Leçon 2 : Valeurs et code de conduite et d’éthique de l’officiel(le)
Nous avons tous nos propres valeurs qui nous sont propres. Cependant en tant qu’officiel, nous devons faire preuve d’un grand professionnalisme et véhiculer les valeurs des officiels et de la Fédération. Exemple : Même si nous aimons encourager les athlètes, nous ne pouvons pas le faire en tant qu’officiel. Nous devons rester neutre.
Valeurs de l’officiel(le)
- Impartialité
- Objectivité
- Sécurité
- Respect
- Équité
- Etc…
Et il y en a beaucoup d’autres!
Code de conduite de l’officiel(le)
Les officiels de Triathlon Québec s’engagent à respecter le code de conduite ici-bas, inclut dans les politiques de gouvernance de la Fédération.
Un officiel omettant de se conformer au code de conduite s’expose à des mesures disciplinaires de la Fédération allant jusqu’au retrait de sa certification comme officiel, selon les politiques de gouvernance en vigueur. L’approbation du code de conduite se fait automatiquement lors de l’adhésion en ligne à titre de membre « officiel » à Triathlon Québec.
Aucune compétition ne peut se dérouler de façon satisfaisante sans la présence d’officiels. Un bon arbitrage assure le plaisir de jouer et la protection des participants. Pourtant, les décisions des officiels sont souvent la source de nombreuses frustrations, leur jugement fait rarement l’unanimité.
Ce travail demande donc un niveau de compétence très élevé. Un officiel efficace et compétent doit donc :
- connaître les règlements et leur interprétation et se conformer aux règles énoncées;
- appliquer les règlements avec objectivité et impartialité, de façon équitable, et avec discernement;
- communiquer de manière respectueuse avec les participants;
- protéger l’intégrité de la compétition et de la sécurité des participants;
- être en état physique et mental pour remplir la tâche envisagée;
- demeurer ouvert aux critiques constructives et chercher à améliorer ses compétences et de partager son savoir et ses expériences avec ses collègues;
- éviter de s’imposer outre mesure de manière à se mettre en évidence au détriment des participants.
Code d’éthique de l’officiel(le)
- Placer en premier plan la sécurité des participants dans un environnement d’esprit sportif;
- Sécurité d’abord : Bien que le rôle de l’officiel est d’appliquer les règles de compétition, la priorité lors des compétitions est d’offrir un environnement sécuritaire. Nous devons donc avoir l’œil ouvert aux dangers potentiels et les soulever au comité organisateur ou les corriger nous-même.
- Renforcer l’esprit sportif;
- Un officiel se doit d’être un bon pédagogue. Expliquer aux gens les règles et avoir de l’empathie pour les athlètes augmente grandement l’esprit sportif.
- Démontrer des valeurs d’impartialité, de consistance, d’objectivité et d’équité;
- Un officiel doit être professionnel et suivre ces valeurs pour le bon déroulement de la compétition.
- Faire preuve de courtoisie lorsqu’une décision est prise;
- Un officiel garde toujours son calme et sait écouter les commentaires des athlètes, parents et entraineurs. Nous pouvons comprendre leur situation et avoir de l’empathie pour les personnes, mais nous devons expliquer nos décisions de façon polie et courtoise.
- Accepter les conséquences de ses actes et décisions;
- Être officiel, c’est prendre des décisions et souvent les expliquer aux personnes concernées. Nous devons donc assumer les conséquences de celles-ci, peu importe la réaction de l’athlète.
- Connaitre et appliquer les règles selon leur essence propre;
- Nous devons suivre et appliquer les règles de compétition et ne pas en créer de nouvelles.
- Éviter les situations de conflits d’intérêt;
- Un officiel connait énormément d’athlètes. Nous ne pouvons pas encourager nos amis ou les membres de notre équipe. Nous devons rester impartial et éviter les conflits d’intérêt.
- Supporter et être loyal envers les autres officiels;
- Un officiel peut faire des erreurs. Nous sommes tous humains. Il est important que l’équipe d’officiels soit solidaire aux décisions d’un collègue et de ne pas discuter d’une décision rendue avec un participant, un parent ou un entraineur sans en avoir parler avec l’officiel concerné et l’officiel en chef. Nous ne devons pas renverser une décision prise par un autre officiel, sauf si entente entre celui-ci et l’officiel en chef.