficile, puisque comme on dit, l’appétit vient en mangeant. C’est un peu la même chose avec le sport. Mon premier amour est certainement le vélo, mais avec le temps, j’ai développé un intérêt plus marqué envers la natation et la course. Plus on court, plus on apprécie ces moments d’évasion, ces paysages à couper le souffle et ce sentiment d’accomplissement après une bonne sortie. Il y a toujours la natation en piscine qui demeure un peu le mouton noir de ma programmation, mais l’eau libre est devenue une véritable activité avec ma copine. Toujours accompagnés de notre petit pique-nique, on ponctue très souvent nos journées d’été avec une séance de natation. 

R3 — Isabelle et Delphis 

Natation, course et vélo. Tirer mon père avec un canot est un trip incroyable. Pour la course, j’avais un Renégate. Ça veut dire que  mon père pouvait alors utiliser la force de ses bras. J’avoue que pousser mon père à vélo dans les côtes est un exercice  très exigeant !

 

Q4. À part le Triathlon, quelle est ta plus grande passion ?

R4 —Xavier

Je dirais que je me suis donné la mission d’apprécier la vie au sens large. C’est aussi simple que d’admirer un coucher de soleil, découvrir de nouvelles destinations, passer du temps en famille… Bref, faire ce qui nous rend heureux ! 

R4 —Isabelle et Delphis 

J’aime le sport. J’aime passer du temps en famille dont mon petit papa d’amour. C’est un homme inspirant rempli de courage.

Pour mon père, il adore la moto, aller en Floride, voyager et faire du bénévolat. Malheureusement,en raison de sa maladie, il ne peut plus voyager, conduire, faire du bénévolat. Malgré tout, il nous donne une leçon de vie par son positivisme !

 

Q5. Quel est l’objectif ultime que t’aimerais accomplir dans le Triathlon?

R5 — Xavier: 

C’est certain que comme un peu n’importe qui, j’ai en tête de faire les plus grandes courses au monde et de compétitionner au niveau élite en cross-triathlon. Mais en y réfléchissant bien, mon objectif ultime est de continuer exactement sur ma lancée actuelle. C’est-à-dire d’aimer mon sport, de m’accomplir personnellement et d’avoir du fun !

J’ai aussi des objectifs personnels. Cette année, j’ai cofondé l’équipe Les Trois Sports, un organisme qui vise à supporter des athlètes de toutes catégories à accomplir leurs rêves. Nous organisons des événements dans la région de l’Outaouais afin d’amasser des fonds pour aider les athlètes de l’équipe à couvrir les frais de leur saison de course. Les objectifs ultimes de Les Trois Sports, c’est de contribuer au développement du sport dans notre région à l’aide d’événements uniques, de promouvoir de saines habitudes de vie et d’aider le plus possible nos athlètes à accomplir leurs objectifs personnels. Il est possible de nous suivre sur les réseaux sociaux !

Site web : https://www.lestroissports.ca/ 

IG : https://www.instagram.com/teamlestroissports/ (@teamlestroissports)

R5 — Isabelle et Delphis 

L’année prochaine, j’aimerai réaliser un triathlon sprint avec mon père. Toutefois, il m’a indiqué qu’il ne croyait pas être en mesure d’y participer. Ensemble, nous avons convenu que je ferai un triathlon olympique seule et qu’il m’attendrait  à la ligne d’arrivée. Malheureusement, mon père a récemment fait une mauvaise chute et  s’est fracturé une hanche. Il vient de se faire mettre une prothèse à la hanche. En 24 heures, nous avons failli perdre mon père à 3 reprises. Ce qui l’a aidé à se remettre est certainement les ondes positives de ma mère, de ses enfants et petits-enfants. Vous n’avez pas idée à quel point je suis reconnaissante d’avoir eu la chance de faire ce triathlon.

Merci encore à triathlon Québec, à la ville de Boucherville et à ma mère de m’avoir permis de réaliser ce rêve si important pour moi et mon père.

Merci beaucoup !

 

C’est aujourd’hui qu’avait lieu notre Gala annuel au Zoo de Granby. Avec la précieuse collaboration du club de triathlon Trizone, toute notre communauté a été en mesure de célébrer les accomplissements de tous et toutes ainsi que de souligner ceux et celles qui se sont largement démarqués lors de la saison dernière. Animé par Jean-Olivier Grégoire Fillion, nous pouvons confirmer que l’édition 2022 était un franc succès !

Ce soir, de nombreux athlètes, entraîneurs, officiels, clubs et organisateurs d’événements ont eu l’opportunité de repartir avec les grands honneurs. Deux prix spéciaux ont aussi été décernés. En effet, le Duathlon de l’ASAMM a été nommé prix du jury. De même que le Triathlon du Lac-Etchemin a terminé la soirée avec le prix « événement coup de cœur » du public.

Toute l’équipe de Triathlon Québec est fière de voir le développement et le rayonnement de nos membres au niveau régional, provincial, national et international. Nous avons déjà hâte de vous revoir l’année prochaine. Nous sommes certains : de grandes choses sont à venir !

Voici la liste complète des finalistes des prix Triomphe ainsi que les vainqueurs (🏆) :

VOLET : ATHLÈTES

Athlète jeunesse féminine

  • Alysson Lavallée
  • Julianna Larose
  • Sara Labrie 🏆
  • Sarah-Maude Lévesque

Athlète junior féminine

  • Béatrice Normand
  • Noémie Beaulieu 🏆
  • Rose-Emmanuelle Binette

Athlète élite féminine

  • Amélie Kretz
  • Emy Legault 🏆
  • Kamille Larocque

Athlète multisport féminine

  • Caroline Guay
  • Karol-Ann Roy 🏆
  • Pamela-Ann Bachelder St-Pierre

Athlète GA féminin

  • Isabelle Paradis et Delphis Paradis
  • Joanna Szymczyk
  • Maud Marel 🏆

Athlète jeunesse masculin

  • Alexandre Lavigne
  • Christophe Bastien
  • Loic Poitras
  • Robi Racine 🏆

Athlète junior masculin

  • Alexandre Leblanc
  • Mathis Beaulieu 🏆
  • Nathan Grondin

Athlète élite masculin

  • Charles Paquet 🏆
  • Jérémy Briand
  • Pavlos Antoniades

Athlète multisport masculin

  • Edmond Roy
  • Jérémie Martin
  • Nicolas Gilbert 🏆
  • Xavier Plouffe

Athlète GA masculin

  • Antoine Michaud
  • Fredéric Jardot 🏆
  • Patrick Hennequart

VOLET : ENTRAÎNEUR.E.S

Entraîneur.e jeunesse

  • Claudia Proulx 🏆
  • Gabriel Hetu
  • Marc-André Bellemare

Entraîneur.e développement

  • Alain Labarre 🏆
  • Dorothée Chouinard
  • Fred Jardot

Entraîneur.e excellence

  • Kyla Rollinson 🏆
  • Nicolas Proulx-Bégin
  • Pierre-Yves Gigou

Entraîneur.e GA

  • Alain Picard 🏆
  • Jérôme Bresson
  • Thomas Têtu

VOLET : OFFICIEL.LE.S

Officiel.le de l’année

  • Claude Boivin
  • Hubert Landry 🏆
  • Pierre Jeanotte

Officiel.le s’étant le plus illustré hors Québec

  • Caroline Gélinas
  • Yan Therrien 🏆

VOLET : CLUBS

Club jeunesse

  • Bionick Triathlon Junior
  • Les Zéclairs
  • Triathlon Laval 🏆

Club développement

  • Bionick Triathlon Junior 🏆
  • Jet triathlon
  • Tri-O-Lacs

Club adulte

  • Bionick Triathlon
  • Capitale Triathlon 🏆
  • Triathlon Laval

VOLET : ÉVÉNEMENTS

Triathlon scolaire

  • Triathlon scolaire Beauharnois Salaberry
  • Triathlon scolaire du Centre de services scolaire des Hautes Rivières 🏆

Événement régional

  • Triathlon au Cœur de la Montérégie
  • Triathlon St-Pierre Sports de Sorel-Tracy 🏆
  • Triathlon Valleyfield

Événement provincial

  • Triathlon de Boucherville
  • Triathlon Duchesnay 🏆
  • Triathlon Lac Etchemin
  • Triathlon Nicolet

Événement national

  • Triathlon Esprit de Montréal
  • Triathlon de Gatineau 🏆
  • Trimemphré Magog

Événement international

  • Série mondiale de paratriathlon
  • Triathlon mondial Groupe Copley 🏆

Prix du Jury

  • Duathlon de l’ASAMM 🏆

Événement Coup de cœur du public

  • Triathlon Lac Etchemin 🏆

Pour voir ou revoir l’événement ou pour consulter les photos de la soirée, consultez notre page Facebook !

Ce mois-ci, Triathlon Québec veut mettre de l’avant deux athlètes qui sont autant inspirants sur le terrain que dans la vie de tous les jours. En effet, nos athlètes du mois sont des modèles en matière de sport inclusif. C’est avec fierté que nous vous présentons Linda Féquière et Frédéric Gauthier.

En plus de sa passion pour l’activité sportive, Linda a réussi à instaurer un triathlon scolaire dans la communauté Anishnabe du Lac Simon. D’un autre côté, Frédéric, athlète avec une déficience visuelle, a écouté son corps, et après une bonne période de repos, il est revenu en force à la compétition.

Apprenez à connaître nos athlètes du mois. Bonne lecture!

Q1. Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans tes accomplissements récents ?

R1 — Linda:
Le fait d’avoir tissé des liens avec la communauté Anishnabe du Lac Simon par le biais du triathlon. J’ai approché le conseil de bande qui a accepté mon projet d’instaurer un triathlon scolaire dans leur communauté. L’année prochaine sera la 3e édition du Triathlon des Nations. Cette fois-ci, nous souhaitons ouvrir l’événement à d’autres communautés avoisinantes et à d’autres écoles y compris des écoles avec une clientèle allochtone.

R1 — Frédéric
Je suis content d’avoir été en mesure de recommencer à m’entraîner pour une course après 16 mois d’arrêt. Auparavant, en 2018, je m’entraînais trois fois par semaine. J’ai remarqué que j’ai commencé à traîner de la patte. Ainsi de suite, j’ai commencé à réduire mes entraînements jusqu’à un arrêt complet. J’étais fatigué et j’étais dû pour une pause. Je suis seulement revenu en avril 2022. Ce n’était pas facile de se remettre à la course ! À partir de zéro, j’ai recommencé les pratiques et je suis très satisfait de ma performance au Triathlon Esprit de Montréal !

Q2. La personne qui t’a le plus aidé jusqu’à présent dans ta carrière d’athlète ? Pourquoi ?

R2 — Linda
Alexandre Leduc. Il pratique le triathlon depuis plus de 30 ans. Il m’a tout appris en vélo et natation. En vélo, quand j’ai commencé, je ne savais même pas comment changer mes vitesses.

R2 — Frédéric
Avant tout, ma femme m’aide beaucoup. On s’entraîne ensemble, elle est ma partenaire d’entraînement et mon guide. C’est moi qui l’ai initié à la course ! Aussi, il y a Éric Milot, c’est lui qui m’a initié au triathlon ! Avant, je faisais beaucoup de course à pied et de vélo. J’étais intrigué par le triathlon. Lorsque j’ai rencontré Éric lors d’un demi-marathon, il m’a simplement dit : « pratique-toi et on fait un triathlon l’année prochaine ». C’est ce que j’ai fait ! Au total, j’ai fait 8 triathlons avec lui.

Q3. Classe la natation, le cyclisme et la course à pied en ordre de préférence.

R3 — Linda
Cyclisme, course, natation

R3 — Frédéric
Course, vélo, natation. On commence par le pire et on finit par mon «dada»!

Q5. Quel est ton objectif ultime ?

R5 — Linda
Accompagner un jeune autochtone aux Olympiques en triathlon ou en course à pied.

R5 — Frédéric
Je ne suis pas très compétitif, mais je veux faire du sport tout au long de ma vie. Je veux être comme Canio Polosa, l’Ontarien de 93 ans qui participe encore à des courses!

Ce mois-ci, Triathlon Québec veut mettre en valeur deux de ses membres qui se sont démarqués. En effet, ces deux athlètes prouvent que pratiquer le triathlon est bien plus que de l’activité sportive, mais un mode de vie, et ce, peu importe l’âge. Voici les athlètes du mois : Chantal Vézina et Yvon Robichaud. 

Chantal Vézina, qui a participé à la Coupe Québec, est déjà rendue à son 3e triathlon de la saison et a comme objectif d’en accomplir 3 autres. Pour celle-ci, le triathlon, c’est sa passion ! Du haut de ses 77 ans, Yvon Robichaud a aussi réalisé 3 triathlons cette saison-ci. Il espère pareillement être en mesure d’en réaliser 3 de plus avant la fin de la saison. Avec sa fougue et sa détermination, on n’a pas de doute qu’il fera tout en son possible ! 

Apprenez à connaître ces deux modèles en lisant les entrevues que nous avons eu la chance d’avoir avec eux. Bonne lecture ! 

 

Q1. Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans tes accomplissements récents ?

R1 — Yvon 

Avoir réussi à garder la forme pendant les longs mois de confinement et autres désagréments causés pendant la pandémie. 

R1 — Chantal

Réussir à repousser mes limites. Le fait d’avoir accompli un triathlon enduro fut pour moi un accomplissement. (J’ai nagé trois fois dans un lac, et ce, sans wetsuit!)

 

Q2. La personne qui t’a le plus aidé jusqu’à présent dans ta carrière d’athlète ? Pourquoi ?

R2 — Yvon

Il est difficile de nommer une personne en particulier. L’esprit de compétition sportive a toujours fait partie de ma nature, dès mon jeune âge. Au collège classique, on disait : « mens sana in corpore sano! » . En fin de compte, je dirais que la personne qui m’a le plus aidée à retrouver la forme grâce aux triathlons fut mon épouse. (et ce, dans des circonstances très particulières.)

R2 — Chantal

Pour moi, il n’y a pas qu’une personne. Premièrement, mon entraîneur (Fred Jadot)  qui croit plus en moi que moi-même, qui m’aide à atteindre mes objectifs et qui me pousse à me dépasser. Il y a aussi mes enfants qui m’encouragent, mais il y a surtout mon amoureux qui me soutient dans toutes mes folies et mes entraînements.

 

Q3. Classe la natation, le cyclisme et la course à pied en ordre de préférence.

R3 — Yvon 

Natation, cyclisme et course à pied. 

R3 — Chantal

Je préfère maintenant le vélo et la course à pied. La natation vient en dernier. 🙂

 

Q4. À part ton sport, quelle est ta plus grande passion ?

R4 — Yvon

La littérature sous toutes ses formes. 

R4 — Chantal

Pour moi, c’est d’être en forêt et de profiter de la beauté de la nature.

 

Q5. Quels sont tes objectifs de la saison en cours ?

R5 — Yvon

À ce jour, j’ai fait trois triathlons. Je me propose d’en faire trois autres, comme l’an dernier. Mon problème majeur est l’arthrose, qui se manifeste graduellement au fil des ans. À 77 ans, je crois toujours en mes propres forces, mais la nature fait son œuvre, qu’on le veuille ou non. J’essaie de ne pas être présomptueux.

R5 — Chantal

Tout comme Yvon, j’ai trois triathlons de complétés cette année et il m’en reste trois. Mon objectif final est de bien performer à celui de Montréal. J’aimerai pouvoir finir la portion course plus forte ! Toujours avec le sourire !  🙂

 

Q6. Quel est ton objectif ultime ?

R6 — Yvon 

Faire au moins un triathlon à 80 ans.

R6 — Chantal

Toujours continuer, pour pouvoir un jour en faire un avec un de mes petits-enfants, à qui j’essaie de transmettre ma passion de bouger ! C’est un mode de vie, un besoin viscéral et une passion pour moi. BOUGER !

C’est avec fierté que Triathlon Québec présente les athlètes du mois de juillet, soit Maud Marel et Thomas Têtu. Ces deux sportifs de la région de Québec ont indéniablement démontré beaucoup de rigueur et de ténacité au courant de la saison estivale. L’eau doit être bonne dans la région de Québec! 

Maud Marel, n’a pas gagné un, mais deux titres cet été ! En plus d’un top 10 aux Championnats du monde de sprints & relais, elle est montée sur la première marche du podium dans l’épreuve du GA Sprint au Triathlon de Joliette. Inarrêtable, elle a répliqué son exploit au Triathlon de Gatineau. 

Comme sa compatriote, Thomas Têtu est aussi monté sur le podium. À Magog, il a récolté une médaille d’argent dans l’épreuve de CQ GA Sprint tandis qu’à Gatineau, il est reparti avec l’or. Thomas s’implique aussi auprès de la communauté de triathlon au Québec grâce à son travail d’entraîneur et d’organisateur d’événement. 

Nous avons eu la chance de discuter avec eux de leurs exploits et de leurs intentions pour le restant de la saison. 

Apprenez à connaître nos athlètes du mois en continuant de lire. Bonne lecture !

 

Q1. Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans tes accomplissements récents ?

R1 — Thomas

Je suis fier de pouvoir concilier l’entraînement, le coaching et d’avoir du fun dans tous les contextes.

R1 — Maud

Je suis fière que mes résultats reflètent l’investissement et les progrès faits depuis mon arrivée au Québec, il y a de ça 2 ans. 

 

Q2. La personne qui t’a le plus aidé jusqu’à présent dans ta carrière d’athlète ? Pourquoi ?

R2 — Thomas

Dans mon cas, je ne considère pas faire «une carrière d’athlète». Je fais ça pour le plaisir, tout en souhaitant d’être performant. Il y a de nombreuses personnes qui comptent, comme mes entraîneurs (Mariane Julien, Pierre-Yves Gigou, Nicolas Proulx-Begin et Jérôme Bergeron) et surtout tous les athlètes du groupe d’âge compétition au club qui sont une source de motivation et d’inspiration chaque jour!

R2 — Maud

Je pourrai faire une longue liste! Pour moi, le triathlon est avant tout une aventure humaine. Je suis entourée par un groupe de personnes inspirantes. Je retiendrai surtout mon coach Nicolas Proulx-Bégin. Ça fait 2 ans qu’il me suit, me conseille et m’accompagne dans mon apprentissage du sport que je pratique depuis peu d’années. Il est à l’écoute de toutes mes préoccupations et mes interrogations.

 

Q3. Classe la natation, le cyclisme et la course à pied en ordre de préférence.

R3 — Thomas

La natation, le vélo, puis la course à pied.

R3 — Maud

Ça varie pas mal au cours de l’année mais actuellement : natation > vélo > course.

 

Q4. À part ton sport, quelle est ta plus grande passion ?

R4 — Thomas

Les voyages.

R4 — Maud

La planche à voile. J’ai pratiqué ce sport pendant 10 ans.

 

Q5. Quels sont tes objectifs de la saison en cours ?

R5 — Thomas

Mon objectif était le Triathlon Longue Distance de l’Alpe d’Huez, mais ça s’est finalement mal passé. À charge de revanche pour 2023? Qui sait! 

R5 — Maud

Mon objectif principal était les Championnats du monde sprints et relais à Montréal, qui ont eu lieu en juin. Le reste de la saison, c’est du plaisir et de nouveaux défis (en trail)!

 

Q6. Quel est ton objectif ultime ?

R6 — Thomas

Rester en forme et continuer de partager de belles expériences sportives et humaines en pratiquant le triathlon et d’autres sports tout au long de l’année !

R6 — Maud

Continuer d’avoir du plaisir à m’entrainer avant tout. Les compétitions et objectifs suivront en fonction de mes envies.

Triathlon Québec est fière de vous présenter les athlètes du mois, deux personnalités qui se sont illustrées entre autres par leurs performances sportives et leur partage envers la communauté du Triathlon. Pour le mois de juin, nous vous présentons Noémie Beaulieu et Zed Roy. De retour d’une longue période de convalescence suite à une sévère entorse à la cheville survenue à la fin mars, Noémie a remporté les épreuves de la Série Grand Prix de Joliette et Drummondville chez les juniors et a terminé deuxième au classement général. Puis, elle signe une quatrième place aux Championnats du monde juniors à Montréal, le meilleur résultat féminin québécois de l’histoire et ce, quelques jours après avoir contracté la COVID-19.

De son côté, Zed a démontré sa grande polyvalence en montant pour la première fois de sa carrière sur un podium de la Série Grand Prix avant d’enchaîner avec une troisième place chez les amateurs lors du 70.3 Mont-Tremblant, qui était sa première épreuve de longue distance. Zed se démarque aussi par son retour à la communauté, lui qui a notamment fait une conférence sur son parcours dans une école primaire de sa région.

Nous nous sommes entretenus avec eux au sujet de leurs récentes performances et de leurs prochains objectifs. Découvrez ici l’entrevue de Noémie et Zed.

 

Q1. Qu’est-ce qui te rend le plus fier dans tes accomplissements récents ?

R1 —Noémie 

Ce qui me rend le plus fière de mes accomplissements récents, c’est que mes résultats montrent que les athlètes québécois et canadiens peuvent performer sur la scène internationale en s’entraînant dans nos clubs et en gravissant les échelons des camps et des compétitions offerts par Triathlon Québec. Nous sommes vraiment bien encadrés et j’espère que mes performances, mais aussi celles des autres athlètes québécois vont motiver la relève à se dire qu’avec des efforts et de la constance, on peut tous y arriver.

R1 —Zed

Je suis assez fier de mes récentes performances, mais surtout d’avoir fait ses accomplissements tout en ayant du plaisir tant à l’entraînement qu’en compétition. Ma découverte du 70.3 a été une belle nouveauté, c’est assurément une distance que je vais revisiter.

 

Q2. La personne qui t’a le plus aidé jusqu’à présent dans ta carrière d’athlète ? Pourquoi ?

R2 —Noémie 

Mes parents sont les personnes qui m’ont le plus aidé dans ma carrière d’athlète, car ils ont toujours été là pour me soutenir depuis mes tout débuts. Je sais que je pourrai toujours compter sur eux tant dans les bons que les moins bons moments !

R2 — Zed

Francis Sarrasin Larochelle est assurément la personne m’ayant le plus aidé dans ma carrière ! Sans son support et son implication avec l’équipe du Québec, je n’aurais clairement pas pu me rendre où je suis rendu en tant qu’athlète ! Le tout a débuté en 2015 lorsqu’il m’a invité au camp de « Projet Winnipeg ».

 

Q3. Classe la natation, le cyclisme et la course à pied en ordre de préférence.

R3 —Noémie

Ça dépend du temps de l’année, mais en ce moment : vélo > course > natation

R3 —Zed

Course > Vélo > Natation

 

Q4. À part ton sport, quelle est ta plus grande passion ?

R4 —Noémie

À part le triathlon, ma plus grande passion est la Formule 1. J’aime vraiment regarder les courses et me tenir au courant des nouvelles technologies !

R4 —Zed

J’adore les Vélos ! Il faut bien que ça ait un petit lien avec notre sport.

 

Q5. Quels sont tes objectifs de la saison en cours ?

R5 —Noémie

Mon plus grand objectif de la saison était les Championnats du monde juniors qui ont eu lieu en juin. Maintenant que c’est passé, mon objectif est d’acquérir de l’expérience à internationale un peu partout. Ma saison n’est pas encore coulée dans le béton : on verra où le triathlon m’amènera ! 

R5 — Zed

Le plus gros objectif de la saison est le championnat canadien à Gatineau ce 9 juillet ! 

Sinon je vise un top 5 au classement général de la Série Grand-Prix.

 

Q6. Quel est ton objectif ultime ?

R6 —Noémie

Tant que j’ai du plaisir à m’entraîner, je vais continuer à faire du triathlon, mais je ne mets pas vraiment d’objectifs précis. Je verrai où l’avenir me mènera !

R6 —Zed

Continuer d’avoir du plaisir à m’entraîner et à compétitionner en Triathlon le plus longtemps possible !

Triathlon Québec est fière de vous présenter les athlètes du mois, deux personnalités qui se sont illustrées entre autres par leurs performances sportives et leur partage envers la communauté du Triathlon. Pour le mois de mai, nous mettons en lumière deux athlètes qui évoluent sur un nouveau circuit cette saison, soient Béatrice Normand chez les juniors et Nicolas Gilbert chez les professionnels en longue distance. Nous nous sommes entretenus avec eux au sujet der leurs récentes performances et leurs prochains objectifs. Découvrez ici l’entrevue de Béatrice et de Nicolas.

Béatrice, en quelques phrases, dis-nous quel est ton profil d’étude, ton lieu d’entraînement, club et entraîneur et depuis combien de temps pratiques-tu le triathlon.

Je termine présentement ma 3e année du secondaire. J’étudie au Collège Bourget dans la parcours passion triathlon dirigé par Dorothée Chouinard. J’ai débuté le triathlon à 4 ans avec Tri-O-Lac. Cette année, je m’entraîne avec Côte Saint-Luc triathlon, mon entraîneur est Kyla Rollinson.

Tu en es à ta première année chez les juniors et ton baptême sur la distance sprint s’est déroulé à la course nationale américaine de Richmond en Virginie. Le niveau y était plutôt relevé et tu y as fait bonne figure en terminant 16e sur 80 compétitrices. Peux-tu nous raconter brièvement ton expérience et les points forts de ta course?

J’ai débuté ma première année Junior à Richmond. Mon objectif était de tester les distances. La natation était beaucoup moins agressive que ce à quoi je m’attendais. Je suis embarquée sur mon vélo et déjà un pack était formé. C’est la première fois que j’ai aussi bien roulé! La course s’est ensuite super bien déroulée, mes jambes étaient éclatées pour le premier km, mais ensuite ça a très bien été.

Tu viens de remporter la première étape de la Coupe Québec junior à Nicolet il y a quelques jours sur un format particulier (deux distances super-sprint). Qu’est-ce que cette victoire signifie pour toi et comment as-tu trouvé le format?

J’ai adoré la course de Nicolet! Sincèrement, je ne m’attendais pas à finir première sur un circuit aussi court, car le vélo technique n’est pas ma force et les courtes distances de course off the bike non plus! Donc j’étais super contente et surprise du progrès fait dans la dernière année!

Quel est ton prochain objectif au calendrier et comment se présentent pour toi les prochaines semaines d’entraînement et d’école ?

Les prochaines courses seront Joliette et Drummondville ainsi que la qualification pour les Jeux du Québec en triathlon et en athlétisme. Je ferai les courses Grand Prix, le calibre est très élevé, je veux tester mes limites et découvrir ce niveau. Il me reste 3 semaines d’école, alors je vais continuer à m’entraîner durant ces journées afin de donner mon 100% lors les compétitions à venir.

Remerciement ou autres éléments que tu voudrais partager?

Merci beaucoup à mes entraîneurs, mes commanditaires et Triathlon Québec!

 

Nicolas, quelques phrases, dis-nous quel est ton domaine d’emploi, ton lieu d’entraînement, club et entraîneur et depuis combien de temps pratiques-tu le triathlon.

Je suis conseiller au Vérificateur Général du Québec, donc je travaille dans le domaine de la comptabilité publique en audit financier. Je pratique le triathlon depuis que je fais du vélo à 2 roues, mais je m’y consacre de façon plus sérieuse sans trop me prendre au sérieux depuis l’âge de 14 ans. Je fais équipe avec Benoît-Hugo St-Pierre et notre approche consiste principalement à optimiser mon environnement de performance pour en tirer le maximum. J’habite à St-Nicolas en banlieue de Québec et je suis membre indépendant présentement, mais j’ai toujours été affilié au club de triathlon Trimégo à Trois-Rivières auparavant.

Tu fais officiellement ton entrée chez les professionnels en longue distance cette année, bien que cela se prépare depuis un moment. En parallèle, tu travailles à temps plein comme comptable. Peux-tu nous en dire un peu sur ton cheminement des dernières années et comment tu concilies travail et entraînement?

Mon cheminement en tant qu’étudiant-athlète était plutôt typique. Je faisais partie de l’équipe du Québec lorsque j’évoluais dans les programmes sports-études. En 2017, j’ai complété mon premier demi longue distance en moins de 4h, ce qui me laissait croire que j’avais un certain potentiel. En 2018 et 2019, j’ai tenté ma chance à nouveau sur les coupes continentales dans le but d’atteindre le niveau coupe du monde, mais sans réel succès. J’ai donc mis à profit l’année 2020 pour développer mon endurance spécifique en vélo et en course à pied. L’été dernier, j’ai pris le départ des 3 courses demi longue distance au Québec, soit le triathlon du Lac William, le Trimemphré et le triathlon Esprit pour gagner de l’expérience sur ma nouvelle épreuve de prédilection.

J’ai un horaire assez flexible et je travaille souvent de la maison, donc je m’entraîne le matin, le midi et/ou le soir. Habituellement, je passe 7 ou 8h par jour au travail et je m’entraîne environ 3h au total. La fin de semaine, j’en profite habituellement pour enchaîner et faire de longues sorties en vélo ou en ski de fonds. C’est un mode de vie exigeant, mais je ne fais rien d’excessif en termes d’intensité ou de volume considérant mes capacités. Bref, je m’efforce de rendre l’utile à l’agréable en diversifiant mes activités, en faisant du transport actif, en m’entraînant avec des amis ou en me divertissant pendant l’effort.

Tu as livré une solide performance en terminant 12e des Championnats nord-américains de 70.3 qui se déroulait à Chattanooga au Tennesse, soit ta première course dans les ligues majeures si on peut dire. Peux-tu nous raconter brièvement ton expérience et les points forts de ta course?

Un triathlon longue distance à l’extérieur du pays, c’est différent d’un événement de course à pied régional de 5km, il peut y avoir beaucoup d’imprévus en raison du voyagement, du matériel et de la durée. Je suis arrivé en pleine forme et j’ai donné le meilleur de moi-même malgré la chaleur accablante. Il faut dire que c’est difficile de se préparer adéquatement au Québec pour un demi Ironman aussi tôt dans la saison, donc ma préparation spécifique en ce sens n’était pas optimale, mais je m’en suis relativement bien sorti. J’ai bien géré mon effort et mon alimentation même si j’ai frappé le mur dans les derniers miles, ce qui m’a coûté ma qualification pour les championnats du monde. C’est un bon début je crois!

Ton prochain objectif est Tremblant, une première participation pour toi à cet événement. Quelles sont tes attentes ?

Contrairement à d’autres athlètes professionnels, je n’ai aucune obligation de participer ou de performer, car je suis autonome et j’ai peu de compte à rendre. Ceci dit, j’estime qu’une performance aux alentours de 3h50 serait plus que satisfaisante pour moi si les conditions le permettent. Cependant, ma priorité est surtout de rester aux avant-postes jusqu’en T2, sans hypothéquer mes réserves énergétiques pour la course à pied, afin de maximiser mes chances de terminer parmi les 5 premiers.

Triathlon Québec est fière de son investissement dans la relève sportive à travers le programme Triathlon Scolaire. Chaque année, notre équipe travaille directement avec des dizaines d’écoles et clubs, et des milliers de jeunes à travers la province. De l’initiation au triathlon jusqu’à la mise en place de programme structurant pour encadrer les jeunes dans leur pratique, la fédération est dévouée à accroître l’accessibilité au sport et au développement de saines habitudes de vie.

Notre volonté est bien présente, notre exécution est concrète et nos réalisations sont possibles grâce à vos dons. C’est pourquoi la levée de fonds en cours est si importante afin de relancer notre programme Triathlon Scolaire. Ce programme fait la promotion de l’activité physique chez les jeunes en milieu scolaire, particulièrement en milieu défavorisé et se décline en trois volets distincts.

Le premier volet du programme est l’organisation d’Événement TRISCO, pour les milieux scolaires souhaitant diversifier leur offre sportive. Nous offrons du support technique aux intervenants en milieu scolaire afin d’organiser un triathlon et un prêt d’équipement le jour venu pour habiller la cour d’école avec le matériel d’un triathlon. Il nous fait plaisir d’aider les écoles souhaitant organiser un triathlon, un duathlon, un aquathlon ou encore un triathlon d’hiver!

Le second volet du programme est la trousse 1-2-TRISCO. La trousse est un outil pour les enseignants souhaitant encadrer la pratique du triathlon de manière pédagogique. Elle répertorie les habiletés à acquérir pour pratiquer le triathlon et les classifie en sept niveaux. La trousse comprend plusieurs outils tels que des guides, des feuilles de travail et des bilans à remettre aux participants. Les établissements scolaires peuvent se procurer la trousse gratuitement et facilement.

Le troisième volet du programme est Roulez vers la réussite. Ce programme consiste à fournir des flottes de vélos aux écoles en milieu défavorisé désirant intégrer le duathlon/triathlon à leur programme d’éducation physique, notamment via les deux autres volets du programme Triathlon scolaire. Le matériel est d’abord prêté les trois premières années et si le matériel est bien utilisé, il sera donné à l’école pour la poursuite et la pérennité du programme dans l’établissement scolaire.

Vous désirez contribuer au développement du programme Triathlon scolaire? Deux options s’offrent à vous: Vous pouvez participer au Défi 12 heures, une journée de sport virtuel pour relever le défi sportif de votre choix et amasser des fonds en support à vos efforts, ou vous pouvez faire un don à Triathlon Québec à travers l’activité du Défi 12 heures en supportant une équipe ou un participant!

Contribuez dès maintenant!

Merci de nous aider à faire rendre le triathlon plus accessible et à initier plus de jeunes à notre magnifique sport à enchaînements multiples!